Nombre de messages : 4696 Age : 62 Emploi : Mécano, retraité Date d'inscription : 09/06/2019
Sujet: De mieux en mieux , je fait un cauchemar non? Jeu Oct 28 2021, 19:03
Flux, coût, intégration… Ce qu’il faut retenir du rapport annuel de l’OCDE sur l’immigration
A six mois de la présidentielle, l’immigration s’annonce déjà comme l’un des thèmes phares de la campagne.
Alors que le sujet concentre les clivages, l’étude annuelle de l’Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE) parue ce jeudi 28 octobre vient l’éclairer, s’attardant notamment sur les chiffres de l’immigration, son coût pour les pays ou encore l’impact de la « ségrégation résidentielle des immigrés ».
Une année de baisse record de l’immigration
« La crise du Covid-19 a entraîné la plus forte baisse jamais enregistrée des flux d’immigration dans les pays de l’OCDE, de plus de 30 % », écrivent les auteurs de cette étude.
En 2020, 3,7 millions de personnes ont rejoint 25 de ses pays membres, soit le plus bas niveau enregistré pour l’immigration depuis 2003.
Parmi les cinq principaux pays de destination de l’OCDE, la France, elle, a enregistré la baisse la moins marquée (-21 %), avec 230 000 « nouveaux immigrés » en 2020, selon l’OCDE.
« Toutes les catégories d’immigration permanente ont diminué en 2020 », poursuit l’organisation. Les migrations familiales, traditionnellement premier moteur des déplacements, ont enregistré la baisse « la plus importante » avec plus de 35 % de diminution.
L’OCDE, qui peut dans ce rapport mesurer pour la première fois l’effet d’une année complète de pandémie sur les migrations, estime que le Covid-19 « a mis fin à dix années d’amélioration continue de la situation des immigrés sur le marché du travail ».
En moyenne, plus des deux tiers des immigrés occupaient un emploi en 2020, soit une baisse de 2 % en un an.
« Les immigrés font toujours partie des populations les plus vulnérables, car ils sont concentrés dans les secteurs les plus touchés, comme l’hôtellerie-restauration », observe auprès de l’AFPJean-Christophe Dumont, chef de la division Migrations de l’OCDE.
Les immigrés ne coûtent rien (ou presque) à l’Etat
Combien coûte réellement l’immigration ?
C’est un sujet souvent au cœur des questions politiques qui alimente bien des fantasmes à droite et à l’extrême droite.
Mais, selon l’OCDE, en faisant le ratio entre les contributions versées par les immigrés et les dépenses publiques de l’Etat, ce coût est à l’équilibre – voire est positif.
« Dans tous les pays, la contribution des immigrés sous la forme d’impôts et de cotisations est supérieure aux dépenses que les pays consacrent à leur protection sociale, leur santé et leur éducation », écrit l’organisation.
En France, par exemple, la contribution budgétaire nette des personnes nées à l’étranger est de 1,02 % du PIB, donc légèrement excédentaire, contre une moyenne de 1,56 % sur l’ensemble des pays.
Pour Jean-Christophe Dumont, la question du coût de l’immigration « ne devrait pas nous obséder, car quand on fait le compte, on observe que la contribution est positive jusqu’à la prise en compte des dépenses militaires et de la dette publique ».
En effet, lorsque le budget de la défense et le remboursement de la dette publique, qui ne concernent pas que les immigrés mais toute la population, sont pris en compte, la contribution devient négative pour la France (-0,85 %) comme pour la moyenne des 25 pays étudiés (-0,16).
Aujourd’hui, selon l’OCDE, les dépenses publiques consacrées aux immigrés sont plus faibles que pour le reste de la population dans les domaines tels que les pensions de vieillesse et de réversion, la maladie, l’invalidité, l’éducation, la santé.
Elles sont à l’inverse plus fortes concernant la famille, le chômage, l’exclusion sociale et le logement.
Dans l’ensemble, les personnes nées à l’étranger contribuent 11 % de moins que les « natifs » au budget de l’Etat.
Une participation « plombée » par une mauvaise intégration sur le marché du travail, avec 56 % des immigrés en emploi en France, décrypte Jean-Christophe Dumont.
L’OCDE a donc réalisé une simulation :
Avec un taux d’emploi similaire au reste de la population, les immigrés pourraient générer 0,2 % du PIB supplémentaires pour les comptes publics.
Effets positifs et pervers de la vie en communauté
L’OCDE s’est par ailleurs penché sur la concentration de populations étrangères dans de mêmes zones géographiques.
Si cette forme de communautarisme peut être bénéfique dans un premier temps, car « l’arrivée dans une zone à forte concentration offre souvent de meilleures perspectives d’emploi aux immigrés », sur le long terme, « la concentration des immigrés tend à freiner leur acquisition de la langue du pays d’accueil et, souvent, les progrès scolaires de leurs enfants », peut-on lire dans cette étude.
En particulier, l’OCDE estime que la concentration d’enfants d’immigrés dans certaines écoles génère un « handicap » qui se traduit par un retard cumulé « d’un an de scolarité » dans plusieurs pays dont la France, l’Allemagne ou la Belgique.
Un phénomène qui pourrait s’expliquer par le contexte social de ces quartiers et dans les familles défavorisées, où la langue du pays n’est généralement pas celle parlée dans le foyer, reprend Gilles Spielvogel, coauteur de l’étude.
« Ce n’est pas grave qu’ils aillent dans ces endroits, parce que cela permet de diminuer le coût d’entrée.
Ce qui est grave, c’est qu’ils y restent et qu’ils s’isolent.
Le point de blocage est plus structurel :
C’est la politique du logement, l’accès à l’emploi », résume Jean-Christophe Dumont, chef de la division Migrations de l’OCDE.
Dans son rapport, l’OCDE rappelle que plusieurs pays ont tenté une stratégie de dispersion sur leur territoire des nouveaux arrivants.
Sans grand résultat, à ce stade. « Elle a abouti à des taux d’emploi plus faibles », peut-on lire dans l’étude.
« Sans compter que beaucoup d’immigrés ayant fait l’objet des mesures de dispersion sont ensuite revenus s’installer dans les zones ségréguées. »
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Commandoair40 Admin
Nombre de messages : 29167 Age : 78 Emploi : Français Radicalisé . Date d'inscription : 07/11/2014
Sujet: Re: De mieux en mieux , je fait un cauchemar non? Jeu Oct 28 2021, 20:53
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
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RIVIERE membre confirmé
Nombre de messages : 667 Age : 67 Emploi : RETRAITE Date d'inscription : 27/08/2021
Sujet: Re: De mieux en mieux , je fait un cauchemar non? Jeu Oct 28 2021, 21:04
Oui… c’est dingue …
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Alexderome Admin
Nombre de messages : 9338 Age : 59 Emploi : A la recherche du temps perdu Date d'inscription : 22/10/2010
Sujet: Re: De mieux en mieux , je fait un cauchemar non? Jeu Oct 28 2021, 22:42
Une chose est certaine, pour l’éducation ils coûtent moins car ils étudient peu. Sinon c’est une parfaite imposture cet article.
« Lorsque dans notre pays on parle de courage et de grandeur, c’est vers les croix de guerre que se tournent les regards » Alphonse JUIN Maréchal de France
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Eva Admin
Nombre de messages : 4660 Age : 72 Emploi : Retraite Date d'inscription : 01/02/2021
Sujet: Re: De mieux en mieux , je fait un cauchemar non? Jeu Oct 28 2021, 23:59
1. Combien y a-t-il d'immigrés ou d'étrangers en France ?
En 2020, 6,8 millions d' immigrés vivent en France, soit 10,2 % de la population totale. 2,5 millions d'immigrés, soit 36 % d'entre eux, ont acquis la nationalité française.
La population étrangère vivant en France s'élève à 5,1 millions de personnes, soit 7,6 % de la population totale. Elle se compose de 4,3 millions d'immigrés n'ayant pas acquis la nationalité française et de 0,8 million de personnes nées en France de nationalité étrangère.
1,7 million de personnes sont nées de nationalité française à l'étranger. Avec les personnes immigrées (6,8 millions), au total, 8,5 millions de personnes vivant en France sont nées à l'étranger, soit 12,7 % de la population.
2. Où sont nés les immigrés vivant en France ?
En 2020, 47,5 % des immigrés vivant en France sont nés en Afrique. 32,2 % sont nés en Europe. Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,7 %), le Maroc (12 %), le Portugal (8,6 %), la Tunisie (4,5 %), l'Italie (4,1 %), la Turquie (3,6 %) et l'Espagne (3,5 %). La moitié des immigrés sont originaires d'un de ces sept pays (49 %).
3. Où sont nés les immigrés arrivés en France en 2019 ?
41 % des immigrés arrivés en France en 2019 sont nés en Afrique et 31,9 % sont nés en Europe. Les immigrés arrivés en France en 2019 sont plus souvent nés au Maroc (9,5 %), en Algérie (7 %), en Tunisie (4,5 %), en Italie (4,5 %), en Espagne (3,3 %), au Royaume-Uni (3,2 %), en Chine (3 %) ou en Roumanie (2,8 %) .
Entre 2006 et 2019, le nombre d'immigrés arrivés en France est passé de 193 400 à 272 400. Les sorties d’immigrés sont relativement modestes au regard de leurs entrées. En moyenne, quatre immigrés entrent sur le territoire lorsqu’un en sort. Il s’agit essentiellement d’étudiants étrangers quittant la France à la fin de leurs études, de départs à l’issue d’une période d’emploi de quelques années ou encore de retours au pays au moment de la retraite. Au total, le solde migratoire des immigrés a baissé légèrement entre 2006 (+ 164 000) et 2009 (+ 133 000) avant de croître pour atteindre + 198 000 personnes en 2017.
4. Comment évolue la population étrangère et immigrée en France ?
La population immigrée en France progresse en effectif et en pourcentage de la population totale depuis 1946. Elle correspond à 10,2 % de la population vivant en France en 2020, contre 7,4 % en 1975 et 5 % en 1946. La population étrangère vivant en France représente 7,6 % de la population totale en 2020, contre 6,5 % en 1975 et 4,4 % en 1946. Jusqu’au milieu des années 1970, les flux d’immigration étaient majoritairement masculins, comblant les besoins de main-d’œuvre nés de la reconstruction d’après-guerre, puis de la période des Trente Glorieuses. En 1974, dans un contexte économique dégradé, un frein est mis à l'immigration de travail et l’immigration familiale se développe. Depuis cette date, la part des femmes dans les flux d'immigration est croissante, qu'il s'agisse de regroupement familial ou non. En 2020, 52 % des immigrés sont des femmes, contre 44 % en 1975 et 45 % en 1946.
https://www.insee.fr/fr/statistiques/3633212
10.2% d'immigrés en 2020, d'après les statistiques, N'y aurait-il pas erreur, sur le comptage!
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Michel Admin
Nombre de messages : 4355 Age : 66 Emploi : Retraité Date d'inscription : 09/10/2021
Sujet: Re: De mieux en mieux , je fait un cauchemar non? Ven Oct 29 2021, 15:11
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
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Eva Admin
Nombre de messages : 4660 Age : 72 Emploi : Retraite Date d'inscription : 01/02/2021
Sujet: Re: De mieux en mieux , je fait un cauchemar non? Ven Oct 29 2021, 21:32
« Lorsque dans notre pays on parle de courage et de grandeur, c’est vers les croix de guerre que se tournent les regards » Alphonse JUIN Maréchal de France
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Commandoair40 Admin
Nombre de messages : 29167 Age : 78 Emploi : Français Radicalisé . Date d'inscription : 07/11/2014
Sujet: Re: De mieux en mieux , je fait un cauchemar non? Ven Oct 29 2021, 22:41
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
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Sujet: Re: De mieux en mieux , je fait un cauchemar non?