SA 80 Enfield L85A1 Fusil automatique - Automatic rifle .
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Commandoair40 Admin
Nombre de messages : 26774 Age : 76 Emploi : Français Radicalisé . Date d'inscription : 07/11/2014
Sujet: SA 80 Enfield L85A1 Fusil automatique - Automatic rifle . Jeu 16 Sep 2021 - 22:36
Royaume Unis United Kingdom
SA 80 Enfield L85A1 Fusil automatique - Automatic rifle
Description
L'armée britannique s'est efforcée de mettre au point une cartouche de petit calibre dès avant 1914.
Ces tentatives répétées, mais sans cesse contrecarrées pour des motifs à la fois politique et militaires, n'ont fini par aboutir que vers les années 1980.
Après 1945, il fut question d'adopter une arme, le EM-2, qui employait une munition de 7,11 mm, mais l'adoption par l'OTAN d'une cartouche standard de 7,62 x 11 mm obligea à renoncer à cette idée.
Les efforts reprirent vers le début des années soixante-dix.
Les essais effectués montraient que l'alliance d'un projectile de 4,85 mm et de la douille de la cartouche américaine de 5,56 mm constituait un ensemble idéal ; une nouvelle arme, l'individueal Weapon (" arme individuelle") XL65E5, fut mise au point et présentée publiquement.
L'IW semblait devoir être l'arme parfaite pour l'armée britannique, mais de nouveau celle-ci se heurta à des difficultés.
L'OTAN avait décidé que toute nouvelle cartouche se devrait d'être le modèle standard établi pour tous les pays membres , et parmi ceux-ci chacun avait, bien évidemment, ses propres projets.
Il s'ensuivit la série d'essais d'armes légères la plus exhaustive jamais réalisée.
L'IW et sa cartouche de 4,85 mm y firent excellente figure, mais il fut très évident que pour tout choix définitif on tiendrait compte avant tout des capacités de production :
La M193 américaine de 5,56 mm devenait de ce fait , le principal critère de choix.
C'est une cartouche de même calibre, la SS109 belge qui remporta la compétition, et il ne fut plus question de la 4,85 mm.
Pourtant tout n'était pas perdu pour l'IW elle-même, car toutes les nations participantes décidèrent d'adopter leur propre modèle d'arme.
Les Britanniques entreprirent donc de rechambrer l'IW afin qu'elle puisse accueillir la SS109.
Elle devint ainsi l'IW XL70E3, qui fut en phase de tests durant les années 80, et dont la production commença en 1984.
L'IW est une arme courte de type compact.
Avec la Light Support Weapon XL73E2, elle constitue l'ensemble dénommé SA 80 ("Small Arm 80") par l'armée britannique.
La LSW XL73E2 est d'ailleurs presque identique, mais possède un canon plus lourd et un bipied qui permet de l'utiliser comme arme d'appui.
L'IW a connu depuis sa première génération divers changements, tous explicables par les exigences de la production.
Elle a gardé son allure "bull-up" typique ; un viseur optique imposant est installé au sommet, la boîte de culasse et le fût sont en acier embouti, tandis que le garde-main est en matière plastique ; le canon comporte un lanceur de grenades, et l'on peut également y fixer une petite baïonnette.
Pour des raisons de commodité logistique, le chargeur est le même que celui du M16A1 de 5,56 mm américain.
Il est possible d'installer sur l'arme des dispositifs de visée nocturne.
Variantes
Munitions
5,56 x 45 mm NATO
Caractéristiques
Longueur : 785 mm
Poids : 3,8 kg
Longueur du canon : 518 mm
Chargeur de 30 coups
En production depuis 1985-94
Cadence de tir : 700 cps/min
Marquage
L'inscription "Rifle 5.56 mm L85A1" et le numéro de série OTAN est gravé sur le côté droit au-dessus de la poignée pistolet
Sécurité
Un bouton poussoir est installé au-dessus de la détente, pour mettre l'arme en sécurité, on pousse le bouton de la gauche vers la droite.
Sur le côté gauche de l'arme, au-dessus du chargeur se trouve un sélecteur de tir :
En position haute , tir coup par coup, en position basse, tir automatique.
Identification
Canon
Canon très court, avec un gros cache flamme à l'extrémité.
Carcasse
Le 1/3 de la carcasse est constitué par le garde main, qui arrive jusqu'à hauteur du pontet, celui est de forme rond.
Le 2/3 est constitué par la culasse enfermé dans un bloc qui contient des évents d'air dans sa partie supérieur.
Le système de pointage de tir est placé juste au-dessus.
Ensuite vient la crosse dans le prolongement.
A l'intersection du logement culasse et crosse , se trouve l'emplacement du chargeur qui est placé derrière la poignée pistolet.
Le chargeur est recourbé vers l'avant.
Crosse
Elle est de forme particulière, elle est droite et dans l'axe de l'arme et du canon
Poignée de tir
Elle est lisse et incliné vers l'arrière.
Points marquants pour la reconnaissance
1. Gros cache-flamme au bout du canon.
2. Garde main en bakélite à l'avant de l'arme, perforé de six trous pour l'évacuation des gaz.
3. Système de visé monté sur un support, c'est un bloc cylindrique placé au centre du dessus de l'arme.
4. Poignée d'armement placéé à droite à l'arrière de la carcasse.
5. Chargeur placé à l'arrière de la carcasse, dans la partie inférieure.
6. Crosse droite dans le prolongement de la carcasse
“Nous avons entendu et nous savons ce que nos pères nous ont raconté, nous n’allons pas le cacher à nos fils. Nous redirons à tous ceux qui nous suivent, les œuvres glorieuses...”
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Commandoair40 Admin
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Sujet: Re: SA 80 Enfield L85A1 Fusil automatique - Automatic rifle . Jeu 16 Sep 2021 - 23:03
Obstination britannique pure: SA80 pour toujours!
Aujourd'hui, de nombreuses armées du bloc occidental remplacent l'individu principal оружия dans l'armée.
La France refuse FAMAS en faveur de HK 416, la Bundeswehr refuse G36 et même le US Marine Corps, connu pour sa fidélité aux traditions, modifie le «méchant fusil noir» (les anciens combattants vietnamiens s'appelaient M-16) avec M27 (le même NXXUMX).
Et ce n’est pas une mode, et pas seulement le désir des fabricants d’armes légères et de leurs lobbyistes de gagner le plus possible avec le réarmement de l’armée.
Le fait est que les vingt dernières années ont été marquées par des conflits armés très intenses.
La participation de contingents militaires à de nombreuses missions, souvent dans des conditions environnementales difficiles, a suscité de nombreuses questions, notamment en termes de fiabilité, d'armes, qui, sur des champs de tir balayés de la zone tempérée, étaient considérées comme impeccables.
Le réarmement est également en cours dans l'armée du Royaume-Uni, ce qui n'est pas du tout surprenant si l'on considère que le fusil d'assaut L85, qui a survécu à de nombreuses améliorations, continue néanmoins de susciter de nombreuses plaintes de la part de l'armée britannique.
Bien que la nouvelle arme, qui remplace le vieux fusil, n'ait pas encore été officiellement adoptée, le régiment de gardes grenadiers l'a déjà reçue.
Et comme le rapporte le commandement, le combattant du régiment maîtrise déjà la nouveauté avec succès.
Il faut dire que ce développement est plus facile parce que les grenadiers ont reçu ... L85, mais avec l'indice А85, pour remplacer le L3 ennuyeux, mal aimé et capricieux.
Contrairement aux versions précédentes (le complexe d'armes légères SA80 (Small Arms for 1980), auquel appartient le L85, a subi plusieurs mises à niveau), le L85A3 est doté d'un nouveau récepteur avec des nervures de renforcement supplémentaires et un avant-bras amélioré avec des tranchants Picatinny.
La mitrailleuse a reçu un canon librement suspendu, ce qui devrait améliorer la précision des tirs.
De plus, les modifications ont affecté l'ergonomie:
L'arme a reçu un nouveau fusible. La couleur du fusil d'assaut a également changé:
La couleur du nouveau camouflage britannique.
Rappelons que le L85 a acquis la réputation d'être l'un des fusils d'assaut les plus malheureux au monde.
Exécutée selon le système «bullpup» («taureau»), cette arme a un centre de gravité déplacé vers l'arrière, ce qui conduit à un «arrachement» puissant du canon lorsque le tir automatique est maintenu.
Cependant, outre les inconvénients propres à un tel agencement, l’arme en a beaucoup d’autres qui ne lui sont pas liés.
Tout d'abord, il ne résiste pas aux critiques, sa faible fiabilité, en particulier dans des conditions poussiéreuses, une humidité élevée et des températures basses.
En bref, dans toutes les conditions qui diffèrent de celles du tableau de bord intérieur.
On note une faible résistance mécanique, le récepteur "joue" franchement (pour réduire cet inconvénient, des nervures de renforcement supplémentaires sont évincées).
Il est impossible de tirer avec une arme de l'épaule gauche (même si un tel besoin pendant une bataille peut survenir non seulement parmi les gauchers).
L'un des principaux inconvénients du système SA 80 est son agencement sans abaissement de la crosse par rapport à l'axe de l'alésage.
Lorsqu'il vise, le soldat est obligé de lever la tête au-dessus de l'abri, ce qui augmente non seulement la silhouette.
En outre, l'approvisionnement en munitions n'était pas fiable - les cartouches de cartouches sont courantes et les magasins tombent souvent spontanément.
De nombreux ensembles de fusils sont sujets à la corrosion.
Lors des combats dans le golfe Persique, une autre faille a été identifiée.
En se couchant, les gaz qui s'échappaient du DTC soulevaient un nuage de poussière, dégageant la flèche et l'empêchant de viser.
Dans l’appendice à ce qui précède, les combattants se sont plaints du fait que les répulsifs qu’ils utilisaient corrodaient les pièces en plastique.
Il convient de noter qu’en tant que "dignité" du fusil, le ministère de l’armée britannique a fait allusion à une importante force de descente, qui exclut la possibilité d’un tir spontané lorsqu’une arme tombe sur un sol dur.
Bien qu’au moins un cas documenté soit connu lorsque, lors des essais d’un fusil par les Royal Marines en Scandinavie en hiver 1985, un L85 A1 a tiré avec l’interrupteur de sécurité en tombant au sol d’une hauteur d’environ trois mètres.
Autre avantage, une masse importante d’armes est indiquée (4,64 kg sans chargeur ni viseur), ce qui garantit la stabilité du fusil à tir automatique.
Pour être honnête, si l’on considère que les alliages légers et les polymères sont largement utilisés dans la conception d’une carabine, l’origine de ce poids n’est pas tout à fait claire.
Surtout que le canon n'y est pas assorti.
Les fusils pour l'infanterie, les parachutistes et les marines sont équipés de lunettes de visée SUSAT à multiplicité constante de 4.
Selon certains experts, cette solution n’est guère justifiée car l’optique, même avec une telle augmentation, réduit l’angle de vision et contribue à «l’effet tunnel».
Cela crée de graves problèmes lors d'affrontements armés à courte distance, caractéristiques des opérations militaires en ville ou en forêt.
Quoi qu’il en soit, les Gorki ont tout d’abord refusé catégoriquement les lunettes de vue, préférant utiliser des vues ouvertes.
Après la mise en service du fusil, toute une série de critiques lui ont été adressées, que le Département de la guerre a "paré", affirmant que le problème était que les soldats maltraitaient ce fusil remarquable et que le "manuel" n'était pas correctement rédigé.
Cependant, même la correction des instructions n'a pas radicalement amélioré la situation, et la famille SA80 a été modernisée par la société allemande Heckler & Koch (la nouvelle modification est entrée en service dans l'armée britannique sous le nom de L85A2).
La plupart des problèmes d’armes n’ont pas été résolus.
Tout le temps, alors que L85, dans toutes ses modifications, fait partie de l’armée, les combattants ne se lassent pas de le gronder, affirmant qu’ils ne font pas confiance à leurs armes, s’attendant à ce qu’elles les laissent tomber au moment le plus inopportun au combat.
La meilleure "recommandation" du complexe SA 80 était que tous ceux qui en avaient la possibilité la refusent.
Ainsi, le SAS (Service spécial d'assaut aéroporté), les forces spéciales de la marine (SBS) et certaines unités de commando ont choisi de s'armer avec des carabines M-4.
Bien qu'ils ne constituent pas un standard de fiabilité, ils dépassent largement L85 dans ce paramètre. On sait également que des unités moins élitistes ont été réarmées en Irak et en Afghanistan avec la version canadienne M-4.
La nouvelle modification actuelle A3, a été introduite pour la première fois dans l’année 2016, associée à une nouvelle armure modulaire VIRTUS.
Toutefois, à en juger par les améliorations spécifiées, telles que les lattes de Picatinny et le changement de couleur, on ne peut guère s’attendre à ce que cette modernisation soit parvenue à placer le fusil à un niveau plus ou moins acceptable.
Selon un certain nombre d’experts, les possibilités d’améliorer cette conception sont épuisées.
Mais à cause de l'étrange obstination britannique, au lieu d'abandonner cette conception franchement infructueuse, le ministère de la Guerre du Royaume-Uni continue de "danser avec des tambourins" autour du dispositif, mettant en danger la vie de ses soldats, qui devront résoudre des tâches de combat avec cette arme à la main.
“Nous avons entendu et nous savons ce que nos pères nous ont raconté, nous n’allons pas le cacher à nos fils. Nous redirons à tous ceux qui nous suivent, les œuvres glorieuses...”
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