« Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet 1520, les troupes espagnoles commandées par Hernan Cortés et leurs alliés indiens, présents dans Mexico-Tenochtitlan, sont attaqués par les guerriers Mexicas (Aztèques) qui ont décidé de mettre fin au statu quo en vigueur depuis plusieurs mois. Les forces espagnoles frôlent le désastre et sont obligées de s’enfuir sur une chaussée (Mexico est alors une île reliée à la terre ferme par quatre chaussées) glissante encombrée de chevaux et de combattants blessés, poursuivis par les Mexicas qui les harcèlent également à partir de leurs canots.
Cet épisode de la conquête du Mexique est resté sous le nom de Noche Triste ». CDT Ivan C. (SHD).
30 juin 1915 : « prise du quadrilatère »dans la presqu’île de Gallipoli (Turquie).
Les franco-britanniques tentent de prendre Krithia. Durant le premier combat du Kéréves Déré, les coloniaux de la 2e division française jouent un rôle décisif dans l’enlèvement de l’important ouvrage turc du « quadrilatère ». Le général Gouraud est, à cette occasion, grièvement blessé aux jambes et amputé du bras droit. Il cède son commandement au général Bailloud. La bataille engagée se poursuit jusqu’à fin juillet. L’opération des Dardanelles ne s’achève qu’en janvier 1916, sans résultat concret et avec de lourdes pertes : 180 000 alliés, dont 30 000 français. En face, 66 000 turcs (entrés en guerre le 1er novembre 1914 aux côtés des Allemands et des Austro-Hongrois).
30 juin 1934 : la nuit des longs couteaux (Allemagne).
Hitler purge le parti nazi de son aile populiste et sociale révolutionnaire (les SA ou « chemises brunes ») en faisant intervenir les SS durant la nuit du 29 au 30 juin chez les dirigeants SA, fidèles à Ernst Röhm. Près de 100 personnes sont assassinées (dont Kurt von Schleicher). Si les conservateurs allemands sont rassurés quant à l’orientation politique que donne Hitler à travers cette purge, la méthode employée annonce clairement à l’Europe la nature du régime nazi en place depuis un an et demi.
30 juin 1940 : le 1er Escadron du 1erRégiment de spahis marocains décide de continuer la lutte.
Après avoir laissé le choix à chacun de ses hommes et avant même d’avoir entendu parler de l’appel du général de Gaulle, le chef d’escadron Paul Jourdier, commandant le 1erEscadron du 1er Régiment de spahis marocains (1er RSM), stationné au Liban, franchit avec son unité la frontière libano-palestinienne à cheval, et rejoint les Anglais au Soudan anglo-égyptien pour continuer le combat. Après une épopée de plusieurs milliers de kilomètres, l’escadron prend part en Érythrée aux combats contre les Italiens en janvier 1941 avant de retrouver les Forces Françaises Libres (FFL) rassemblées en Palestine pour préparer la campagne de Syrie. À l’issue de celle-ci, l’escadron jusque-là monté est enfin motorisé et constitué en groupe de reconnaissance de corps d’armée (3 escadrons). C’est sous cette forme que, renforcés d’une compagnie de chars, l’unité est véritablement organisée en colonne volante et participe aux côtés des Britanniques à toute une série de raids en profondeur dans le désert de Libye. Elle participera dans ce cadre à la bataille d’El Alamein, le 23 octobre 1942, en soutien de la 13e Demi-brigade de Légion étrangère, au sud du dispositif, à l’Himeimat. Une décision en date du 24 septembre 1942 en fera un régiment de cavalerie mécanisée prenant la dénomination de 1er Régiment de marche de spahis marocain (1erRMSM).
30 juin 1940 : visite du duce Benito Mussolini à Lanslebourg (Savoie).
Pressé de voir ses « conquêtes » savoyardes, le duce passe ses troupes en revue au col du Mont Cenis, alors que le fort de la Petite Turra qui le domine est encore tenu par les alpins du sous-lieutenant Prudhon qui n’ont pas reçu l’ordre formel de se rendre. C’est donc en arborant le drapeau blanc que le convoi du duce passe le col avant de descendre sur le chef-lieu de canton de Lanslebourg occupé. OCTA Nicolas J. (SHD/CAAPC).
30 juin 1941 : bataille de Brody ou Dubna(Ukraine).
Dans le cadre de l’opération Barbarossa, la 1èrearmée blindée allemande affronte cinq corps mécanisés soviétiques. La victoire est allemande mais chèrement acquise. L’armée du général von Kleist perd plus de la moitié de ses 1000 blindés face à la farouche résistance de l’armée rouge. Trois ans plus tard, en 1944, une division SS blindée sera anéantie au même endroit lors de l’offensive générale soviétique.
30 juin 2009 : transfert de compétences des US aux Irakiens (Bagdad – Irak).
Présents depuis 2003 en Irak, les troupes américaines procèdent officiellement au transfert de compétences dans les grands centres urbains et débutent le désengagement de leurs 140 000 soldats.
30 juin 2015 : dissolution du 1er RAMa
Le plus ancien régiment des troupes de marine mais également le plus décoré des régiments d’artillerie française est dissous.
Pour une plus grande tolérance dans la plus stricte indépendance
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Commandoair40 Admin
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Sujet: Re: Cela s'est passé le 30 juin - Chronique culturelle - Histoire. Jeu Juin 30 2022, 20:34
Un Grand Merci mon Athos ,
Je ne reviendrai que sur la dissolution d'un Beau Régiment de l'Armée Française ;
Le reste n'est que de l'histoire .
Comment dissoudre une aussi Belle Unité , celle des Combats de Bazeilles les 31 août et 1er septembre 1870.
1er Régiment d'Artillerie de Marine
"ALTER POST FULMINA TERROR"
"L'autre terreur après la foudre"
Le 1er RAMa est décoré de la légion d'honneur, de la croix de la libération, de la croix de guerre 14-18 avec 2 palmes, de la croix de guerre 39-45 avec 3 palmes.
Il porte 2 fourragères :
L'une aux couleurs du ruban de la croix de guerre 14-18, l'autre (depuis le 18 juin 1996) aux couleurs de la croix de l'ordre de la libération .
L'étendard du 1er R.A.Ma. porte 14 inscriptions, qui rappellent les combats où s'est illustré le régiment :
Lutzen 1813
Mexique 1838-1863
Sébastopol 1855
Bazeilles 1870
Sontay-Langson 1883-1884
Dahomey 1892
Madagascar 1895
La Somme 1916
Champagne 1915-1918
Bir-Hakeim 1942
El Alamein 1942
Takrouna 1943
Garigliano 1944
Colmar 1945
Le 1er Régiment d'Artillerie de Marine possède une solide identité qui s'appuie sur un riche passé et des moyens performants.
Fort de son double héritage de canonnier embarqué ou à terre, le 1er RAMa participe tant en métropole qu'au delà des frontières, aux principales campagnes militaires qui jalonnent l'histoire de notre pays de ces deux derniers siècles.
Aujourd'hui fédéré autour de sa mission d'appui-feu sol-sol et les yeux tournés vers l'outre-mer, le régiment est capable dans un combat classique, de délivrer des feux massifs, rapides et puissants au profit des régiments de mêlée de la 2eme Brigade Blindée il s'articule en une batterie de commandement et de logistique, une batterie d'opérations, une batterie de base et d'instruction, une Unité de réserve de régiment professionnel, et de quatre batteries de tir équipée chacune de huit canons automoteurs de 155mm AUF1 associés au système ATILA .
Missions
- Appuyer tout ou partie d'une Brigade Inerarmées engagée en opération.
- Mettre sur pied dans le cadre de relève planifiée, un module de force destiné à être projeté
- Projeter sur un thèatre d'opération extérieur, avec ou sans moyens organiques, du personnel
- Mettre sur pied, sur un théatre intérieur, sans moyens organiques, du personnel au sein d'un dispositif vigipirate ou autre,
- Mettre sur pied ,dans le cadre de la capacité d'intervention un module de force destiné à être projeté et à assurer sa mission principale ou une mission de défense terrestre : sur un théâtre extérieur avec moyens organiques (GA8 ou GA16) et sur un théâtre intérieur sans moyens organiques (EIZD)...
OPERATIONS EXTERIEURES
- 1995/1996 : projection sur deux mandats d'un groupe d'artillerie à 16 pièces de 155mm en Bosnie-Herzégovine dans le cadre de l'IFOR puis de la SFOR.
- 1999 : l'artillerie de la brigade Leclerc est fournie par le régiment à hauteur de 8 pièces de 155mm. Ce Bataillon d'Artillerie de Marine du Kosovo (BAMaK) participe à l'entrée dans la province serbe en juin.
- 2000 : le régiment fournit la section d'appui mortiers du bataillon d'infanterie mécanisée au Kosovo.
- une section d'appui mortiers au Kosovo (opération Trident).
- une section d'appui mortiers au Tchad (opération Epervier).
COMPAGNIES TOURNANTES
- 2000 : une compagnie TTA projetée en Nouvelle-Calédonie au RIMaP/NC.
- 2001 : une compagnie TTA à la Réunion au 2ème RPIMa.
MANŒUVRES / EXERCICES
- 1999 : des observateurs d'artillerie en Slovaquie.
- 2000 : une section d'appui mortiers en Bulgarie.
Historique du 1er RAMa
Il est le lointain héritier des cent Compagnies Franches Ordinaires de la mer créées par le Cardinal de Richelieu en 1622, et destinées au service à bord des bateaux de la flotte française.
Soucieux d'améliorer l'organisation de la marine et des Troupes de Marine en particulier, Richelieu créé en 1626 le régiment " La Marine " à partir de quelques compagnies Ordinaires.
C'est ce régiment qui prend notamment part, avec d'autres troupes, au siège de La Rochelle en 1628, où s'est illustré le cardinal de Louis XIII.
Après la mort de Richelieu, c'est un autre grand ministre, Colbert, qui va s'attacher à mieux organiser la flotte française.
C'est par l'ordonnance de 1669 qu'est créé le régiment " Royal Marine " destiné au service des ports et de la flotte.
Attaché à la Marine depuis sa création, ce régiment passe au ministère de la Guerre en 1671.
Il s'agit là du premier passage des bigors de la Marine à l'Armée de Terre.
En 1692 est fondé le corps royal d'artillerie de la marine. Beaucoup y voient là l'origine officielle de l'artillerie de marine et de fait, du 1er RAMa. En 1803, un régiment est créé au sein du Corps d'Artillerie de la Marine.
Il participe aux guerres napoléoniennes, notamment aux campagnes de Saxe (1813) et de France (1814).
Le régiment s'illustre entre autre à la bataille de LUTZEN (1ere inscription à l'étendard) :
Vainement la masse des cavaliers prussiens de Wingerode va tenter d'enfoncer les carrés formés par les marins de la division Compans qui couvre le village de Starsiedl.
Toutes les charges des escadrons alliés se brisent sur les baïonnettes des artilleurs de marine, dont la conduite les rendra dignes d'être considérés avec ceux de la garde comme les meilleurs soldats de l'armée.
Des régiments d'artillerie de la marine, le 1er est le plus éprouvé.
Il a perdu dans cette bataille un tiers de son effectif.
Le colonel Emond d'Esclevin, son chef de corps, est au nombre des victimes.
En 1838 et 1863, le régiment participe aux campagnes du MEXIQUE (2ème inscription à l'étendard).
En 1854-1855, le régiment prend part à la guerre de Crimée et au siège de SEBASTOPOL (3ème inscription à l'étendard).
En 1870, le régiment forme l'artillerie de la Division de Marine (ou division bleue), qui regroupe 4 régiments d'infanterie de marine.
Celle-ci se couvre de gloire à BAZEILLES (4ème inscription à l'étendard) les 31 août et 1er septembre.
La commémoration des combat de Bazeilles est célébrée chaque année par les Troupes de Marine, dont c'est la fête.
De 1883 à 1885, le régiment s'embarque pour le Tonkin.
Fin 1884, le général Brière de l'Isle a pour objectif de dégager le delta du fleuve rouge des bandes de pirates chinois et des pavillons noirs.
Les opérations ont tout pour être difficiles : dans cette région montagneuse, les Chinois ont construit de nombreux forts protégés depuis les hauteurs.
Toutefois, le régiment d'artillerie de la marine surclasse l'artillerie ennemie et les Français peuvent alors se frayer un chemin jusqu'à SONTAY et LANGSON (5ème inscription à l'étendard).
En 1892, le régiment combat au DAHOMEY (6ème inscription à l'étendard).
En 1894 et 1895, une expédition importante est menée par le général Duchesne contre les tribus Hovas à MADAGASCAR (7ème inscription à l'étendard).
Trois batteries du régiment y participent.
Une opération déclenchée en septembre 1895 pour prendre Tananarive où les Hovas se sont retranchés avec de l'artillerie.
Les tirs de nos batteries permettent de forcer le passage et l'infanterie de marine s'empare de la ville.
En 1900, le régiment devient le 1er Régiment d'Artillerie Coloniale (RAC).
En 1910, l'étendard est décoré de la croix de la Légion d'Honneur.
C'est le premier régiment d'artillerie à recevoir cette décoration.
Au cours de la première Guerre Mondiale, les bigors du 1er RAC participent aux nombreuses batailles de la 2ème Division d'Infanterie Coloniale et notamment aux batailles de CHAMPAGNE (8ème inscription à l'étendard) en 1915 et 1918 et de la SOMME (9ème inscription à l'étendard) en 1916.
Le régiment prend également part à l'offensive du Chemin des Dames de juillet à décembre 1917.
La conduite héroïque des bigors dans des conditions souvent épouvantables vaut au 1er RAC deux citations à l'ordre de l'armée qui se traduisent par l'obtention de la Croix de Guerre 1914-1918 avec deux palmes.
En 1940 le régiment est dissout après l'armistice.
En décembre 1941, le chef d'escadron LAURENT-CHAMPROSAY forme le 1er Régiment d'Artillerie des FFL (RAFFL) à partir des éléments d'artillerie coloniale ralliés au général de Gaulle.
Sous son commandement, le régiment s'illustre à BIR-HACKEIM (10ème inscription à l'étendard) en 1942.
Il appuie les bataillons d'infanterie de la 1ère Division Française Libre en harcelant l'ennemi.
La part du régiment dans le succès du siège est prépondérante.
Suivent les combat d'EL-ALAMEIN (11ème inscription à l'étendard), de Tunisie où le régiment fait sauter le verrou de TAKROUNA (12ème inscription à l'étendard) et d'Italie où le régiment s'illustre au GARIGLIANO (13ème inscription à l'étendard) avant de perdre son chef de corps devenu lieutenant-colonel à la bataille de Radicofani.
Enfin, le 1er RAFFL participe à la prise de COLMAR (14ème inscription à l'étendard) en 1945.
Le régiment est cité trois fois à l'ordre de l'armée et reçoit la Croix de Guerre 1939-1945.
Il est également fait Compagnon de la Libération.
Guerre 1939-1945
En février 1942, la 3ème batterie, commandée par la capitaine GUFFLET, est installée dans le réduit de Bir-Hakeim.
Une partie se trouve dans le quartier des Mamelles au Nord-ouest et l'autre à l'ouest.
Le 27 mai, elle ouvre le feu au Nord-est sur des éléments ennemis avancés.
Le 10 juin, c'est le repli.
Le capitaine GUFFLET est tué d'une balle en plein cœur au moment où il dit au chef d'escadron Laurent Champrosay : " toutes les balles ne tuent pas ".
Le régiment continue le combat en Tunisie.
Début mai, il arrive face au massif de Takrouna.
La batterie intègre un détachement de poursuite qui entre en action au moment où les allemands décrochent et qui parachève leur déroute par une opération de " nettoyage ".
Les allemands lancent une violente offensive en janvier 1945 pour reprendre Strasbourg en massant des troupes dans la poche de Colmar.
Le 7, l'attaque allemande, menée par la 198ème division d'infanterie et la brigade blindée " Feldhernhalle " arrive au sud de Strasbourg, dans le secteur de Rossfeld et d'Herbsheim.
Dans ce dernier village se trouve la 3ème batterie en position avec ses quatre pièces de 105 HM2, commandée par le sous-lieutenant RAVIX, le capitaine RIVIE étant en liaison avec le BM21.
L'affrontement débute à 10 h.
Les observatoires isolés signalent par radio la manœuvre de chars allemands de 60 t, les Koenigstiger (tigre royal), armés de canons de 88, dernière création et orgueil des corps blindés allemands.
Pendant 4 jours les combats sont acharnés.
Le 1er jour, deux pièces sont mises hors service dès la 1ère demi-heure.
Il y a déjà 5 tués dont 2 adjudants et 15 blessés.
L'aspirant CANY, peu après, réussit à abattre un char allemand et à toucher un transport de troupes semi-chenillé.
Les chars allemands décident de reculer et appuient une attaque d'infanterie qui ne sera arrêtée qu'à 60 m des pièces.
A 4 h du matin, la batterie subit une violente attaque.
Le PC doit être évacué, le combat se fait maison par maison.
Pendant 3 jours, le village d'Herbsheim est attaqué mais la position reste intacte.
Le courage et l'efficacité de la batterie sont récompensés par une citation à l'ordre de la division par le général de brigade GARBAY, commandant la 1ère DFL :
" En position avancée à Herbsheim a subi aux côtés de l'infanterie, le 7 janvier 1945, l'assaut des troupes allemandes.
Attaquées à 9 heures par un bataillon d'infanterie ennemie appuyée par 13 chars, a détruit un char tigre et un transport de troupes semi-chenillée.
Au cours d'un combat acharné a eu successivement trois pièces sur quatre détruites par l'ennemi .
Malgré ses pertes s'élevant à quatre tués et 18 blessés, a réussi à briser l'attaque ennemie devant les barbelés, placés à 150 m de la batterie en débouchant à 0 sur l'assaillant et en se servant de ses mitrailleuses de 12,7 mm tandis que les servants valides des pièces détruites tiraient sans arrêt au fusil."
Source : https://www.birhakeim-association.org/
Il n'a jamais failli devant l'ennemi , il a été dissout par des Politiques véreux , pour faire des économies de bout de chandelle .
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
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Athos79 modérateur
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Sujet: Re: Cela s'est passé le 30 juin - Chronique culturelle - Histoire. Jeu Juin 30 2022, 20:52
MERCI JP. pour ce super complément d'infos sur ce régiment dissout pour comme tu dis économiser des
ronds de carottes et réduire de façon drastique nos forces armées -