Les russes y ont pensés !

fin des année 70 nous, nous avions des avions renifleurs .Alors des zincs sous marin

Merci Barraud,

Là aussi, je n'ai rien compris au commentaire, mais avec l'image, on comprend beaucoup plus vite que pour les américains.

Par contre, vu l'envergure de ces machines, on ne doit pas pouvoir passer partout.

obelix.du59 a écrit:

fin des année 70 nous, nous avions des avions renifleurs .Alors des zincs sous marin

cf James bond 007

on l'a déjà vu !

J'aimerais bien voir les qualifications des hommes pour a la fois être pilote d'avion et de sous-marin

Pour faire progresser la technologie il faut avoir des idées. Si des fous n'avaient pas eu envie de voler dans les airs, les hommes ne seraient jamais allé dans l'espace.

C'est vrai que sa a du sens mais est-ce une bonne idée de savoir que c'est les russes qui vont (peut-être) mettre au point une machine comme celle-la??

J'ai été incorporé en 1972 en qualité de conscrit dans une unité des transmissions dans un régiment de Méharistes de l'armée Nationale Populaire en Algérie.
A la fin de la formation interarmes j'étais opérateur Radiotélégraphiste et lecteur à 24 groupes ( vitesse de lecture à 1200 Caractères ).
On m'a chargé avec une demi section d'aller déterrer des matériels de transmissions abandonnés depuis 1957 par une katiba chargée de la protection d'un QG de campagne de l'A.L.N. après que ce dernier eut été prévenu par les sonnettes de l'imminence d'un ratissage par une unité héliportée de la Légion dans la région des Nememchas dans les Aurès.
Dans l'urgence, la katiba avait fait sauter des explosifs dans la grotte qui s'est effondrée sur les matériels y compris sur des documents très importants qui pour nous, avaient en tous les cas une valeur historique.
Après cinq jours de terrassements, j'ai trouvé 3 postes ANGRC9 de fabrication Allemande AEG Telefunken RT77 hermétiquement fermés dans leurs étuis ainsi que leurs génératrices sur batterie et deux génératrices manuelles montées sur leurs supports en trépieds avec un siège pour l'opérateur G.N.
Après avoir ouvert et nettoyé ces matériels, j'ai entrepris d'étalonner un des postes sur nos fréquences de travail en émission et reception et sur lequel j'avais branché la génératrice équipée cette fois d'une batterie neuve prélevée sur la jeep.
Quelle n'a été ma surprise en m'apercevant que 15 ans plus tard, malgré toute l'humidité, ce matériel fonctionnait encore!

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tres interessant ce recit alex , merci a toi

Bonjour à tous,
Très interessante la récupération des trois ANGRC 9 destinés à qui ? chargé d'écouter les réseaux HF de l'ALN et du FLN en Algérie et les pays amis et les réseaux VHF de l'ALN stationnée au nord et au sud de GHARDIMAOU en TUNISIE.Je pense qu'il s'agissait d'un stockage car chaque willaya était équipée d'un ANGRC 9 fabriqué par TELEFUNKEN soit les mêmes que nous avions aux FFA ! Par contre,ces ANGRC 9 étaient alimentés uniquement par la GN 58 et pour la réception des BA 48 lorsqu'ils en possédaient.

Aucun groupe électrogène n'était utilisé pour charger une batterie.
C'est la raison pour laquelle, les opérateurs français devaient détruite toutes les piles BA 48 afin qu'elles ne soient pas récupérées par l'ALN qui les utilisaient même très usagées.
Chaque émetteur était parfaitement localisé par les gonios fixes et mobiles ou par avion mais il était préférable de ne pas les capturer mais d'intercepter leurs émissions facilement déchiffrables et d'exploiter aussitôt les renseignements.

Un seul ANGRC 9 fut saisi et nous l'avions en dépannage à BONE. L' ALN a voulu nous imiter car il y avait une plaque en aluminium avec cette inscription faîte au pochoir : ALN "service des transmissions" suivi d'un numéro.

Les opérateurs étaient inexpérimentés et nous facilitaient grandement le travail.

Nos stations d' écoutes implantées le long de la ligne MORICE interceptaient les émissions d' ANPRC 10 fabriqués également par TELEFUNKEN et nous avions les mêmes aux FFA.
Les opérateurs étaient formés en EGYPTE, les dépanneurs à CONAKRY et des déserteurs dont l'un me reconnut en 1963 à BONE car j' avais été son instructeur au 45 RT à MAISON CARREE en 1951/1952.

L'entretien fut houleux!

J' aurais des pages à raconter .