Dans les Hautes-Pyrénées, cet ancien résistant retrouve l’identité de celui qui lui a sauvé la vie en 1943
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Michel Admin
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Sujet: Dans les Hautes-Pyrénées, cet ancien résistant retrouve l’identité de celui qui lui a sauvé la vie en 1943 Ven Déc 31 2021, 10:03
Jean Baqué, un résistant durant la Seconde Guerre mondiale, vient de découvrir le nom de son sauveur, surnommé L’Espagnol. Il avait reçu une balle tirée par un soldat allemand en 1943 à Tarbes (Hautes-Pyrénées). Il s’était réfugié chez cet inconnu qui l’avait caché et qui avait appelé un médecin pour le soigner.
L’ancien résistant Jean Baqué sait enfin qui est l’homme qui a accepté de lui ouvrir la porte en 1943 alors qu’il venait de s’échapper des geôles de la Gestapo. Cet inconnu, surnommé l’Espagnol, vivait à Tarbes (Hautes-Pyrénées) et n’avait pas hésité à lui sauver la vie. Mais il n’avait jamais divulgué sa véritable identité à Jean Baqué. La vérité a éclaté en décembre 2021, raconte France Bleu Béarn Bigorre. Durant la Seconde Guerre mondiale, Jean Baqué est capturé par les soldats allemands mais réussit à prendre la fuite. En s’échappant, il reçoit une balle dans le dos. Par chance, la blessure n’est pas mortelle. Immédiatement, il se rend chez l’Espagnol qui l’accueille et fait appel à un médecin qui le soigne dans la clandestinité, décrit la radio régionale. Puis, il part à vélo pour rejoindre sa famille à Larcan (Haute-Garonne) et laisse dernière lui son protecteur qu’il n’a jamais revu.
Fusillé en 1944
« J’ai voulu faire une sorte de pèlerinage pour montrer à ma famille ce que j’avais fait », raconte le vieil homme à nos confrères. Il a donc enfourché sa bicyclette comme il l’avait fait 78 ans auparavant et a fait étape au château de Saint-Aunis à Vic-en-Bigorre. Là, il est tombé sur le propriétaire qui lui a révélé l’identité de l’Espagnol.
L’homme se nommait en réalité Louis Otin et a été fusillé en 1944. Il est enterré au cimetière de Caixon, un village situé à 25 km au nord de Tarbes. Accompagné de porte-drapeaux, Jean Baqué est allé se recueillir sur sa tombe ainsi que sur le lieu où l’Espagnol a été tué.
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
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