Le pouvoir d’achat est au cœur des préoccupations des Français si l’on en croit un sondage publié ce lundi 18 octobre par Les Échos. Ils s’inquiètent en premier lieu de la hausse du prix des énergies et ne comptent pas sur le gouvernement pour y faire face.
Se loger, se nourrir, se chauffer, se déplacer… Autant de dépenses du quotidien qui pèsent de plus en plus sur le budget des Français. Et ils n’imaginent pas que la situation va s’améliorer selon un sondage Opinionway-Square pour Les Échos et Radio classique, publié ce lundi 18 octobre.
Plus des trois quarts des Français s’attendent ainsi à une hausse des prix des produits alimentaires et du logement. Ils sont encore plus nombreux (85 %) à craindre une augmentation des prix de l’énergie.
Seul un quart des Français (28 %) déclarent avoir confiance dans l’action du gouvernement pour limiter les effets de la hausse des prix. Et seule une courte majorité des électeurs d’Emmanuel Macron de 2017 (56 %) comptent sur l’exécutif.
La voiture au garage, le chauffage baissé
Sur les énergies, plus des deux tiers (69 %) des sondés s’attendent à ce que les prix du gaz naturel ou de l’essence et du diesel augmentent beaucoup. Un sujet d’inquiétude, notamment pour les foyers les plus modestes et de ceux vivant en milieu rural, très dépendants de la voiture pour leurs déplacements.
Plus de la moitié des sondés affirment d’ores et déjà ne plus utiliser de voiture, et ce, même en milieu rural. Presque autant déclarent débrancher les appareils électriques qu’ils n’utilisent pas ou baisser le chauffage.
Et un gros tiers d’entre eux disent le couper même s’ils ont froid, la proportion montant à 58 % dans les foyers gagnant moins de 1 000 € par mois. Mais ces restrictions concernent aussi les jeunes de moins de 35 ans
Protéger le pouvoir d’achat
S’ils ne comptent pas sur l’exécutif pour limiter l’impact de la hausse des prix de l’énergie, les Français attendent des mesures qui protègent leur pouvoir d’achat. S’agissant de leur logement, la baisse de la TVA sur les sources d’énergie est plébiscitée par la moitié des sondés – suivie du blocage des prix. Ces deux mesures ont notamment les faveurs des soutiens de Marine Le Pen.
Les électeurs d’Emmanuel Macron et de Benoît Hamon en 2017 plaident davantage pour des solutions de long terme : l’obligation de rénover les logements les plus énergivores par exemple. Plus d’un tiers des Français plébiscitent, enfin, une démarche personnelle.
Que va-t-on devenir ??
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