EHPAD MALTRAITANCE

Maltraitance dans les Ehpad : trois questions sur "Les Fossoyeurs", le livre qui fait trembler le géant français Orpea

Quelques "bonnes feuilles" dans Le Monde et c'est un colosse qui vacille. Le groupe de maisons de retraite et de cliniques privées Orpea est dans la tourmente, mardi 25 janvier, au lendemain de la publication de premiers extraits du livre-enquête Les Fossoyeurs, signé du journaliste indépendant Victor Castanet. Cet ouvrage, à paraître mercredi aux éditions Fayard, fait état de "dysfonctionnements" généralisés au sein des Ehpad (Etablissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) français du groupe, accusé d'avoir mis en place "un système qui maltraite nos aînés".
L'entreprise, qui s'affiche comme "un leader mondial" du secteur de la dépendance, a démenti en bloc et déploré une "volonté manifeste de nuire". Malgré cette défense, son titre s'effondre à la Bourse de Paris et le gouvernement exige des explications.

1Que dénonce le livre ?

Dans Les Fossoyeurs, fruit de trois ans d'enquête et de 250 entretiens, Victor Castanet décrit un système où les soins d'hygiène, la prise en charge médicale et les repas des résidents sont parfois "rationnés", du fait d'une "politique de réduction des coûts" visant à améliorer la rentabilité du groupe. Une ancienne auxiliaire de vie raconte à quel point elle devait "se battre pour obtenir des protections" pour les résidents, qui vivaient dans une "odeur de pisse".

Citation :

"Nous étions rationnés : c'était trois couches par jour maximum. (...) Peu importe que le résident soit malade, qu'il ait une gastro, qu'il y ait une épidémie."
Saïda Boulahyane, auxiliaire de vie
dans "Les Fossoyeurs"

A la tête de 65 500 collaborateurs dans 23 pays, le groupe Orpea revendique 372 établissements en France, dont une grande majorité de maisons de retraite. Certaines sont de "haut standing", comme la résidence Les Bords de Seine, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). C'est dans cet établissement qu'est morte l'écrivaine et comédienne Françoise Dorin, en 2018, des suites d'une escarre mal soignée. "La vérité, c'est que cet établissement à plus de 7 000 euros le mois n'est pas un organisme de santé, mais une entreprise à but lucratif", déplore un petit-fils de la romancière, compagne du comédien Jean Piat.

https://www.francetvinfo.fr/sante/senior/les-fossoyeurs-trois-questions-sur-le-livre-qui-fait-trembler-orpea-geant-francais-des-ehpad-prives_4929027.html

Comme si c'était nouveau, comme si cela datait de maintenant seulement
C'"est ignoble et cela ira de mal en pire.
Isolement lâchement des familles, maltraitance, etc ...
Qui agit, ? qui fait quelque chose, pour contrecarrer ce problème! ?
qui agit pour faire stopper tant d'horreurs! Qui?
Qui? et qui le ferait à l'avenir si cela change de cap (auquel cas)!
Qui?

Je n'ai pas les mots suffisants pour en parler.

Quand aux médias, eux qui créent l'omerta par obligation
concernant de grands dossiers tenus secrets depuis .... 
Ils n'ont pas les mots qui conviennent pour parler de ce sujet grave.
Ils n'ont pas les mots qu'on aimerait entendre en un tel cas.

Ce monde, pour ne pas dire autre,
Ce monde fait peur, il fait réellement peur
À moins de ne s'informer de rien,
On pourrait  comprendre qu'il terrorise.
Il y a des gens qui vivent totalement
dans le déni de la vraie actualité au jour le jour.
C'est lâche, c'est pleutre! Manque de valeurs!
et manque de valeurs humaines!
" Moutons de Panurge " faibles ils sont!


Pauvres enfants, pauvres petits enfants
pauvre descendance!

Merci Eva pour ton post,le lien et pour tes paroles qui reflètent la vérité.

Je ne peux que confirmer les quelques éléments que je vois dans la Presse. Ma mère me montrait son assiette lorsque je déjeunais avec elle, et l'entrée du repas de midi devait faire à peu près 40gr. Le plat de résistance était de la cuisine de collectivité, encore que cette dernière est parfois améliorée pour les gosses des écoles. A quatre heures, les pensionnaires ont un jus de fruit ou du thé, avec une madeleine sous sachet. Le soir, potage si les personnes âgées en veulent, et le reste je n'en sais rien car je n'étais jamais avec ma mère le soir.
Je sais qu'une personne âgée a demandé au bureau d'accueil à changer de chambre, et elle a essuyé un refus catégorique pour une raison que j'ignore.
Quand mes parents sont entrés en maison de retraite (Orpéa), la directrice était le midi dans le jardin avec une de ses copines pour bavarder, pendant que les pensionnaires déjeunaient. Elle ne venait pas les voir pour leur demander comment ça allait, et s'ils avaient besoin de quelque chose.
C'est à mourrir d'ennui.
Marin

Commandoair,

Votre participation, fait mal quelque part,
c'est le reflet de ce que je voudrais!

Encore quelques mots, que j'aimerais courts,
pourtant il est parfois difficile de s'exprimer par écrit
en une seule phrase, et sans détails, d'autant en relation avec
ce sujet si " délicat". Difficile de trouver les justes mots,
et en faisant attention à " ses (ces) dires".

Je ne crois pas systématiquement dans tous les cas
à la formule " Alzheimer "
Mon père n'a pu venir finir ses jours chez moi
(j'étais à 850 km) et il ne voulait pas quitter
la région pour cause son autre fille ! Et pourtant!
Sinon, il serait venu. Il ne voulait pas rester en
long séjour à l’hepad.
Il s'était retrouvé là, après une opération et retour à la maison
Il a dérapé dans sa chambre, et à donc fini là.
Très vite, j'entendis parler, de perte de raison partiel ou idem.
Alors que tant qu'il n'y était pas, il ne déraillait pas.
Etant donné que j'avais été malade durant des mois, (deux problèmes)
et que j'ai du rester allonger, je n'ai pu aller le voir de suite.
Dès que je le pus, je suis allée le voir , durant 15 jours (à l'hepad)
tous les après-midi jusqu'au soir (le matin interdit)
Je lui donnais à manger, il n'en avait pas la force,
et cela malgré qu'on l'emmenait en salle.
Il faut dire qu'avec un coté (et main) handicapé,
et les forces qu'il perdait, il avait du mal à tenir son couvert.
Cela ne semblait pas plaire.
A un moment je lui ai demandé si il prenait des médicaments
il m'a dit que oui, et je lui ai dit d'en demander les raisons
et à quoi ils servaient. Il n'osa pas me dit t-il alors.
Il voulait rentrer chez lui, ma fratrie, ne voulait pas.
Il ne faisait que me le demander et auparavant par tél etc ...

Lorsqu'il voulait aller au toilette, il devait sonner.
Je ne me sentais pas le droit de l'y amener
et j'avais de plus la crainte de le faire tomber.
Il s'impatientait à cet effet .. Il avait bien sur refuser les couches
et de nuit (mais la nuit !!!)
J'ai sonné afin que l'on vienne : Personne n'est venu
J'ai sonné de nouveau : idem.
Ensuite j'ai pu voir que celui qui aurait du venir l'aider
se trouvait dans le couloir à discuter avec des patients agés.
Je l'ai appelé, il n'est pas venu de suite.
Je l'ai réappelé, et il est enfin venu.
Tout cela je l'ai vécu au fil de ces 15 jours avec mon père.
Le voir seul, dans cette chambre, alors que je n'avais rien à dire.
Le voir dormir, et dans un " monde un peu à part"
il avait du mal à parler, mais ...
J'abrège ces journées difficiles et avec une fratrie " intenable" de plus.

Plus tard, un peu plus tard, j'ai devenir qu'il n'allait pas bien
(ma fratrie ne me prévenait pas)
J'ai enfin su qu'il avait un patch de morphine sur lui
C'est alors que j'ai compris que lorsqu'il disait des choses bizarres
cela venait de cela. Et ce fut la fin le lendemain.
Etc ...

Il y a d'autres cas.

J'ai des amis, dont l'épouse a alsheimer depuis 2 ans environ.
Je dirais que c'est plutot elle avec qui j'étais amie,
car son mari était pénible envers elle.
Une fois par semaine depuis deux ans, elle devait se rendre à
l'Hepad de jour et sans doute plus après.
Son mari assez âgé (elle plus jeune 6 ans) a demandé une place pour
son épouse à temps complet.
Une chambre " s'est libérée" aux environs du 19 décembre dernier
Comme le mari aime beaucoup faire des photos
Il a envoyé des photos de son épouse le jour du départ
Elle allait bien .. très bien (mis à part l'esprit)

Il a envoyé des photos ensuite,  quelques peu choquantes.
Son épouse n'allant pas bien (15 jours après)
Je ne comprends pas les photos qu'il envoie à des amis et moi
mais il l'a fait
J'ai vu les photos, plus choquantes encore,
 son épouse sur le lit ... et un fauteuil roulant à coté
Ces jours derniers, il a dit qu'elle ne mangeait plus etc
et lui attend " la fin" ... Ce qui pour moi est choquant
et vu ce qu'il envoie à moi et des amis.
Choquant que tout cela, car cela fait un mois qu'elle est placée là.

Aussi, durant la période de mon travail en A ...
J'ai connu 2 infirmières qui m'ont confirmée qu'on droguait
les malades en maison de R et Hepad
Elles m'ont confirmée ces dires, étant donné le faite
que je leurs avais parlées de mon père et mes suspicions.

Merci Eva pour ton témoignage pour ton papa,émouvant et touchant.

Merci à toi Michel, pour ton message.

Ce soir, sur CNews ils parlaient des EHPAD

Véronique Jacquier, a affirmé que la durée de
vie en EHPAD était de 3 ans et 4 mois.

Sans contester le faite, que les personnes en EHPAD
puissent y vivre longtemps, dans l'état où elles s'y trouvent
avec en plus la maltraitance dévoilée,
Sans le contester, en reconnaissant la réalité.
Comment peut-on se permettre, de donner une date dans le temps.
Quelque part, ce n'est pas très respectueux pour ces pauvres
personnes enfermées là dans l'attente de la fin.