Centre d'entraînement aux actions en zone urbaine - 94e régiment d'infanterie

Trottoirs, éclairage publique, portes et volets qui claquent, vrais-faux blessés... Le Centre d'entraînement aux actions en zone urbaine - 94e Régiment d’infanterie (CENZUB-94eRI) offre une scénographie proche du réel. L’unité a pour mission de s'emparer de la ville. Les fantassins évoluent aux côtés des sapeurs, un char Leclerc arrive en renfort. En face, des militaires en treillis noir : la force adverse (FORAD). Échanges de tirs, avancée du blindé... sous l'œil averti des instructeurs. L'exercice fini, ils exposent leurs remarques aux stagiaires. Plus tard, un bâtiment tenant lieu d'hôtel est pris d'assaut. Une Gazelle Viviane vient en appui du renseignement. Des tirs d'artillerie fumigène font écran sur les cibles.

Histoire

En 2004, le CENZUB-94e RI est créé sur le camp militaire de Sissonne dans l’Aisne (02) et débute la construction des sites d’entraînement. Il reçoit la garde du drapeau du 94e RI le 28 juin 2006. Le 11 septembre 2006 le CENZUB accueille les premières unités en rotation de préparation opérationnelle. Le 1er juillet 2013 il prendra officiellement l’appellation de CENZUB – 94e régiment d’infanterie

Organisation

Organisation 
Le CENZUB-94e RI est composé d’un Etat-major et de trois compagnies ; la 1ère compagnie FORAD est une unité élémentaire interarmes. Elle représente les différents types d’adversaires auxquels les unités sont susceptibles d’être opposées en mission extérieure. Véritable outil pédagogique, elle est dirigée lors des exercices. La deuxième compagnie est composée du groupe entraînement, des instructeurs AZUR ainsi que de la cellule tir. Et la compagnie de commandement et logistique regroupe des militaires et civils de tous les services du CENZUB-94e RI et se compose de huit sections entièrement tournées vers le soutien des unités en rotation au CENZUB-94e RI. Au total c’est plus de 400 militaires et civils qui travaillent au centre.

Moyens

Sur les 6 000 hectares du camp de Sissonne on retrouve trois principaux sites d’instruction : 
[list="box-sizing: inherit; --xl-size:var(--xl-base); margin-right: 0px; margin-left: 0px; margin-block-end: var(--xl-block); margin-block-start: var(--xl-block); padding-right: 0px; padding-left: 0px; counter-reset: li-counter 0; list-style-type: var(--ol-type); padding-inline-start: var(--ol-start); color: rgb(58, 58, 58); font-family: Marianne, arial, sans-serif; font-size: 16px; background-color: rgb(255, 255, 255);"][*] Beauséjour, le village de combat dont l’environnement opérationnel y est très réaliste. On y retrouve un bidonville, un hameau défensif et un MAASTAC (module d’acquisition des savoir-faire techniques et tactiques).

[*] Jeoffrécourt, la ville de combat d’une superficie de 1 km² et d’une capacité de 5 000 habitants. Sa construction a débuté en 2008 pour se terminé en 2012. Le site a vocation à être équipé avec un système complet de simulation instrumentée. Deux zones pavillonnaires ont été construites, un centre-ville, une zone moderne ainsi qu’une zone industrielle.

[*] Le complexe de tir en zone urbaine, dit CT ZUB, où on effectue des tirs spécifiques à balles réelles allant du niveau individuel au niveau section de combat. 

[/list]






Dans cette vidéo, retrouvez nos soldats du 16e bataillon de chasseurs à pied (16e BCP) qui s'entraînent au combat en zone urbaine au sein du centre d'entraînement aux actions en zone urbaine (CENZUB) du 94e régiment d'infanterie (94e RI).
Au CENZUB-94e RI, les unités s’exercent à maîtriser la complexité de ce milieu. Infrastructures modernes, simulations réalistes, spécialistes dédiés à la formation des combattants. Engagé au centre pour deux semaines, le 16e BCP va affronter l'adversaire redoutable qu’est la Forad.
La Forad est une compagnie interarmes appartenant au CENZUB. Ils s’y entraînent tous les jours. Ils y effectuent des rotations annuelles pour se mettre à la place des entrainés. L’humilité est de rigueur pour appartenir à cette unité : il faut laisser perdre pour faire gagner. Elle acquiert sa maîtrise par la répétition des exercices et la diversité des rotations car aucune ne se ressemble.
Durant la semaine d’instruction, les sections du 16e BCP jouent chaque combat au moins deux fois. Lors du premier, le chef de section est dissocié de la manœuvre et est autorisé à se déplacer. Une occasion unique pour le chef d’observer en direct comment ses ordres sont répercutés et la qualité des comptes rendus radio de ses subordonnés, dont l’exactitude est primordiale.
Le combat AZUR oblige à commander sans liaison visuelle. Les chefs de groupes sont alors les yeux des chefs sur le terrain. Si la victoire en zone urbaine repose sur la coordination, une chose est sûre : après une rotation au CENZUB-94e RI, on ne voit plus la ville de la même manière.

C'est comme au Camp Militaire de Caylus dans le Tarn et Garonne ,le 17e Régiment du génie parachutiste s'entraînés pour partir au pays de l'Afghanistan.......Et autres .
Je sais aussi que l'on forme des Militaires de rang 11ème Brigade Parachutiste.