21 Janvier : Une grande dame a l'honneur

 Source  : Jo Delobel
History Européan - Les dossiers de l'histoire.
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Extrait de ma page d'Histoire - Athos79
et gérée par Jo Delobej.- sec generale des anciebs d'Indo de Valenciennes
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21 janvier 1985, mort de la comtesse du Luart, marraine du 1er REC.
"Gali Hagondokoff est née en 1898 dans le Caucase. Fuyant la révolution russe, elle arrive à Shanghaï puis à Paris. Engagée comme mannequin chez Chanel, elle se fait désormais prénommer Leïla et rencontre celui qui va devenir son mari, le comte Ladislas du Luart.
Pendant la guerre d’Espagne, elle invente un système d’ambulances chirurgicales permettant de traiter en urgence, sur place, les blessés. Mais bientôt, la seconde guerre mondiale va lui permettre de repartir à l’aventure. La défaite la pousse vers l’Afrique puis vers l’Italie. Son unité d’ambulances » sera sur tous les fronts.
En 1943, au Maroc, sa route croise celle du 1er Régiment étranger de cavalerie (REC). Elle le soutient pendant tous ses combats, en devient la Marraine et en sera très vite l’unique brigadier-chef d’honneur. A partir de ce moment, elle se montrera d’une fidélité et d’une générosité absolue envers « ses » légionnaires, créant notamment un centre de repos pour les permissionnaires en Algérie. Après la guerre d’Algérie, elle retrouve sans cesse son régiment, à Orange ou à Paris. Plusieurs fois citée, commandeur de la légion d’honneur, grand officier de l’ordre national du mérite, c’est le 1er REC qui lui rendra les derniers honneurs aux Invalides le 29 janvier 1985.
Elle est enterrée au cimetière russe de Sainte Geneviève des Bois, où le régiment continue de lui rendre très régulièrement hommage et d’entretenir la tombe de celle qui l’a tant aimé".
LCL Hubert T. de Q
Pour en savoir plus : La circassienne de Guillemette de Sairigné, Robert Laffont, 512 p., jan 2011. 

Une grande dame, à l'époque l'immigration apportait à la France une chance toute autre que l'actuelle. Les exilés russes (on dirait aujourd'hui les migrants mais ça n'a rien à voir) ont donné ce qui leur restait après les sanglantes persécutions bolchéviques, leur plus grand bien, leur vie comme Amlikvari à la tête de la "13" à El Alamein.