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Sujet: Corée, nos soldats oubliés . Ven Avr 15 2022, 20:40
Corée, nos soldats oubliés
Entre 1950 et 1953, des soldats français ont participé à la guerre de Corée - conflit le plus meurtrier de la «guerre froide» que se livrent Américains et Soviétiques au lendemain de la Seconde Guerre mondiale - qui oppose la Corée du Nord, communiste, à la Corée du Sud.
Qui s'en souvient aujourd'hui ?
Certes, ils ne sont au départ qu'un millier de volontaires à intégrer une unité d'infanterie des forces des Nations unies, le bataillon français de l'ONU.
Mais il est vrai que le pays a fort à faire avec le conflit en Indochine...
Ce ne sont alors que des vétérans de la Seconde Guerre, des repris de justice, des hommes en mal d'amour ou des aventuriers qui composent l'unité, mais ils sont prêts à en découdre.
Traités d'assassins en France par les sympathisants communistes, ils embarquent à Marseille pour la Corée au cours de l'été 1950.
La «croisière» dure plus d'un mois et l'optimisme est de rigueur .
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Sujet: Re: Corée, nos soldats oubliés . Ven Avr 15 2022, 21:35
En avril 1951, il y a plus de 70 ans, le BF ONU franchissait le 38e parallèle, ligne de démarcation entrele Nord et le sud. Le mois de février a vu le bataillon participer à la bataille de Twin Tunnels auprès de la 2nd Infantry division ’’Indian head’’. Fin avril c’est la bataille de Putchael. Pour commencer, je vais faire un résumé de Twin Tunnels après avoir lu le chapitre et tapé le texte.
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Sujet: Re: Corée, nos soldats oubliés . Ven Avr 15 2022, 23:14
Pour se familiariser avec les noms, l’organigramme simplifié du BF ONU.
Commandant les FF Françaises ONU : Lieutenant-colonel Raoul Magrin Verneret ditMonclar Il a commandé la 13e DBLE qui s'est distinguée à Narvik. Pour commander le BF ONU, de général d’armée il ’’redescend’’ au grade de lieutenant-colonel. A l’épaule, il arbore l’insigne de la 2 DIUS ’’ Indian head ’’ à laquelle était rattaché le BF ONU.
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Sujet: Re: Corée, nos soldats oubliés . Ven Avr 15 2022, 23:23
Bataillon Français de l’ONU Chef de bataillon, commandant Le Mire 1ere compagnie, capitaine de Castries 2ème compagnie, capitaine Huschard 3ème compagnie, lieutenant Baxerres ROK , unité de soldats sud coréens (Republic of Korea), capitaine Goupil
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Sujet: Bataillon français de l'ONU . Ven Avr 15 2022, 23:32
Bataillon français de l'ONU
Le monument en mémoire du Bataillon Français de l’ONU en Corée , avec les noms gravés sur son socle
Le bataillon français de l'ONU (BF/ONU) fut un bataillon d'infanterie formé de militaires volontaires de l'armée française et de l'Union française issus de toutes les armes et des réserves qui intervint pendant la guerre de Corée (1950-1953).
Il est de très loin la principale composante des forces françaises dans la guerre de Corée.
Il fut envoyé par le gouvernement pour représenter la France dans les forces terrestres multinationales (constituées de contingents d'une vingtaine de pays, dont une grande partie en provenance des États-Unis) mandatées par le Conseil de sécurité des Nations unies dans sa résolution 83 du 27 juin 1950.
Historique
Baraquement du bataillon français de l'ONU.
Le 25 août 1950, le gouvernement dirigé par René Pléven, pendant la présidence de Vincent Auriol, organise la formation d'un bataillon formé de volontaires issus de régiments métropolitains, d'outre mer et des réserves dont le premier élément sera créé au camp d’Auvours (Sarthe) en septembre 1950. Le bataillon embarqua à Marseille le 25 octobre et débarqua à Fusan (Pusan) le 29 novembre 1950 pour être intégré au 23rd Infantry Regiment de la Second (Indianhead) Infantry Division des États-Unis.
Ses 1 017 hommes étaient organisés en une compagnie de commandement, trois compagnies de combat et une compagnie de blindés. Les compagnies de combat étaient divisées en trois sections, chacune disposant d’une mitrailleuse de calibre .50 BMG et de trois mitrailleuses automatiques Browning, ainsi que d’une section de soutien munie de deux mortiers de 60 mm et de deux canons sans recul de 57 mm. La compagnie de blindés était composée d’une section de combat dotée de huit mitrailleuses de calibre 12,7 mm et d’une autre section de combat dotée de quatre canons sans recul de 75 mm. Une unité de remplacement forte de quatre cents hommes venait compléter ce déploiement.
Ses compagnies se composaient de profils particuliers : la première accueillait principalement des vétérans des troupes coloniales, la deuxième des vétérans de l’infanterie métropolitaine et la troisième, des parachutistes et d’anciens légionnaires. Des artilleurs et des spécialistes formèrent la compagnie de commandement, et la compagnie de blindés attira des recrues aux compétences particulières. La composition différente des compagnies apporta un motif de compétition entre elles, ce qui incita les soldats à se dépasser1.
Afin d'adapter ses effectifs au format américain de Regimental combat team qui est celui du 23e Régiment d'infanterie US, dans lequel il est intégré, le bataillon français créera une compagnie mixte comprenant des soldats coréens ROK (Republic of Korea) avec un encadrement français.
Il fut de tous les principaux combats jusqu'à la fin des hostilités, de leur baptême du feu à Wonju aux batailles de Twin Tunnels, Chipyong-ni et bataille de Crèvecœur (Battle of Heartbreak Ridge).
Le bataillon français de l'ONU a perdu au combat 269 volontaires français et 18 Coréens intégrés au bataillon tués2, 1 350 blessés (dont certains à plusieurs reprises), 12 prisonniers de guerre et 7 portés disparus.
Au total, 3 421 Français se sont succédé dans les rangs du BF/ONU.
Le 23 juillet 1953 l'armistice est signé à Panmunjon.
Le 23 octobre 1953, le bataillon français quitte les forces de l'ONU et embarque à Incheon pour l'Indochine.
Principaux combats
Deux militaires français sur le champ de bataille.
Situation militaire antérieure
Le 25 juin 1950, les Forces armées de la Corée du Nord (In min gun), puissamment armées, envahissent sans préavis le territoire de la Corée du Sud.
C'est le début de la guerre de Corée.
Devant la supériorité écrasante de l'adversaire, les Forces armées de la République de Corée - baptisée ROK (Republic Of Korea) - dépourvus de moyens lourds et de blindés, perdent le combat.
Le 26, le Conseil de sécurité de l'ONU réuni en toute hâte prend une résolution appelant ses membres à fournir "toute l'assistance qui s'avèrera nécessaire" à la Corée du Sud.
Le 1er juillet les premiers éléments de la 24e Division américaine stationnée au Japon débarquent en Corée. D'autres troupes alliées commencent à arriver. Mais les forces communistes du Nord continuent à déferler, écrasant tout ce qui offre une résistance organisée.
Début août, le blocus naval de la Corée est total.
L'aviation alliée embarquée ou opérant depuis le Japon a déjà effectué plus de 10 000 missions de bombardement ou de soutien. Le front se stabilise enfin sur un périmètre de 160 sur 80 km accroché dans une boucle du fleuve Nakdong : le « périmètre de Pusan », autour de ce grand port du sud par où se déversent continuellement troupes et matériels.
Le 15 septembre 1950, le plan 100, ou opération Chromite, imaginé par le général Douglas Mac Arthur, est déclenché : une impressionnante force amphibie débarque à Inchon, près de Séoul, 300 km plus au Nord, coupant les lignes de ravitaillement des forces communistes.
Les troupes de l'ONU passent à la contre-offensive. C'est la remontée vers le Nord. En deux semaines, les troupes de l'ONU et les ROKs s'emparent de Suwon et du terrain d'aviation de Gimpo.
Le fleuve Han est franchi et Séoul reconquise le 26 septembre. Les armées du Nord refluent en masse.
Le 9 octobre, l'ONU donne son accord tacite pour une mission vers le Nord.
Le 17 octobre la 2e Division américaine, arrivée en Corée depuis le 31 juillet, franchit le 38e parallèle nord et entre à Pyongyang.
Le 20 octobre, une seconde force amphibie débarque à Wonsan sur la côte Est, où les ROKs l'ont précédée dans leur rapide avancée.
Fin octobre, les services de renseignements alliés savaient que l'Armée populaire de libération chinoise avait déjà amassé 316 000 soldats à la frontière en vue de venir soutenir l'armée de Corée du Nord.
L'ONU interdira toute intervention aérienne sur le sanctuaire mandchou en territoire chinois. Le 23 novembre, l'ensemble des forces alliées progresse sur trois axes en direction du Yalu et font pression aux frontières mandchoues et soviétiques.
Dans la nuit du 24 au 25 novembre, 500 000 combattants chinois attaquent violemment le Xe corps d'armée des États-Unis à l'ouest et les forces ROKs et des Nations unies à l'est. Plus de 100 000 combattants des Nations unies refluent vers le Sud en direction des ports de Wonsan et de Hungnam d'où ils seront évacués par l'US Navy. Séoul retombera aux mains des communistes fin décembre...
Le BF/ONU arrive
C'est dans ces conditions que, arrivé le 29 novembre 1950 à Pusan, le bataillon Français de l'ONU rejoint ses cantonnements à Daegu pour une période d'entraînement et d'instruction d'un mois et recevoir ses équipements. Intégré le 15 décembre au 23rd Infantry regiment US, qui fait partie de la 2e Division d'infanterie US, il est engagé dans les violents combats en cours dans cette guerre de mouvement le 25 décembre.
7 janvier 1951: à Wonju, le BF/ONU reçoit mission de couvrir le flanc de la 2e Division en retraite. Cinq jours de combats ininterrompus allant jusqu'au corps à corps, les armes étant gelées.
1er et 2 février: encerclés à Twin tunnels, le 3e bataillon du 23e RI US et le BF/ONU résistent victorieusement à la 125e Division chinoise. Ce fait d'armes vaut au BF/ONU sa première Citation présidentielle américaine.
3 au 16 février: le 23e RI US (dont le BF/ONU) s'empare de Chipyong-ni à plus de 35 km en avant des points de résistance de la 8e Armée et, après trois jours d'encerclement (13 au 16 février), permet la relance d'une contre-offensive. Ce nouveau fait d'armes vaut au bataillon français sa première citation à l'Ordre de l'armée française et sa deuxième Citation présidentielle américaine.
3 au 5 mars : la prise de la cote 1037 par le BF/ONU ouvre la route d'Honchon et de Chuchon à la 2e DI dans le cadre de l'offensive alliée d'hiver.
6 avril : le BF/ONU franchit à son tour le 38e parallèle et, le 8, arrive le premier aux réservoirs de Hwachon.
16 au 23 mai : la 2e Division d'infanterie parvient à briser l'offensive chinoise de printemps grâce en partie au sacrifice de la Section "Pionniers" du BF/ONU qui y gagne sa deuxième citation à l'Ordre de l'armée française.
Passant à la contre attaque le 23e RI franchit à nouveau le 38e parallèle et le BF/ONU entre le premier à Inje. Ces actions successives valent au bataillon français sa troisième citation à l'Ordre de l'armée française et Citation présidentielle américaine.
Octobre 1951 : après 3 semaines de combats, le 23e RI s'empare au lance-flammes des avancées de la cote 851. À l'aube du 13 octobre, le dernier piton, Crève-cœur (Heartbreak ridge), tombe aux mains de la 2e compagnie du bataillon français (le film documentaire Crèvecœur, sorti en 1955, est basé sur ces évènements). Le commandant de la 2e compagnie, le capitaine Robert Goupil était mort au combat fin septembre.
Consécutivement à l'ouverture des négociations d'armistice à Gaeseong, la guerre de mouvement se transforme en guerre de position. Le BF/ONU continue de prendre part à toutes les actions menées par la 2e DI. Il est en ligne dans le secteur du Triangle de fer tenu par les troupes des Nations unies tandis que Pyongyang est revenu aux mains des communistes.
Hiver 1951 - 1952 : le BF/ONU tient position à Gumhwa.
Juillet - août 1952 : sur White Horse et à T-Bone - Arrow Head, le 23e RI est au centre face à une puissante attaque chinoise en direction de Séoul qui échouera. Plus de 25 000 obus tirés par les automoteurs chinois tomberont en 24 heures rien que sur les positions tenues par les Français. Aux avant-postes, la section de pionniers, submergée et à court de munitions, se battra au corps à corps à coup de pelles. Contrevenant aux consignes, la section d'armes lourdes du BF/ONU se portera spontanément en appui décisif sur son flanc droit au bénéfice du 29e Régiment de la 9e Division d'infanterie coréenne en grande difficulté. Fait exceptionnel, le lieutenant "désobéissant" commandant ladite section d'armes lourdes, se verra, pour son action en faveur des Coréens, décerner la haute décoration "Ordre de mérite militaire HWARANG avec étoile d'argent" sur ordre du président de la République de Corée.
Ces actions vaudront au BF/ONU sa quatrième citation à l'Ordre de l'armée française.
Janvier 1953, le bataillon est à Songgok
Juin 1953, le bataillon tient le secteur de Chumgasan à l'ouest de Gumhwa.
Cérémonie militaire franco-coréenne en commémoration de la bataille de Jipyeong-ri le 26 mai 2010.
Décorations
Le bataillon français de l'ONU en Corée 1950 - 1953 a obtenu :
4 citations à l'Ordre de l'Armée Française
3 citations présidentielles américaines
2 citations présidentielles de la république de Corée
1 898 citations individuelles
Commandants de l'unité
Général de corps d'armée Ralph Monclar (officiellement comme lieutenant-colonel)
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Sujet: Twin Tunnels Sam Avr 16 2022, 00:12
Twin Tunnels Début février 1951, le BF ONU se voit assigné une nouvelle position, la côte 543 qui domine une vallée traversée par une voie ferrée passant par deux tunnels appelés Twin Tunnels. Les Français doivent fortifier leurs positions et creuser dans la terre gelée n'est pas une tâche aisée. La 1ère compagnie repousse un assaut chinois sur la côte 453 à un contre cent. Les combats sont au corps à corps. Le lieutenant Nicolas de la 3e compagnie est la gravement blessé au bras par une grenade. La section Nicolaï déploré dix tués dont Nicolaï tué par un tir. Elle est contrainte à reculer. La situation n’est pas meilleure à la ’2’’. Les Chinois risquent de percer. Cependant, les Français parviennent à tenir la ligne de front malgré des effectifs réduits. Le capitaine Serre commandant la 3ème compagnie est tué lors d’une énième attaque chinoise. Il est remplacé par le lieutenant Baxerres. Avec beaucoup de mal, les Français parviennent à reprendre les positions perdues avec l’appui de quelques chars US. Ils se sont battus pendant 14 heures et n’ont pas flanché. Le BF ONU déplore 27 tués dont 3 officiers et 6 sous officiers 2 disparus 103 blessés. Twin Tunnels sont en bas à droite. Ce fait d’armes vaut au BF/ONU sa première citation présidentielle américaine. Demain, bataille de Chipyong-Ni.
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Sujet: Re: Corée, nos soldats oubliés . Dim Avr 17 2022, 01:00
Très intéressant dommage que les pubs saucissonent le visionnage. Le départ de France est comme pour l’Indochine, la CGT vient insulter. Puis en Corée, les officiers US sont méfiants envers les Français car ils ont été abreuvés des lectures d’historiens WASP qui détestent la France comme L'idéal Hart. Ils oublient le départ du BEF de France grâce aux sacrifices des soldats français à Dunkerque. Et contre les Japonais en Malaisie et à Singapour, ils n’ont pas fait mieux. Les permissions au Japon ont laissé un bon souvenir. Je continue plus tard la lecture de Bataillon de Corée pour mettre d’autres messages.
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Sujet: Re: Corée, nos soldats oubliés . Dim Avr 17 2022, 22:00
Le documentaire évoque Claire MONTBOISSES surnommée "PEPITA" par les anciens du Bataillon Assistante sociale en Corée Il y a des photos d’époque à consulter, il vaut mieux éviter de les télécharger pour des questions de droits car ils proviennent de collections privées https://www.anciens-cols-bleus.net/t13485p190-operations-de-guerre-guerre-de-coree-tome-1
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Sujet: Re: Corée, nos soldats oubliés . Jeu Mai 26 2022, 13:30
Avant de poursuivre, la liste des récipiendaires de la Silver Star, la plus haute distinction militaire US https://bf.onu.en.coree.vraiforum.com/t149-Liste-des-detenteurs-de-la-Silver-Star-Medal.htm
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Sujet: Re: Corée, nos soldats oubliés . Jeu Mai 26 2022, 21:30
Chipyong-Ni. Après avoir repoussé les assauts chinois à Twin Tunnels, le BF ONU qui a subi de lourdes pertes doit rejoindre ses nouvelles positions à 3 km, Chipyong-Ni. C'est le secteur du 23 US RI du colonel Freeman. Les positions françaises sont dominées par deux côtes 248 et 345. Les Français doivent aménager leurs défenses dans un dol gelé. C'est un site stratégique dans une vallée ouvrant la route de Séoul. Pour le moment c'est le calme avant la tempête, dans peu de temps, la 39e armée rouge chinoise va lancer une offensive de grande envergure.
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Sujet: Re: Corée, nos soldats oubliés . Jeu Mai 26 2022, 21:45
L’attaque chinoise est prévue dans la nuit du 13 février, des lueurs sont aperçues de la côte 248, le 23 US RI est en première ligne pour recevoir le gros de l’offensive et les Français doivent encaisser le choc, sous une pluie d’obus de mortiers. Les Chinois sont à une dizaine de mètres. Les canons de 81 du CA. Malgré les pertes, les Chinois poussés par les commissaires politiques repartent à l’assaut vagues par vagues qui se font hacher menue. Au petit jour, l’offensive a été stoppée.
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Sujet: Re: Corée, nos soldats oubliés . Jeu Mai 26 2022, 21:59
Le 20 février, le général Mac Arthur vient inspecter le bataillon et féliciter les hommes de Monclar qui ont été cités à l’ordre de l’armée par le général Almond qui commande le Xe US Corps pour leur bonne conduite à Twin Tunnels. Monclar va être remplacé provisoirement par le colonel Dumoncel. En repos, le bataillon reçoit une nouvelle distinction, le ruban bleu de la Distinguished Unit Citation avec inscription Chipyong-Korea.
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Sujet: Re: Corée, nos soldats oubliés . Jeu Mai 26 2022, 22:12
1037 Le 3 mars , le BF ONU retourne sur le front et relève le 1/23 positionné sur la côte 1126. En face s'élève la côte 1037, le prochain objectif. C'est à la 1ère section de la 2e compagnie (capitaine Huschard) à qui échoit cette mission. La section du sous lieutenant de Mareuil se met en marche au début de l’après-midi. Il compte jouer sur l’effet de surprise. A 850 m de la côte 1037 ils sont repérés. Les mitrailleuses ennemies se mettent en action et le commandant Le Mire ordonne le repli. Le colonel Dumoncel donne l’ordre de prendre 1037 le 4 mars malgré la désapprobation du commandant Le Mire.
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Sujet: Re: Corée, nos soldats oubliés . Mar Jan 23 2024, 22:45
Une carte permettant de suivre les différents combats du Bataillon français de Corée (23rd Infantry Regiment, 2nd Infantry Division). Coupure de presse américaine faisant l’ éloge du comportement des Français à Wonju en chargeant baïonnette au canon. Je crois que c'est Mac Arthur qui a dit que la baïonnette ne servait pas uniquement à ouvrir les boîtes de rations.
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Sujet: Re: Corée, nos soldats oubliés . Mer Jan 24 2024, 08:24
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Sujet: Re: Corée, nos soldats oubliés . Mer Jan 24 2024, 13:01
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Sujet: Re: Corée, nos soldats oubliés . Mer Jan 24 2024, 21:24
Crève-cœur (Heartbreak Ridge)
Après d’âpres combats le 38th Infantry Regiment à conquis la côte 1179, le 9th Infantry Regiment la côte 983 en août 1951. Le troisième régiment de la 2th Infantry Division auquel est rattaché le bataillon de Corée à la rude mission de prendre la côte 851 appelée Heartbreak Ridge, Crève-cœur pour les Français protégée par la côte 656 d’où tirent les ’’gooks’’, les Chinois, abrités dans un bunker. Le 21 septembre 1951, le II/23 conquiert la côte 894 mais les Américains y ont laissé 150 hommes. Le colonel Adams qui commande le 23rd Infantry Regiment demande à Monclar de prendre la côte 931. Désolé pour la qualité de la carte, à droite le Chien de garde côte 656, en haut à droite, côte 851, Crève-cœur.
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Sujet: Re: Corée, nos soldats oubliés . Mer Jan 24 2024, 22:16
Le 22 septembre, le I/23 sous un déluge d’artillerie s'élance sur 931. Les compagnies A, B et C se font hacher menu douze heures durant. 931 change deux fois de main mais les Nord Coréens parviennent à se maintenir. En une journée, le I/23 à perdu 300 hommes. Pour les Français, l’objectif est la côte 851, l’attaque de la position est fixée pour le 26 septembre. L’heure H est prévue à 14 heures. Le capitaine Robert Goupil, commandant la 2e compagnie est tué par un tir de mortier. Il est remplacé par le Lieutenant Curtet. Au bout de 4 heures d’assauts, le colonel Adams fait cesser l’offensive et les Français se retirent sur les positions de départ. La 3e compagnie déplore 13 tués et 80 blessés. Groupe de ROKs de la 2e compagnie du capitaine Robert Goupil. Capitaine Robert Goupil, mort au champ d'honneur à Crève-cœur. Il avait fait partie de la colonne Alessandri en mars 1945.
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Dernière édition par Alexderome le Jeu Jan 25 2024, 00:09, édité 1 fois
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Sujet: Re: Corée, nos soldats oubliés . Mer Jan 24 2024, 22:44
Lors d'une reconnaissance, le sergent-chef Robert-André Vivien repère un itinéraire praticable pour monter sur la côte 931. Dans la nuit du 4 au 5 octobre, les 3 compagnies du bataillon français se préparent à un nouvel assaut. L’artillerie et les bombardiers se déchaînent sur 931. A 6 heures, la 2e compagnie commence l’ascension. Trois heures plus tard, 931 est conquis. Dans la nuit, au bout d'une journée de combats la côte 851 tombe. Mais il s'avère qu'il s'agit d'une méprise et que le mamelon conquis est la ’’Molaire ’’. Le lendemain, le sous-lieutenant Dureau avec une trentaine de ROK,les soldats de la Républic of Korea, s'emparent finalement de la côte 851, Crève-cœur.
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Sujet: Re: Corée, nos soldats oubliés . Jeu Jan 25 2024, 18:50
Très peu d'ouvrages disponibles sur le bataillon français. Le mien, de Bergott, je l’avais acheté en 1988 au moment des JO de Séoul, il y avait eu un reportage sur la guerre de Corée. J'ai cherché et trouvé un livre d’Ivan Cadeau très onéreux : Le bataillon français de l'ONU en Corée 1950-1953 - Le combat méconnu des volontaires français.
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Commandoair40 Admin
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Sujet: Re: Corée, nos soldats oubliés . Jeu Jan 25 2024, 19:50
"Bataillon Kagnew"
Les bataillons Kagnew ( amharique : ቃኘው ) étaient un certain nombre d'unités militaires de l' armée impériale éthiopienne qui combattirent dans le cadre du commandement des Nations Unies pendant la guerre de Corée (1950-1953).
Les bataillons changeaient chaque année, le premier bataillon Kagnew arrivant au front en 1951.
Le troisième bataillon Kagnew, arrivé en 1953, y resta jusqu'à la signature de l' armistice jusqu'en 1954.
Au cours des deux années suivantes, davantage d'Éthiopiens gardèrent l'impasse en Corée dans le cadre de leur mission. du Quatrième Bataillon Kagnew et de la Cinquième Compagnie Kagnew.
Même si certaines publications indiquent que les Éthiopiens sont restés en Corée jusqu'en 1965, ils sont en fait restés membres du commandement des Nations Unies jusqu'en 1975. [3]
Les membres du bataillon Kagnew étaient, à quelques exceptions près, issus de la division des gardes du corps impériaux éthiopiens . [1]
1er, 2e et 3e bataillons Kagnew
Actif :1951-1965
Pays : Ethiopie
Allégeance : Les Nations Unies
Effectifs : 6 037 soldats au total [1]
Attachés a : 7e division d'infanterie américaine
Envoyés par : Empereur Haïlé Sélassié Ier
Combats : Guerre de Corée/Bataille de Pork Chop Hill
Décorations : Citation de l'unité présidentielle américaine
"Kagnew" ( Amharique : Juge) était le nom du cheval de guerre de Ras Makonnen .
Ras Makonnen était l'un des généraux de l'empereur Ménélik II lors de la première guerre italo-éthiopienne et le père de Hailé Sélassié . [5] Arrière-plan
Aumônier du bataillon Kagnew en Corée
Lorsque la guerre a éclaté dans la péninsule coréenne en 1950, les Nations Unies ont lancé un appel à l'assistance militaire à ses pays membres.
L'empereur Haïlé Sélassié d'Éthiopie, ardent défenseur de la sécurité collective, s'est engagé à envoyer un bataillon d'infanterie.
Les forces armées de l'Empire éthiopien se composaient à cette époque de la division impériale des gardes du corps, de trois divisions militaires, d'une force aérienne naissante et d'une armée provinciale/territoriale/de réserve.
La Division impériale des gardes du corps ( Kebur Zabagna ) était la force militaire la plus élitiste de l'empire, chargée de protéger la maison royale et de maintenir la sécurité intérieure.
Par conséquent, les bataillons destinés à la Corée étaient principalement composés d'officiers et d'hommes de la division impériale des gardes du corps.
Ils ont ensuite suivi une formation intensive dans les montagnes d’Éthiopie pour s’acclimater.
Performance pendant la guerre de Corée
Soldats éthiopiens en Corée
Les Kagnew ont servi avec une grande distinction, principalement aux côtés de la 7e division d'infanterie , et de l'avis de tous (y compris ceux de l'ennemi) se sont bien comportés au combat, subissant 121 morts et 536 blessés au cours du conflit.
Les artilleurs éthiopiens préparent un canon sans recul de 75 mm
L'un des exploits que SLA Marshall a jugé intéressant de noter était une patrouille éthiopienne lors de la bataille de Pork Chop Hill en 1953 lorsque " ... sous l'observation complète du pays ennemi, huit Éthiopiens ont parcouru 800 mètres à travers un no man's land et ont gravi la pente du T. -Bone Hill jusque dans les tranchées ennemies. Quand nous avons regardé ensuite, les huit étaient devenus dix. La patrouille ramenait deux prisonniers chinois, les ayant arrachés à l'étreinte du bataillon communiste... " [6]
L'historien militaire britannique John Keegan note que les unités éthiopiennes issues de la Garde impériale (« une force trop privilégiée et quelque peu choyée ») ont combattu avec une certaine distinction en Corée entre 1951 et 1954, bien qu'elles aient été moins compétentes au Congo (1960-1964). . [7]
Au moins neuf médailles Silver Star et des dizaines de médailles Bronze Star ont également été décernées aux Éthiopiens par les États-Unis. [8]
Deux membres, le lieutenant-colonel Teshome Irgetu et le sous-lieutenant Habtewold Mamo , ont reçu la plus haute distinction de bravoure éthiopienne et sont devenus « Chevaliers de l' Ordre de l'empereur Ménélik II ».
Après-guerre
Lorsque les États-Unis ont établi une base militaire dans l’Érythrée nouvellement fédérée en 1953, ils ont rebaptisé la base Kagnew Station en l’honneur des officiers et des hommes qui ont si admirablement servi en Corée.
Les exploits de Kagnew ont été décrits en détail dans Pork Chop Hill de SLA Marshall.
Commentant le dogme de combat des Éthiopiens, Marshall déclare :
« Comme Horatius au pont ou les aigles hurlants à Bastogne , c'était un combat classique, se terminant par un triomphe net sur des obstacles apparemment impossibles ».
Soulignant que les correspondants de guerre attirés par les grands titres d'opérations telles que Little Switch, les 163 correspondants de guerre ont négligé les exploits éthiopiens tout aussi intéressants et sans égal. [...] [9]
Mémorial du bataillon Kagnew
Lorsque la junte communiste de Mengistu Hailemariam est arrivée au pouvoir en 1974, elle a tout fait pour effacer le bilan «embarrassant » du service de Kagnew contre les communistes.
L'Association impériale des gardes du corps existe discrètement depuis que la division a été dissoute par la junte militaire du Derg et continue de célébrer les réalisations des officiers et des hommes non seulement du bataillon Kagnew mais aussi de la Garde dans son ensemble.
Il est actuellement sous la direction du général de brigade Desta Gemeda (à la retraite).
L'Association des anciens combattants de la guerre de Corée est dirigée par le colonel Melesse Tessema (à la retraite).
Publications
En 1954, le journaliste grec Kimon Skordiles a relaté les exploits des troupes éthiopiennes dans son livre Kagnew, l'histoire des combattants éthiopiens en Corée , alors même que ses propres compatriotes opéraient sur le même théâtre de guerre.
En 2008, le fils d'un vétéran de Kagnew a traduit cet ouvrage en amharique en rendant hommage aux officiers et hommes des trois bataillons, à l'empereur qui a eu la prévoyance de les envoyer et aux auteurs SLA Marshall et Kimon Skordiles pour leurs efforts visant à garantir que l'exploit de ceux qui avaient servi n'a pas été oublié.
En 2019, Helion & Company a publié Emperor's Own :
L'histoire du bataillon de gardes du corps impérial éthiopien pendant la guerre de Corée dans le cadre de leur série Asia@War suite au succès de leur série Africa@War.
Le livre a été distribué dans le monde entier.
Voir également
- Les forces des Nations Unies pendant la guerre de Corée
- Soutien médical pendant la guerre de Corée
Les références
« Éthiopie : Association pour commémorer le 61e guerre de Corée » . toute l'Afrique . Addis Ababa. Agence de presse éthiopienne. 25 avril 2012 . Récupéré le 21 avril 2023 . "Éducateur de guerre de Corée : Sujets - Archives nationales - RIP 103" . www.koreanwar-educator.org . Abebe, Dagmawi (19 octobre 2019). The Emperor's Own : L'histoire du bataillon de gardes du corps impérial éthiopien pendant la guerre de Corée . Warwick, Angleterre. ISBN 9781912866311. OCLC1112377558 . _ Varhola, Michael J. (2000). Feu et glace : la guerre de Corée, 1950-1953 . p. 134 . Edwards, Paul M. (2000). Reconnaître une guerre : la guerre de Corée dans la mémoire américaine . p. 117. Marshall, SLA (1986). Pork Chop Hill : le combattant américain en action Corée, printemps 1953 . Nashville : Presse à batterie. p. 164.ISBN _ 0898390907. OCLC13714497 . _ Armées mondiales . Keegan, John, 1934-2012. Londres : Macmillan. 1979. ISBN 0333172361. OCLC5874355 . _ Abebe, Dagmawi (19 octobre 2019). Celui de l'empereur : l'histoire du bataillon de gardes du corps impérial éthiopien pendant la guerre de Corée . Warwick, Angleterre. p. 76.ISBN _ 9781912866311. OCLC1112377558 . _ Marshall, SLA (1986). Pork Chop Hill : le combattant américain en action Corée, printemps 1953 . Nashville : Presse à batterie. p. 163.ISBN _ 0898390907. OCLC13714497 .
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».