Paris : après la découverte de tags anti-policiers de la BAC à Beaugrenelle, le préfet de police porte plainte
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Michel Admin
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Sujet: Paris : après la découverte de tags anti-policiers de la BAC à Beaugrenelle, le préfet de police porte plainte Mer Nov 03 2021, 14:28
Une enquête a été ouverte, pour retrouver les auteurs de ces inscriptions. Selon les informations du Figaro, il s’agirait d’insultes “ordinaires”.
« Le préfet de Police Didier Lallement porte plainte [à la suite de] la découverte d’inscriptions outrageantes, hier, à Beaugrenelle [dans le 15e arrondissement de Paris, NDLR] visant les policiers de la BAC locale. Une enquête est en cours pour retrouver les auteurs. » Ces quelques mots ont été publiés, mercredi 3 novembre, sur le compte Twitter de la Préfecture de police. Selon les informations du Figaro, ces tags ne viseraient pas nommément certains membres des forces de l’ordre, contrairement à ce qui avait été constaté le 12 octobre dernier, dans le hall d’un immeuble situé à Vigneux-sur-Seine, dans l’Essonne. Mais il s’agirait plutôt d’insultes « ordinaires ». Toutefois, les numéros d’un certain nombre de plaques d’immatriculation correspondant à des véhicules de la BAC auraient été inscrits, précisent nos confrères.
D’autres tags retrouvés en Seine-et-Marne
Des faits qui en rappellent d’autres, survenus le 29 octobre dernier à Savigny-le-Temple, en Seine-et-Marne, et relatés dans un précédent article. Plusieurs inscriptions particulièrement violentes, qui appelaient au viol et au meurtre de policiers, avaient été retrouvées dans un immeuble connu pour être un lieu de rencontre privilégié par les dealers. La tête des policiers avait même été mise à prix, puisque ces quelques mots avaient été écrits : « Couper la tête d’un policier = 500 000 euros », « Violer une policière, prime de 500 000 euros ». Deux jours plus tard, Gérald Darmanin s’était rendu sur place. « En les attaquant, en appelant à leur viol et à leur meurtre, on veut appeler au meurtre et au viol de la République, avait fustigé le ministre de l’Intérieur. Il ne peut pas y avoir de provocations comme celles-ci qui restent impunies. » Auprès du Parisien, Julien Constant – délégué départemental du syndicat Unité-SGP police en Seine-et-Marne – avait observé « une recrudescence de ce genre de tags ». De temps en temps, les « noms ou les photos Facebook » des agents y « apparaissent », avait-il ensuite précisé. Il s’était ensuite prononcé sur le « sentiment d’impunité » éprouvé par les dealers, qui avaient selon lui conscience du manque d’effectifs au sein des forces de l’ordre. Et de conclure, non sans amertume : « En deux ans, nous avons perdu 200 policiers en Seine-et-Marne, les dealers le voient bien. »