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Sujet: Mine de Limpet . Lun Nov 23 2020, 19:16
Mine de Limpet
Une mine à patelle est un type de mine navale attachée à une cible par des aimants .
Il est ainsi nommé en raison de sa similitude superficielle avec la patelle , un type d'escargot de mer qui s'accroche fermement aux rochers ou à d'autres surfaces dures.
Un nageur ou un plongeur peut attacher la mine, qui est généralement conçue avec des compartiments creux pour donner à la mine une légère flottabilité négative , ce qui la rend plus facile à manipuler sous l'eau.
Habituellement, les mines à patelle sont déclenchées par un fusible temporel .
Ils peuvent également avoir un dispositif anti-manipulation .
Les types
Habituellement, les mines de patelle sont déclenchées par un fusible temporel .
Ils peuvent également avoir un dispositif anti-manipulation , faisant exploser la mine si elle est retirée de la coque par des plongeurs ennemis ou par des explosions.
Parfois, les mines à patelle ont été équipées d'une petite turbine qui ferait exploser la mine après que le navire avait parcouru une certaine distance, de sorte qu'il était susceptible de couler dans des canaux navigables ou des eaux profondes hors de portée d'une récupération facile .
Ainsi, déterminer la cause du naufrage est plus difficile.
Développement
Cecil Vandepeer Clarke portant une première version de la mine de patelle sur une plaque de maintien dans la position utilisée par un nageur.
En décembre 1938, une nouvelle unité a été créée dans l'armée britannique qui est rapidement devenue connue sous le nom de Military Intelligence (Research), parfois abrégé en MI (R) ou parfois en MIR.
MI (R) a absorbé une section technique initialement connue sous le nom de MI (R) c.
En avril 1939, Joe Holland, le chef du MIR, recrute son vieil ami le major Millis Rowland Jefferis comme directeur de la section technique.
Sous sa direction, l'équipe a développé une large gamme d'armes innovantes.
L'une des premières idées de Jefferis était un type de mine qui pourrait être remorqué derrière une barque, qui se fixerait à la coque d'un navire sur lequel il passait.
Obtenir une bombe lourde pour coller à un navire de manière fiable était un problème.
La réponse évidente était d'utiliser des aimants , qui devraient être aussi puissants que possible.
En juillet 1939, Jefferis a lu un numéro du populaire magazine Armchair Science , qui contenait un petit article sur les aimants:
L'aimant permanent le plus puissant au monde - pour sa taille - a été développé dans les laboratoires de recherche de la General Electric Company à New York.
Seulement la moitié de la taille de la gomme sur un crayon à mine, il soulèvera un fer à repasser pesant 5 livres [2,3 kg].
Son attraction magnétique est plusieurs fois plus forte que celle de n'importe quel aimant précédent.
L'alliage fortement magnétique formant l'aimant peut également être utilisé dans les équipements électriques pour remplacer les électro-aimants qui nécessitent du courant.
Le 17 juillet 1939, Jefferis a contacté l'éditeur de magazine Stuart Macrae pour plus d'informations sur les aimants.
Pendant la Première Guerre mondiale , Macrae avait brièvement travaillé sur un dispositif permettant de larguer des grenades à main depuis un avion, et il aspirait à un retour au travail sur de tels défis.
Lorsque l'appel de Jefferis est venu, Macrae a rapidement entrepris de réaliser des expériences et de produire des prototypes.
Il a contacté Cecil Vandepeer Clarke , directeur général de la Low Loading Trailer Company.
Macrae avait rencontré Clarke quelques années auparavant quand il était rédacteur en chef du magazine The Caravan & Trailer .
Il avait été impressionné par le travail de Clarke, et maintenant il voulait son expertise et l'utilisation de ses ateliers à Bedford .
Macrae et Clarke ont rapidement accepté de coopérer à la conception d'une nouvelle arme, mais ils ont rapidement abandonné une mine remorquée car peu pratique.
Au lieu de cela, ils ont travaillé sur une bombe qui pourrait être portée par un plongeur et attachée directement à un navire.
La nouvelle arme est devenue connue sous le nom de mine de patelle.
Les premières versions ont été assemblées en quelques semaines.
En raison du temps nécessaire pour s'approvisionner en aimants General Electric aux États-Unis, Macrae a acheté des aimants jouets en forme de fer à cheval dans un magasin de quincaillerie , qui ont été jugés adéquats.
Le corps du prototype était un grand bol de cuisine en métal obtenu de la succursale de Bedford de Woolworths et modifié par un ferblantier local pour retenir les aimants autour du bord.
Après de nombreuses expérimentations, on a découvert que le détonateur pouvait être actionné par une boule d'anis à dissolution lente pour donner le temps nécessaire pour s'échapper.
Les bonbons, qui avaient été initialement laissés dans l'atelier par les enfants de Clarke, étaient la seule substance testée qui se dissolvait à un rythme prévisible.
Pour protéger ce mécanisme de l'humidité susceptible de provoquer une détonation prématurée, il était recouvert d'un préservatif qui devait être retiré avant utilisation.
Le prototype a été testé dans la piscine des bains publics de Bedford, en utilisant une plaque d'acier abaissée dans l'extrémité profonde pour simuler la coque d'un navire.
Juste avant que la guerre ne soit déclarée, le nom de Macrae a été proposé à Holland, qui s'est arrangé pour le rencontrer. Holland considérait que Macrae ferait un bon commandant en second pour Jefferis:
Il voyait Macrae comme un administrateur capable qui pouvait garder ses génies en ordre.
Macrae a rejoint le War Office en tant que civil et la Hollande a veillé à ce que Macrae obtienne une commission en octobre 1939 (antidatée au 1er septembre).
Clarke a rejoint le projet top secret Cultivator No. 6 en tant que civil et a ensuite rejoint l'armée.
Il a servi dans le Special Operations Executive (SOE) avec Colin Gubbins et a ensuite été commandant de l'une des écoles du Secret Intelligence Service.
Il a finalement rejoint Macrae lorsqu'il a été transféré au MD1 en 1942.
Les "patelles rigides" utilisées par les Britanniques pendant la Seconde Guerre mondiale ne contenaient que 4 1 ⁄ 2 livres (2,0 kg) d'explosif, mais placées à 2 mètres (6,6 pieds) sous la ligne de flottaison, elles ont causé un large trou dans un navire non armé.
Les agents SOE pourraient être munis d'une tige de placement de 1,5 m de long.
Une version plus petite nommée "Clam" a été développée à partir de la patelle britannique pour une utilisation sur terre.
Il était destiné à être utilisé contre les chars.
Mais avant que les Britanniques n'aient eu la chance de le déployer, les Allemands ont adopté le revêtement Zimmerit sur leurs chars, ce qui empêchait les mines magnétiques de coller au blindage.
En effet, les Allemands étaient le plus grand utilisateur de mines magnétiques pendant la guerre, comme la Hafthohlladung , une grenade antichar à charge creuse qui se fixait magnétiquement à une cible.
Ils craignaient que les Soviétiques rétrocèdent facilement cette arme et l'utilisent contre eux.
En fin de compte, les Soviétiques se moquaient de l'idée de la mine magnétique et les Allemands ont cessé d'utiliser Zimmerit pendant la dernière année de la guerre.
L'adaptation de la patelle britannique n'était pas la première mine magnétique et n'était pas la raison pour laquelle le revêtement Zimmerit a été développé.
Cependant, le Clam s'est avéré utile pour le sabotage et a été adopté avec enthousiasme par le directeur des opérations spéciales .
En utilisant seulement une charge de 8 onces (230 g), il pouvait facilement être dissimulé dans une poche de manteau et était capable de détruire un véhicule ou un aéronef.
Quelque 2,5 millions de palourdes ont été fabriquées par MD1, le successeur de MI (R), pendant la guerre.
Usage
Trois vues d'un homme-grenouille avec un ensemble respiratoire de recycleur IDA71 de conception soviétique , fourni avec une plaque de maintien pour attacher une mine de patelle à sa poitrine.
Deuxième Guerre mondiale
L'un des exemples les plus spectaculaires de leur utilisation a été l' opération Jaywick , une opération spéciale entreprise pendant la Seconde Guerre mondiale.
En septembre 1943, 14 commandos alliés de l' unité spéciale Z ont attaqué les navires japonais dans le port de Singapour .
Ils ont pagayé dans le port et ont placé des mines à patelle sur plusieurs navires japonais avant de retourner dans leur cachette.
Dans les explosions qui en ont résulté, les mines à patelle ont coulé ou gravement endommagé sept navires japonais, dont plus de 39 000 tonnes.
Un exemple de l'utilisation des mines à patelle par les forces spéciales britanniques était dans l' opération Frankton qui avait pour objectif de désactiver et de couler la marine marchande amarrée à Bordeaux , en France en 1942.
L'opération a fait l'objet du film The Cockleshell Heroes .
Un autre cas a été le raid sur Alexandrie (1941) par six plongeurs de la marine italienne, qui ont attaqué et mis hors service deux cuirassés de la Royal Navy britannique dans le port d' Alexandrie, en Égypte, à l' aide de la patelle minée, après avoir pénétré dans le port sur la Maiale "torpilles habitées".
Des mines à mollets ont également été utilisées par la Compagnie indépendante norvégienne une en 1944 pour attaquer le MS Monte Rosa .
Le 16 janvier 1945, 10 mines à patelle ont été placées le long du côté bâbord du SS Donau à environ 50 centimètres (20 pouces) sous la ligne de flottaison.
Ces bombes devaient exploser une fois que Donau a dégagé Oslofjord et atteint la mer ouverte, cependant, l'heure de départ a été retardée et l'explosion s'est produite avant que Donau n'atteigne Drøbak .
Années 70 et 80
Au cours de la guerre de libération du Bangladesh en 1971, des patelles ont été utilisées par les combattants de la libération dans le cadre de l' opération Jackpot , dans le port de Mongla, les commandos navals ont endommagé de nombreux navires de soutien de l'armée pakistanaise et canonnières.
Les patelles égyptiennes ont été modifiées par la CIA pour être utilisées par les Moudjahiddines pendant la guerre soviétique en Afghanistan de 1979 à 1989 , et pouvaient être attachées aux camions soviétiques.
En 1980, une mine à patelle a été utilisée pour couler le Sierra , un navire baleinier qui a accosté au Portugal après une confrontation avec le Sea Shepherd .
Plus tard dans l'année, environ la moitié de la flotte baleinière espagnole légale a été coulée de la même manière.
Aucune vie n'a été perdue.
Les mines à champignon devaient être utilisées dans le plan de l' opération Algeciras dans le contexte de la guerre des Malouines de 1982 .
Les hommes-grenouilles argentins devaient placer des mines à patelle sur les navires britanniques à Gibraltar, mais ils ont été découverts et le plan a été déjoué.
Une autre utilisation a été le naufrage du Rainbow Warrior par des agents français de la DGSE dans le port d'Auckland le 10 juillet 1985, tuant une personne.
Incidents du golfe d'Oman en 2019
Un exemple de mine de patelle iranienne, vue en 2015.
Le 12 mai 2019, quatre pétroliers dans le port émirati de Fujairah ont subi des dommages dus à ce qui semblait être des mines à patelle ou un engin explosif similaire.
Les conclusions préliminaires de l'enquête menée par les Émirats arabes unis, la Norvège et l'Arabie saoudite, conclue en juin 2019, montrent que des mines à patelle ont été placées sur des pétroliers pour exploser dans le cadre d'une opération de sabotage.
Le 13 juin, deux explosions ultérieures dans le détroit d'Ormuz ont endommagé un pétrolier japonais et un pétrolier norvégien et ont été imputées à l' Iran par l'armée américaine.
Une vidéo a été publiée qui, selon les États-Unis, prétend montrer un navire iranien en train de retirer une mine de patelle non explosée du côté tribord du navire japonais, à plusieurs mètres en avant de la zone endommagée.
Les implications d'une attaque iranienne sont contestées par le propriétaire du navire japonais et le gouvernement japonais.
Il faut le remarquer, les mines semblaient avoir été placées à plusieurs mètres au-dessus de la ligne de flottaison.
L'équipage du navire a signalé un objet inconnu volant vers eux, puis une explosion et une brèche dans le navire.
Après cela, l'équipage a été témoin d'un deuxième coup de feu.
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
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Sujet: Re: Mine de Limpet . Lun Nov 23 2020, 20:20
Merci pour ces précisions. Elles sont mentionnées dans le sujet sur Gibraltar et j’ignorais leur fonctionnement
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Sujet: Re: Mine de Limpet . Lun Nov 23 2020, 20:29
Oui, c’est à ça que sert un forum. Comme tu me tends la perche, je redige un chapitre sur le Scirè, le sous-marin des opérateurs de la Decima Mas pour un livre concernant les épaves. Je tiendrai au courant le forum. Celui sur la destitution de Mussolini, Complot à l’italienne à de bons avis parmi ceux qui l’ont lu mais je dois attendre sortie officielle. Je n’ai reçu mon exemplaire que ce matin. La couverture est très belle.
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
Lun Nov 23 2020, 19:16
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