HISTOIRE : Chronique culturelle du 17 octobre
par
Theatrum Belli
17 octobre 2021
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"La déroute de Cholet" de Jules GIRARDET (1856-1938)
17 octobre 1748 : échec du siège britannique de Pondichéry (Inde).
Les habitants de la ville de Pondichéry et les français œuvrant au profit du comptoir de la compagnie des Indes, dirigé par l’administrateur de la colonie aux Indes, Joseph François Dupleix, repoussent l’armée britannique, emmenée par Boscawen, après 58 jours de siège. Une victoire en vain car, 13 ans plus tard, faute d’avoir suffisamment soutenu Dupleix, Louis XV abandonne le comptoir au profit de l’Angleterre… France et Angleterre se disputent le comptoir jusqu’en 1816, date à laquelle Pondichéry redevient française pour le rester jusqu’en 1962, année de sa cession à l’Inde.
17 octobre 1777 : bataille de Saratoga (Etats-Unis – Etat de New-York).
Le général anglais Burgoyne se rend avec ses 5 000 hommes au général Gates commandant quelques 20 000 insurgents Américains. Cette défaite anglaise est le tournant de la guerre d’indépendance et incite le roi de France à apporter son aide aux indépendantistes Américains.
saratoga
17 octobre 1781 : bataille de Yorktown (Etats-Unis – Virginie).
Le comte de Rochambeau et Georges Washington unissent leurs efforts pour l’ultime assaut des dernières redoutes anglaises de Yorktown.
bataille_yorktown
17 octobre 1793 : défaite vendéenne de Cholet.
La levée de 300 000 hommes décidée par la Convention provoque en mars 1793 une véritable insurrection armée. L’armée catholique vendéenne est battue par l’armée républicaine, commandée par Kléber et Marceau, dans le combat le plus important de la guerre (13-17 octobre). Commence la « virée de Galerne » vers le nord de la Loire pour échapper à la répression républicaine.
17 octobre 1806 : combat du pont de Halle.
La division Dupont, réduite au 32e de ligne et à un bataillon du 9e, bat le corps de réserve prussien fort de 20 000 hommes, et s’empare du pont de Halle, prenant 5 000 prisonniers, 4 drapeaux et 30 canons.
17 octobre 1961 : manifestation parisienne tragique.
La guerre d’Algérie se traduit en France par de nombreux attentats et meurtres de policiers commis par le FLN. La FPA (force de police auxiliaire) pratique en retour une répression particulièrement dure à l’encontre de la communauté algérienne en France. Constituée d’Algériens formés au combat urbain et anti-terroriste, la FPA est issue de l’armée et a été utilisée durant la bataille d’Alger. Les dirigeants du FLN poussent, le 17 octobre, la communauté algérienne à manifester alors que le préfet de Paris, Maurice Papon, ayant reçu des ordres du gouvernement, interdit la manifestation et « couvre » moralement et par avance les policiers chargés de la réprimer. Selon les sources, entre 7 et 300 manifestants sont tués. Ces chiffres font toujours débat.
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Algériens tués lors de la manifestation du 17 octobre 1961 à Paris : la guerre des chiffres
Par Elisabeth Pierson
Mis à jour hier à 18:34
À l'entrée du Palais des Sports, réquisitionné pour y parquer les manifestants d'origine algérienne. UPI / AFP
RÉCIT - La manifestation géante lancée par le FLN et violemment réprimée par les forces de l'ordre il y a 60 ans continue de faire couler de l'encre. Alors que le bilan officiel affichait trois morts, certains historiens évoquent aujourd'hui entre 200 et 300 victimes. Où placer le curseur ?
«Violentes manifestations de musulmans algériens hier soir à Paris : 2 morts, 44 blessés graves», titrait Le Figaro dans son numéro du 18 octobre 1961. Ce fameux mardi d’automne, où près de 30.000 manifestants algériens ont été violemment réprimés dans les rues de Paris, compte parmi les principaux non-dits de la guerre. Des morts, des blessés, des milliers d'interpellations... Et, soixante ans après, les hypothèses les plus variées sur le nombre de victimes de cette soirée sanglante. ==============
Ndlr : Ce que l'on ne dit Pas et qui pourtant est veridique : Je l'ai vécu -
Nous sommes en plein conflit armé France - Algerie - On ne parle pas encore de guerre
ce n'est que de la pacification et de maintien de l'ordre - Une guerre qui ne voulait pas dire son nom!...
Depuis 1959-1960-1961 - les gardiens de la Paix assumants la sécurité de la ville de Paris se trouvent confrontès a des attentats permanents - Tirs de revolver - attaques au couteau- Bombes - grenades lancées sur les commissariats ou sur des points de surveillance de maisons -d'appartements privés de personnalités gouvernementales
ou du show bizz - Vises par le FLN - Les entrees de commissariats sont surveillés en permanence 24\24h par un homme en arme .
Rien n'y fait : les morts parmi les forces de l'ordre se multiplient et s,ddotionnent dans le mepris de la hiérarchie - Les gardiens de la Paix circulent en ville en uniforme - Et il n'est pas rare que le soir en sortant le chien qu'ils soient attendus en bas de la cage d'escalier et abattus .
Aprés de tant d'attaques - entre deux cent et trois cents morts - les policiers exaspérés se sont passé la consigne : ON REPRIME -
Et ce fut la journée du pont de Charonnes ou des algériens furent retrouvès noyés..
Les vehicules forçant la foule a se disperser - des manifestants sautaient a l'eau
A noter que les femmes et enfants étaient passées normalement - ce sont les hommes qui s'etaient constitué - Un bouclier humain : Courageux mais pas téméraires..
Par la suite beaucoup furent interpellés et détenus a Beaujon ( ecole de formation des gardiens de la Paix )
Athos79
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