Nombre de messages : 29167 Age : 78 Emploi : Français Radicalisé . Date d'inscription : 07/11/2014
Sujet: 1er octobre 1946 Le procès de Nuremberg . Jeu Oct 01 2020, 15:18
"1er octobre 1946"
Le procès de Nuremberg
Le 1er octobre 1946 est rendu le verdict du procès ouvert à Nuremberg (Nürnberg), en Bavière, le 14 novembre 1945.
C'est le plus grand qu'ait eu à connaître l'Histoire et le premier qui ait mis en accusation un régime politique, celui fondé par Hitler en 1933.
Il a permis de traîner 24 dirigeants allemands sur le banc des accusés sous l'inculpation de crime contre la paix, crime de guerre et crime contre l'humanité.
Les quatre juges du Tribunal et leurs suppléants représentent les quatre pays vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale : États-Unis, URSS, Grande-Bretagne et France (le juge français s'appelle Henri Donnedieu de Vabres).
Les Soviétiques n'obtiennent heureusement pas que les nazis se voient imputer le massacre de Katyn...
Les autres crimes qui leur sont imputés sont suffisamment accablants et avérés, en particulier ceux relatifs à la Shoah, pour justifier la condamnation à la pendaison de Göring, von Ribbentrop, Keitel, Kaltenbrunner, Rosenberg, Frank, Frick, Streichner, Sauckel, Jodl, Seyss-Inquart et Bormann (en fuite ou disparu).
Hess, Funk, Dönitz, Raeder, von Schirach et Speer sont condamnés à la prison. De façon quelque peu surprenante, Schacht, von Papen et Fritzche sont acquittés.
Les seconds procès de Nuremberg
Une seconde vague de procès a lieu l'année suivante à l'initiative des Américains seuls.
L'un d'eux juge les responsables des Einsatzgruppen de la Schutzstaffel (SS), qui pratiquèrent le génocide par balles en Europe orientale.
Il débouche le 10 avril 1948 sur la condamnation à mort de 14 des 24 inculpés (4 seulement seront exécutés : Ohlendorf, Naumann, Blobel, Braune).
Les procès de Nuremberg ont un grand retentissement dans le monde entier et donnent le sentiment que justice est faite concernant les crimes nazis. Mais il faudra attendre le procès d'un second couteau, Adolf Eichmann, à Jérusalem, le 11 avril 1961, pour que l'opinion occidentale distingue parmi ces crimes la spécificité du génocide.
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».