- Citation :
- « …Tom Morel était habité par les flammes d’un brasier intérieur qui le brûlait. Sa quête éperdue de la vérité reposait sur un désir confus et fougueux d’absolu, et sur la certitude que son idéal valait — et exigeait — tous les sacrifices. Sa vie fut une cavalcade effrénée, mais toujours sur les cimes de l’Honneur… »
(Jean-René Van Der Plaetsen, « La nostalgie de l’honneur »).
Les 27, 28 et 29 mai, alors que je me trouvais à Luxembourg, cette ville coffre-fort si chère aux européistes forcenés qui viennent y pratiquer « l’optimisation fiscale » (doux euphémisme pour définir la fraude fiscale légalisée) la gauche et l’extrême-gauche se donnaient rendez-vous sur le plateau des Glières. Ce désormais traditionnel « Rassemblement des Glières », était organisé par le collectif « Citoyens résistants d’hier et d’aujourd’hui ». Parmi les invités, on retrouvait, entre autres, Philippe Poutou. Rappelons, juste pour mémoire, que c’est le même Philippe Poutou, qui, en 2017, se déclarait favorable à la suppression du défilé militaire du 14 juillet. Autres invités : Alain Coulombel, d’« Europe Ecologie-Les Verts » et François Ruffin, député de « La France Insoumise »…
Ce rendez-vous des gauches les plus sectaires, devenu incontournable, attire tout le gratin de l’anti-France. En 2019, Gaspard Glanz, condamné pour avoir fait un doigt d’honneur à deux policiers, avait été accueilli en héros et acclamé à la tribune. L’an dernier, l’annonce de la venue de l’activiste racialiste Assa Traoré avait suscité l’indignation légitime de nombreux élus locaux.
Michel Audiard disait : « les cons, ça ose tout ; c’est même à ça qu’on les reconnaît ». On peut en dire autant des « planches pourries » ; elles osent tout, et personne – ou presque – ne s’indigne.
Comment ces gens-là osent-ils s’accaparer le symbole des Glières ? De grâce, pas eux !!!
Cette occupation d’un site hautement marqué par l’histoire en dit long sur le pourrissement – moral et mental – de notre pays. Je me souviens qu’en 1997, le préfet de Haute-Savoie en personne, Bernard Coquet, avait missionné une centaine de gendarmes pour interdire l’accès du site à Jean-Marie Le Pen, qui voulait y déposer une gerbe et, pour se rendre sur place, était accompagné par le fondateur de « l’Armée Secrète »(AS), le général Jean Vallette d’Osia.
Je sais bien que les Français connaissent mal leur histoire, et qu’on leur inculque, depuis plus de 70 ans, que le fascisme est à leur porte, mais je crois utile de rappeler que, selon le témoignage de Michel de Camaret, Jean-Marie Le Pen a tenté, à 16 ans, de rejoindre le maquis de Saint-Marcel ; au début des années 1950, il arrêtait ses études pour suivre un peloton d’EOR puis, sous-lieutenant, optait pour le 1er Bataillon Etranger de Parachutistes et servait en Indochine ; en 1956, il abandonnait son mandat de député pour aller servir comme lieutenant, toujours chez les paras-Légion, en Algérie. Il a participé à l’Opération « Mousquetaire » à Suez, fin 1956, puis à la bataille d’Alger début 1957.
Les hommes politiques capables de mettre leur peau au service de leurs idées sont suffisamment rares pour qu’on respecte les gens comme Jean-Marie Le Pen ou Jacques Peyrat.
Rappelons aussi que le père de Jean-Marie Le Pen, marin-pêcheur, président des anciens combattants et conseiller municipal de La Trinité-sur-Mer, a sauté sur une mine allemande avec son bateau en 1942. Son fils, devenu pupille de la Nation à 14 ans, aurait pu se faire réformer, comme… tant d’autres (qui votent en général très majoritairement à gauche).
Il y a quelques années, je suis allé aux Glières et ceci m’a inspiré un livre (1). C’était le samedi 21 mai 2016, à l’occasion du congrès annuel de « l’Union Nationale des Parachutistes ». À bord d’un convoi de 11 cars, nous nous sommes rendus à la « Nécropole nationale de Morette » : 800 paras de tous âges – bien que la moyenne soit assez élevée – anciens d’active, de réserve ou appelés du contingent, venus rendre un hommage aux combattants des Glières. « Cérémonie empreinte d’une grande dignité » dira le journal local : musique assurée par la fanfare du 27ème BCA, dépôts de gerbes, « Marseillaise » vibrante, suivie des « Allobroges », chant de tradition des Chasseurs Alpins, puis du « Chant des partisans » (Paroles – datant de mai 1943 – de Joseph Kessel et Maurice Druon).
Ensuite, le général Bachelet, président de « l’Association des Glières », fit l’historique du maquis. Un beau discours, martelé avec force et conviction ! Mais, hélas, un discours imprégné par le « politiquement correct ».
Un prêche prônant le « vivre ensemble », l’amalgame – parfaitement réussi, selon l’orateur – entre communistes athées, républicains espagnols, francs-maçons et catholiques. Un discours « long comme un jour sans pain » que nous avons écouté religieusement, au garde-à-vous, béret rouge sur la tête, sous un soleil de plomb. Deux rangs derrière moi, cependant, un vieux para a bougonné :
« Faut pas pousser, tout est bidon dans cette histoire… ». C’est ce coup de gueule d’un ancien qui m’a donné envie de creuser le sujet. Le maquis des Glières est l’un des plus connus, et il fut l’un des premiers à tomber. Je vais donc essayer de résumer brièvement son histoire car je veux rendre hommage à son chef et aux maquisards des Glières morts pour la France. J’invite mes lecteurs qui voudraient approfondir le sujet à se reporter aux ouvrages cités à la fin de mon article.
Situé sur le plateau des Glières, dans le massif des Bornes (Haute-Savoie), et créé par l’Armée Secrète le 31 janvier 1944, le maquis des Glières était commandé par l’ex-officier d’active Tom Morel et encadré par des anciens du 27ème BCA (Bataillon de Chasseurs Alpins) d’Annecy.
Théodose Morel dit Tom Morel, né le 1er août 1915 à Lyon, était fils d’un industriel lyonnais. Il est issu de la grande bourgeoisie catholique et maurrassienne d’avant-guerre. Il entre à Saint-Cyr en 1935. À sa sortie, en 1937, nommé sous-lieutenant, il choisit le 27ème BCA d’Annecy. Chef de la section d’ «éclaireurs skieurs» du BCA, il en fait un instrument de combat de premier ordre.
Deux jours après l’entrée en guerre de l’Italie, le 12 juin 1940, il se distingue dans la bataille des Alpes : Il fait cinq prisonniers et s’empare d’un matériel important. Il est décoré de la Croix de Guerre et décroche sa première citation. Blessé le 18 juin, il reste à la tête de sa section. Les 20 et 22 juin, il se bat près du col du Petit-Saint-Bernard où il contraint les troupes italiennes à se replier. Cité une seconde fois, il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur : il n’a que 24 ans !
Il sert ensuite dans l’armée d’armistice, à Annecy, sous les ordres du commandant Vallette d’Osia et, avec lui, participe au camouflage d’armes et de matériel. En 1941, il est instructeur à Saint-Cyr, alors repliée à Aix-en-Provence, où il encourage ses élèves à entrer dans la Résistance.
Après l’invasion de la Zone Sud, en novembre 1942, Tom Morel entre dans la Résistance en Haute-Savoie où il retrouve le commandant Vallette d’Osia, chef de l’Armée Secrète (AS) pour ce département. Il va alors s’attacher, avec le capitaine Maurice Anjot, à organiser l’AS dont le nombre de volontaires se multiplie après la mise en œuvre du STO.
En septembre 1943, le commandant Vallette d’Osia est arrêté par les Allemands. C’est le capitaine Henri Romans-Petit qui lui succède en Haute-Savoie. Il nomme Tom Morel chef des maquis du département. La fonction de « refuge » du plateau des Glières s’impose très vite en raison de la proximité de la Suisse où peuvent s’abriter des militaires en fuite, des juifs ou des résistants.
En fait, le plateau est occupé depuis l’arrivée des premiers réfractaires au STO en février 1943, et, grâce à un agent secret britannique, Peter Churchill, un premier parachutage a lieu le 21 mars 1943. Le plateau est ensuite homologué comme zone de parachutage d’armes par une mission franco-britannique composée d’un officier anglais (le Lt-colonel Heslop) et d’un officier français (le capitaine Rosenthal), ce dernier, représentant de la « France Libre », convainc, début février 1944, les chefs départementaux de l’Armée Secrète d’y établir une base pour harceler les Allemands lors du débarquement (et, accessoirement, de prouver aux Alliés que la Résistance, sous la direction de De Gaulle, est en capacité de mener des actions de grande envergure).
Le 31 janvier 1944, Tom Morel s’installe sur le plateau avec 120 maquisards. À la fin février, il a sous ses ordres environ 300 hommes qu’il a organisés en trois compagnies. Ils sont bientôt rejoints par deux groupes de FTP (qui veulent des armes), par une cinquantaine de républicains espagnols et par des réfractaires au STO qui constituent la majorité des troupes (et qui n’ont aucune formation militaire). Tom Morel s’illustre par ses talents de chef et d’entraîneur d’hommes venus d’horizons sociaux et politiques très divers. Il adopte la devise « vivre libre ou mourir » et instruit son bataillon pour en faire une unité opérationnelle en vue des combats de la Libération.
À partir de la mi-février 1944, ils sont assiégés par des Gardes Mobiles, des Groupes Mobiles de Réserve (GMR) et des miliciens français qui entendent mener une opération strictement française.
Le 2 mars, Tom Morel décide une opération-commando contre l’hôtel Beau Séjour à Saint-Jean-de-Sixt où sont cantonnés des GMR. Trente d’entre eux sont faits prisonniers.
Ils doivent servir de monnaie d’échange contre Michel Fournier, étudiant en médecine (et médecin auxiliaire du maquis), arrêté au Grand-Bornand quelques jours plus tôt. Les prisonniers sont libérés, mais, malgré l’accord donné par l’intendant de police d’Annecy, Michel Fournier reste détenu. Tom Morel décide alors de mener une opération contre l’état-major du GMR à Entremont.
L’officier de paix Couret, commandant du GMR par intérim, n’ayant pas respecté ses engagements à l’égard de la Résistance. Le chef du GMR, le commandant Lefebvre, arrivé le 7 mars, refuse toute discussion avec le maquis. Plus d’une centaine d’hommes participent à l’opération dans la nuit du 9 au 10 mars 1944. Un des groupes, commandé directement par Tom Morel, réussit à prendre l’hôtel de France, siège des GMR. Les maquisards désarment leurs prisonniers. Une violente discussion s’engage entre Tom Morel et le commandant Lefebvre, chef du GMR. Ce dernier sort de sa poche un revolver – on n’avait pas songé à le désarmer – et tire à bout portant sur Tom Morel qui s’effondre, tué sur le coup d’une balle en plein cœur. Le commandant Lefebvre est abattu par un des hommes de Morel. Tom Morel est mort pour la France, dans la nuit du 9 au 10 mars 1944.
N’en déplaise à l’extrême-gauche, Théodose Morel était un catholique de droite, comme l’était aussi Honoré d’Estienne d’Orves, catholique et royaliste, l’un des premiers résistants, fusillé par les Allemands le 29 août 1941. Son avocat avait obtenue sa grâce mais, le 22 juin 1941, l’URSS entrait en guerre à la suite de la rupture du pacte germano-soviétique et les communistes français passaient de la collaboration à la Résistance : Le 21 août 1941, le communiste Pierre Georges — le futur colonel Fabien — assassinait de deux balles dans le dos un aspirant de la Kriegsmarine, Alfons Moser, au métro Barbès. En représailles, 100 otages seront exécutés dont d’Estienne d’Orves, le 29 août 1941 au Mont-Valérien, avec Maurice Barlier et Jan Doornik.
Mais revenons à la fameuse « bataille » des Glières : Le maquis des Glières est, officiellement du moins, le premier grand maquis à avoir affronté les Allemands le 26 mars 1944.
Ce jour là, l’histoire a retenu que 500 maquisards, mal armés et sans armes lourdes, ont tenu tête à 12 000 Allemands (le maquis aurait tué 400 Allemands et en aurait blessé 300).
L’histoire est belle, la geste héroïque, la fin émouvante mais tout ou presque est faux ; c’est un mythe forgé par le gaulliste Maurice Schumann pour contrebalancer la propagande de Philippe Henriot sur « Radio-Paris ». Maurice Schumann omettait de mentionner que le plateau avait été évacué la veille de l’attaque allemande. Henriot, de son côté, prétendait que la bataille avait eu lieu uniquement entre miliciens et maquisards.
Ce récit a été démythifié en 1975 par l’historien Jean-Louis Crémieux-Brilhac qui a écrit (1) :
« Les chiffres de 400 morts et 300 blessés sont sans commune mesure avec la réalité des pertes allemandes. Ils sont empruntés à un télégramme envoyé à Londres par le capitaine Rosenthal (dit « Cantinier »), représentant de la France Libre. »
Devant l’échec des forces françaises, les Allemands décident d’intervenir avec plus de 4000 hommes, de l’artillerie et de l’aviation. Le 12 mars, l’aviation allemande bombarde des chalets et la Milice tente quelques assauts, mais sans succès. La Wehrmacht déclenche alors l’opération « Hoch-Savoyen » (Haute-Savoie). Pour le capitaine Anjot, la raison commanderait de se replier pendant qu’il en est encore temps. Cependant, à l’initiative de la « France Libre », un duel sur les ondes oppose « Radio Londres » à « Radio Paris » au sujet du maquis des Glières.
Il acquiert une renommée internationale et devient un élément majeur de la guerre psychologique menée pour conquérir l’opinion. C’est pourquoi Anjot décide de se battre afin de sauvegarder l’honneur, mais en tentant d’épargner le plus possible la vie de ses hommes.
Le dimanche 26 mars 1944, trois bataillons de chasseurs de montagne de la Wehrmacht (le quatrième demeurant en réserve), ainsi qu’un groupement formé de Miliciens, de GMR, de Gardes Mobiles français, se préparent à attaquer le plateau. Tandis que l’aviation incendie une dizaine de chalets, les Allemands envoient deux sections à l’attaque pour tâter le dispositif de défense adverse : la première est repoussée (à Lavouillon), mais la seconde, dans un secteur moins facile à surveiller (Monthiévret), parvient à tourner un avant-poste et à obliger les maquisards à se replier.
Deux maquisards sont tués et plusieurs sont blessés, dont un grièvement.
Quand il apprend que les Allemands ont ouvert une brèche, le capitaine Anjot, qui estime l’honneur sauf, ordonne l’exfiltration du bataillon le 26 mars 1944 à 22 h. Ainsi, bombardés par la Luftwaffe, pilonnés par l’artillerie allemande, les défenseurs, après un baroud d’honneur, évacuent le plateau dans la nuit du 26 au 27 mars 1944. Le lendemain, les Allemands donnent l’assaut mais le plateau a été évacué. La « grande bataille du 26 mars » aux Glières n’a donc jamais eu lieu !
Néanmoins, dénoncés par des « collabos », les maquisards subiront de lourdes pertes. Sur 450 maquisards encore présents le 25 mars, les deux tiers sont faits prisonniers. Environ 120 mourront sous la torture, fusillés ou déportés comme francs-tireurs et « terroristes ».
Les blessés trouvés sur place seront abattus. De leur côté, les Allemands n’ont à déplorer que sept blessés (dont quatre par accident) et trois tués sur le plateau ou ses environs. L’événement connaît pourtant un immense retentissement dans la guerre des ondes entre Vichy et Londres.
Maurice Schumann déclare à la BBC le 6 avril 1944 : « Héros des Glières, quelle est votre plus belle victoire ? …Pour tout dire, d’avoir déjà ramené Bir-Hakeim en France ».
Selon Crémieux-Brilhac, « les pertes allemandes ont été légères. Un tué (accidentellement) et quelques blessés.» D’après Henri Amouroux(2), « des 13 soldats morts le 26 mars et ensevelis aujourd’hui à Dagneux (cimetière militaire allemand pour le sud-est de la France), un seul, Kurt Piler, né le 24 août 1914, a été primitivement enterré à Annecy, tous les autres ayant été enterrés dans des lieux éloignés des Glières… ». Claude Barbier(3) déclare que, la presse vichyste ayant donné une image négative du maquis des Glières, un récit épique aurait été construit par la « France Libre » (« Radio Londres » et « Radio Alger ») afin de contrecarrer les attaques collaborationnistes.
Le 29 mars 1944, Jean Rosenthal donne à la radio un bilan chiffré des tués des Glières : ce bilan est totalement faux !
Les pertes sont maintenant connues : Maquisards tués par les Allemands : 20. Maquisards tués par la Milice : 18 (dont 9 FTP). Fusillés par les Allemands : 50. Fusillés par la Milice : 16. Morts en déportation : 16, auxquels il faut ajouter 14 « sédentaires » non maquisards.
Pertes du côté allemand : 1 tué le 27 mars (et 2 autres, par accidents d’armes, les 24 et 30 mars).
Maurice Schumann et Jean Rosenthal ont parlé, l’un comme l’autre, d’une éclatante victoire du maquis des Glières et tout le monde a fait semblant d’y croire. Dans les années d’après-guerre, pour restaurer l’image de la France combattante, naît le mythe d’une France entière résistante, incarnée, entre autres, par le « combat héroïque » des Glières. De 1945 aux années 60, de Gaulle a voulu entretenir le mythe du maquis des Glières. Un « roman national gaulliste » a été créé de toutes pièces et a suscité des récits parfois imaginaires.
Le 22 septembre 1944, les anciens des Glières se réunissaient sous la présidence de Louis Jourdan afin de créer « l’Association des rescapés des Glières » (4).
Le 4 novembre 1944, de Gaulle en personne se rendait à Morette mais la « Nécropole nationale » sera inaugurée le 25 mai 1947 par le président Vincent Auriol. Au plan national, c’est le discours vibrant d’André Malraux, lors de l’inauguration du monument d’Emile Gilioli, le 1er septembre 1973, qui a considérablement renforcé le mythe. Ainsi s’écrit l’histoire !
Même si le plateau des Glières n’a pas été le lieu de la première bataille de la Résistance, des hommes y ont résisté avec courage et certains ont été tués (parfois après avoir été torturés) : au total 120 maquisards sur 450. Ces morts méritent notre respect et non une récupération honteuse par les descendants de gens qui ont d’abord pactisé avec le nazisme, jusqu’à la rupture du pacte germano-soviétique, et qui sont, pour beaucoup, responsable des purges sanglantes de la Libération, cette époque sombre appelée l’« épuration » à laquelle j’ai consacré un chapitre dans mon livre « Mythes et Légendes du Maquis ». J’y reviendrai dans un prochain article.
Eric de Verdelhan09/06/2022