12 juillet 100 (avant J.-C.) : naissance de Jules César (Rome).
De César, on connaît surtout l’homme politique et l’écrivain mais peu le chef de guerre, stratège talentueux – dans l’art de remporter les guerres –, tacticien habile – dans l’art de remporter les batailles –, et qui éleva son art au rang d’une science presque exacte.
Ce génie militaire s’illustre surtout dans deux conflits majeurs. Durant la guerre des Gaules (58-51 av. J.-C.), César met sur pied une armée sans équivalent dans l’histoire : la préparation, l’armement, la logistique, la tactique et le service de renseignements sont pensés pour faire des Romains des professionnels de la conquête. La guerre civile qui suit (49-45 av. J.-C.) voit César affronter un autre capitaine d’exception, Pompée.
12 juillet 1191 : prise de Saint Jean d’Acre(actuel Israël).
Le roi de France, Philippe Auguste et le roi d’Angleterre, Richard Cœur de lion, bien qu’ennemis en Europe, aident Guy de Lusignan à terminer le siège de la forteresse dans le cadre de la troisième croisade.
12 juillet 1690 : bataille de la Boyne(Irlande).
Défaite franco-jacobite (catholiques) face aux anglais orangistes (protestants). 7 000 soldats français envoyés par Louis XIV en renfort du prétendant au trône anglais, Jacques Stuart (catholique) affrontent avec une armée irlandaise, sur les rives de la Boyne, l’armée de Guillaume III (protestant). Les deux armées se font face de part et d’autre d’un gué. Guillaume III envoie habilement un détachement de cavalerie vers l’amont. Jacques Stuart craint qu’il ne lui coupe ses arrières ou ne le prenne à revers : il distrait environ les deux tiers de ses troupes vers l’amont, ne disposant plus que d’un tiers de ses hommes pour défendre le gué. Guillaume III peut alors traverser la rivière en chargeant un ennemi amoindri. Défaite, l’armée catholique reflue vers le sud. 12 000 hommes refusent de se soumettre et choisissent de gagner la France ou l’Espagne pour continuer la lutte contre l’Angleterre. Ils seront suivis de beaucoup d’autres. Ces mercenaires irlandais seront surnommés les « Oies sauvages » parce que, motivés, ils arrivent avec la régularité des oiseaux migrateurs. Ils s’illustreront à Fontenoy le 11 mai 1745.
12 juillet 1794 : Nelson perd un œil devant Calvi (Corse).
Assiégée depuis le début du mois, la garnison de la ville se rend un mois plus tard. Incités par Pascal Paoli à libérer la Corse des Français, les Anglais s’installent pour deux ans dans l’île.
12 juillet 1855 : Mort de l’amiral russe Pavel Nakhimov,
connu pour avoir commandé les forces navales et terrestres lors du siège de Sébastopol, pendant la guerre de Crimée. Il se distingua aussi par la destruction de la flotte ottomane à la bataille de Sinop, en 1853. Le 28 juin 1855, alors qu’il inspectait les positions avancées à Malakoff il fut mortellement blessé par un tireur embusqué.
12 juillet 1862 : Naissance d’Albert CALMETTE, médecin et bactériologiste militaire.
Sa renommée tient à la mise au point entre 1904 et 1928, avec Camille GUÉRIN, de la vaccination contre la tuberculose grâce au BCG. Au cours de la Première Guerre mondiale, il est nommé adjoint du directeur du service de santé de la 1ère région militaire à Lille, mais ne peut rejoindre la ville occupée par les troupes allemandes. Il organise les hôpitaux militaires auxiliaires.
12 juillet 1906 : réhabilitation d’Alfred Dreyfus (par un arrêt de la Cour de cassation).
Après 5 années de bagne, Dreyfus est réintégré le lendemain en tant que chef d’escadron. Il démissionne un an plus tard (en juin) et décède 29 ans plus tard (12 juillet 1935) à 75 ans.
12 juillet 1912 : annexion des Comores(Océan indien). Albert Picquié, inspecteur général des Colonies (janvier 1910-août 1914) annexe l’ile qui devient une colonie française et est rattachée administrativement à Madagascar.
12 juillet 1985 : arrestation des faux époux Turenge (Nouvelle Zélande)