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| Sujet: N°3 Sam Sep 06 2008, 22:29 | |
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Les personnes devant l'appareil sont, de gauche à droite, le Commandant Maurer, le Colonel Emile Dorand, concepteur de l'appareil et le Commandant Lepère (tous portent un képi). |
| Vue d'un Dorand AR équipé d'un moteur Renault de 200 CV. Les avions équipés de moteurs Lorraine-Dietrich recevaient l'appellation ALD. |
Le Dorand était un avion de reconnaissance biplace qui connut une grande diffusion dans les derniers mois de la Première Guerre mondiale et équipa au moins 18 escadrilles sur les fronts français et italiens. Cet avion, remplaçant des Farman à hélice propulsive correspondait à une demande du gouvernement français de 1916. Dérivé du biplan de 1914, type DO.1, il fut présenté par le Colonel Emile Dorand, alors directeur de la Section Technique de l'Aéronautique à Meudon-Chalais. Le nouvel appareil conservait la ligne générale de son prédécesseur, avec des ailes s'amincissant vers l'arrière et un long fuselage, mais la motorisation était bien plus puissante. Les essais du Dorand AR.1 furent achevés en septembre 1916, le mise en service dans les détachements d'observation eut lieu en avril 1917. L'armement était constitué de deux ou trois mitrailleuses, la charge de bombes était de 82 kg et l'équipage était composé de deux personnes. Une version améliorée, l'AR.2 A2, fut équipée d'un moteur Renault de 200 CV refroidi par des radiateurs montés sur les ailes.
Moteur : 1 moteur Renault à piston de 190cv Envergure : 13.29 m . Lg :9.14m Hauteur : 3.30 m Poids :1250 Kg Vitesse :150 Km/h Plafond 5.500 m Autonomie : 3H
| Système de fusées Le Prieur monté sur un chasseur Nieuport. |
Ces armes furent conçues par le lieutenant de vaisseau Le Prieur pour lutter en premier lieu contre les dirigeables Zeppelin qui survolaient Paris. Destinées ensuite à attaquer les ballons d'observation allemands, ces fusées incendiaires étaient fixées par quatre ou cinq à l'extérieur des mats de voilure des biplans Nieuport ou Farman. Les supports et les ailes étaient protégées des flammes par un revêtement en amiante et aluminium, la mise à feu électrique s'effectuait à une centaine de mètres de la cible en attaquant en piqué et transversalement. Dépourvus d'empennage, ces fusées prenaient une trajectoire peu précise, toutefois, elles furent employées avec succès lors de leur première mise en service en mai 1916, avant la première offensive française à Verdun. Au final, ces fusées, ancêtres des roquettes furent remplacées par des balles incendiaires plus faciles à mettre en oeuvre. |
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| Sujet: Re: N°3 Sam Sep 06 2008, 22:40 | |
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Papa schulz Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 64 Emploi : Apéro à plein temps! Date d'inscription : 23/10/2007
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| Sujet: Re: N°3 Sam Sep 06 2008, 23:32 | |
| merci obélix |
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| Sujet: Re: N°3 Dim Sep 07 2008, 09:24 | |
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| Sujet: Re: N°3 Dim Sep 07 2008, 09:36 | |
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