La ministre des Armées s'est rendue en Lozère afin d'inaugurer la nouvelle usine de Sefiam, filiale de Turgis & Gaillard.
La Ministre des Armées s'est rendue le 16 octobre en Lozère, à Albaret-Sainte-Marie, afin de procéder à l'inauguration de la nouvelle usine de Sefiam. Filiale de Turgis & Gaillard, « Sefiam conçoit et produit des équipements spéciaux pour l'aéronautique et l'armement terrestre, réalise des composants électroniques embarqués, et assure des opérations de maintenance industrielle », rapporte l'industriel. Sefiam collabore ainsi avec de grands groupes français, à l'instar de Dassault Aviation et Safran. L'entreprise fournit ainsi des matériels de piste pour les Rafale et Mirage 2000 et « participe également à l'entretien des Falcon », complète Turgis & Gaillard.
Une entreprise en progression. Turgis & Gaillard, qui s'est félicité de la venue de la Ministre des Armées, a profité de l'inauguration pour rappeler le chemin parcouru par Sefiam. Rachetée en 2015, cette filiale est parvenue en 5 ans à multiplier par deux son chiffre d'affaires, une progression accompagnée par une croissance du nombre de salariés. « Elle possède maintenant un bureau d'études, des centres d'usinage, une certification ISO 9001, des produits propres, une succursale en Inde, et à présent, de nouveaux locaux » a ainsi déclaré Fanny Turgis, présidente du groupe.
Rafale. Les ventes Rafale, à l'export ou en France, permettent ainsi de soutenir l'activité de Sefiam et les prévisions d'un contrat en Grèce pourraient dynamiser encore davantage les opérations du groupe. La Ministre des Armées, Florence Parly, a d'ailleurs déclaré à ce sujet : « depuis quelques semaines, nous avons devant nous la perspective d'un contrat prochain avec la Grèce : cette réussite à l'export, elle vous revient pour partie, et elle représentera demain, pour vous, du travail et des emplois pérennisés ». L'ensemble des utilisateurs du Rafale pourraient à terme bénéficier du Sefiam 1602 dans leurs opérations de soutien, ce nouveau système devant être qualifié au cours des prochaines semaines. Ce chariot vient ainsi faciliter « la mise à poste d'armement ou de munitions sous voilure », a rappelé la MinArm.