L'APRES-PUTSCH POUR LES COMMANDOS PARAS DE L'AIR
DOC 56 1961-1962 (GCPA 00/541)
Pour les « MAILLONS » (CPA 50),restés dans le SUD et crapahuté jusqu'en mars 1962,retour en Oranie,accés refusé(ce sont des péstiférés) à la base de La Sénia,hébergés par les habitants d'Arzew,rapatriés à la base de Brengarten (Allemagne) fin juin 1962 .
Pour la majorité des MARTELS,MANOIRS,MAQUIS et MAXIMES,ils se sont immergés dans la vie civile.
Ceux qui restent dans l'armée,découvrent leurs nouvelles bases en métropole accueillis par un comité armé et suspicieux,ils engendrent des murmures à leur arrivée au Mess,se raidissent aux réflexions et autres vexations de gradés aux manches de battle-dress lustrées.
Certains se morfondent dand les locaux disciplinaires,ils écrivent à leurs familles pour les tranquiliser.
D'autres en cellule préparent leur défense avec des mots simples « camaraderie,chef,idéal et parole donnée »
Quelques uns désertent pour rejoindre l'OAS.
Anecdote:une douzaine d'ex-cpa affectés dans des bases de la région parisienne,reçurent en octobre 1962 le courrier suivant « Sergent x,vous êtes consigné sur cette base,ne me demandez pas pourquoi,je ne pourrais pas vous le dire ». Quelques années aprés,un de ces consignés apprit le pourquoi de la chose,l'EM des armées avait donné l'ordre au Commandement de l'AA de préparer un peloton d'éxecution composé de s/officiers de l'AA,en vue de fusiller le Général Edmond JOUHAUD,comdamné à mort le 13.04.62 (après avoir passé 7 mois en cellule de comdamné à mort il fût gracié in extrémis en Nov. 62) ;
Pour constituer ce peloton,le commandement avait pensé aux anciens du GCPA. !?
POURSUITES JUDICIAIRES envers le GCPA :
1 Lt-Colonel (Emery) 3 ans de prison avec sursis
1 Capitaine comdamné à mort par contumace
2 Lieutenants 2 et 5 ans de prison avec sursis
1 Sergent-chef prison à perpétuité puis amnistié
1 Sergent 2 ans de prison ferme «
2 autres sergents,pas de précision
AJOUT D'UN TEMOIN = Et pendant ce temps, madame Jouhaud attendait d'écouter le premier flash d'information chaque matin avant d'aller se coucher, craignant chaque fois d'apprendre que son mari avait été fusillé.
Je tiens cette info d'une adhérente d'Angoulême qui connaissait la famille Jouhaud.
Je me suis recueilli deux fois sur la tombe du général Jouhaud dans le cimetière de Champniers, tout près d'Angoulême.
Je garde précieusement un livre qu'il m'avait vendu et dédicacé.
Et c'est grâce à Pompidou qu'il n'a pas été fusillé !