Ce texte de 2017 est tojours d'actualité - Rien n'a changé !...
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Athos79 modérateur
Nombre de messages : 6633 Age : 84 Emploi : Retraité -Fonction publique Date d'inscription : 08/09/2019
Sujet: Ce texte de 2017 est tojours d'actualité - Rien n'a changé !... Sam Sep 12 2020, 15:25
Silver Piper
22 août, 07:45 ·
=================Yannick Lecomte=============
19 août 2017 · Cannes ·
1000 soldats militaires français au Mali.. pour le défendre contre Daesh
Alors que 80 000 civils maliens sont en France (avec le Rmi ?)
Un journaliste alsacien qui ne mâche pas ses mots..... José Meidinger , Pose une question
Journaliste Ancien grand reporter à France 3 Alsace.
Parmi vous, quelqu'un aurait-il eu connaissance du départ volontaire de quelques Maliens de France pour le Mali afin de défendre leur patrie
aux côtés de nos soldats leurs "frères " français ?
Ou bien de la création d'un quelconque organisme de recrutement des Africains vivant en France pour aller secourir leurs " frères " africains ?
Pour autant qu'il m'en souvienne, ces populations n'hésitent pas à manifester bruyamment leur mécontentement en brandissant leurs drapeaux nationaux dans les rues de Paris et autres lieux !
Il est plus facile pour eux d'affronter une police française assez débonnaire plutôt que des furieux armés jusqu'aux yeux et qui ne font pas dans la nuance..
Ce n'est pas au Mali, au Tchad ou en Côte d'Ivoire qu'il faut envoyer nos troupes,
mais dans nos cités où le terrorisme est quotidien
JoséMeidinger.
Et l'Algérie!
Qui dit mieux !
Le 13 janvier, 4 avions Rafale partis de France n'ont pas eu le droit de survoler l'Algérie pour se rendre au Mali. Ils ont dû faire un détour par le Maroc et la Mauritanie soit 9 h 43 minutes de vol et 5 ravitaillements en vol , 6000 kms parcourus...
Pendant ce temps Bouteflika se faisait soigner gratuitement au Val-de grâce...
Et les cons c'est qui ?
Savez-vous qu'un étranger qui repart 6 mois dans son pays,
avec la C MU, il repart avec ses médicaments, son traitement gratuit pour ces 6 mois.
Alors que pour un Français, avec sa carte vitale il n'a le droit que pour un mois.
Et alors, c'est qui les cons ? Vive LA FRANCE!!!!!
Pour une plus grande tolérance dans la plus stricte indépendance
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Athos79 modérateur
Nombre de messages : 6633 Age : 84 Emploi : Retraité -Fonction publique Date d'inscription : 08/09/2019
Sujet: Re: Ce texte de 2017 est tojours d'actualité - Rien n'a changé !... Sam Sep 12 2020, 16:07
Silver Piper est mon cousin ======== il se trouve actuellement a. Mayotte.. T.O.M ----------------- Un avant -goût de ce qu'il nous pend a l'oeil dans les banlieues de nos grandes villes - Athos79 ============================== Violences à Mayotte : "Il y a une telle impunité que les habitants commencent à vouloir se défendre eux-mêmes" Propos recueillis par Célia Cuordifede Publié le 20/08/2020 à 10:20
Caillassages de pompiers et de policiers, incendies de maisons, agressions à la machette… De violents heurts ont fait une victime et quatre blessés grave ce week-end à Mayotte. Le député de l’archipel, Mansour Kamardine (LR) craint une guerre civile et appelle l’Etat à réagir au plus vite. "Désormais quand des violences explosent à Mayotte, c’est tellement dangereux que la police fait défection et exhorte les pompiers d’aller se mettre à l’abri", raconte le député insulaire Mansour Kamardine (Les Républicains). Une scène dantesque, à peine croyable dans le 101ème département français. Pourtant, elle ne s’est produite pas plus tard que le week-end dernier.
Ce samedi 15 août, des affrontements entre bandes ont fait un mort et quatre blessés graves, ainsi que des dégâts matériels dans les villes de Mamoudzou et de Koungou. Les jeunes, armés de coupe-coupe, de cocktails Molotov et de pneus enflammés ont également incendié des cases en tôle et semé la terreur parmi la population. Le député de Mayotte, Mansour Kamardine, craint d’en arriver à un état de "guerre civile" et exhorte l’Etat à intervenir au plus vite. Entretien.
Marianne : Quel est le sentiment des mahorais après les violences de ce week-end ?
Mansour Kamardine : La situation est revenue au calme. Mais ce n’est qu’un calme apparent. En réalité nous sommes assis sur un volcan, au sens figuré comme au sens propre. Nous sommes tous d’accord pour dire que nous vivons une période d’extrême tension. Plus qu’un sentiment, les mahorais ont désormais la certitude d’être abandonnés par les pouvoirs publics. Malheureusement, à Mayotte, ce n’est pas nouveau. Cette situation dure depuis 2016, néanmoins nous avons vécu ce week-end des violences d’une gravité inédite. Officiellement nous comptons un mort, après les récents événements. Mais nous savons que ces violences en ont engendré bien plus. Rien que par le biais des médias nous avons appris deux autres décès. Combien encore faudra-t-il de victimes pour que l’Etat s’intéresse à Mayotte ?
Pas eu un mot, ni un communiqué de la part du gouvernement ne nous a été adressé. Pas une seule marque d’attention alors que nous vivons dans la violence au quotidien. Il y a d’autres endroits en métropole où, à la moindre échauffourée, le ministre de l’Intérieur se déplace. Le silence de l’Etat à notre égard est une violence supplémentaire.
Il y a eu des habitants agressés à coups de machette, des maisons brûlées, des forces de l'ordre et des pompiers attaqués… C’est le reflet de ce que vivent les mahorais quotidiennement depuis plusieurs années ?
Malheureusement oui… Et nous nous rapprochons de plus en plus de l’état de guerre civile. J’alertais déjà de la situation en 2016. Aujourd’hui c'est devenu incontrôlable. Les forces de l’ordre et les pompiers sont dépassés. Quand des violences comme celles-ci explosent, vous savez que vous devez vous calfeutrer, vous barricader et ne surtout pas vous montrer parce qu’ils attaquent absolument tout le monde.
Comment expliquer ces violences ? D’où viennent-elles ?
Ces violences trouvent leurs origines dans la misère, dans l’oisiveté. A Mayotte, il y a de nombreuses personnes qui viennent des îles voisines, des Comores notamment, et espèrent trouver ici un eldorado. Mais leurs espoirs sont vite anéantis. Nous sommes le département de plus pauvre de France, le chômage est très haut et le niveau de vie très bas. Ce sont souvent des enfants ou de jeunes adultes qui n’ont rien et ils tombent très vite dans le vol et les cambriolages pour survivre. Le manque d'accompagnement conduit la situation à pourrir.
Par ailleurs, chez ces populations, le sentiment d’impunité est très grand. Ils considèrent qu’ils sont intouchables, et quelque part c’est le cas puisque nos forces de l’ordre n’ont pas les moyens de les arrêter. De plus, lorsqu’ils sont arrêtés, ils sont souvent remis en liberté par la justice, faute de structures locales adaptées pour les prendre en charge. Les mahorais ont ainsi le sentiment d’avoir été lâchés à la fois par la république et la justice. Par conséquent, de nombreux citoyens commencent à vouloir se défendre eux-mêmes. Cela fait craindre le pire. D’ailleurs nous avons eu la situation récemment où trois citoyens, auparavant victimes de violences, ont été poursuivis en justice pour avoir séquestré et ”corrigé” un présumé délinquant, aujourd’hui mort des suites des ses blessures. C’est cette situation qui me fait craindre le pire.
Le préfet de Mayotte avait lancé en mars, juste avant le confinement, un plan pour enrayer ces violences, basé notamment sur une présence accrue des forces de l'ordre sur les axes routiers et aux abords des établissements scolaires, et le recrutement de 600 bénévoles, chargés d'aller au contact des jeunes désœuvrés. Ça n’a pas fonctionné ?
Le recrutement des 600 bénévoles est l’aveu même d’un manque de force de l’ordre dans le département. C’est du n’importe quoi. On ne confie pas la sécurité du département le plus dangereux de France à des bénévoles. Par ces mesures, l’Etat s’est moque des mahorais. C’est la preuve qu’il nous méprise et est en décalage dans sa lecture de la situation entre le Mayotte aux 200.000 habitants "légaux" et le Mayotte aux 400.000 habitants, dont 200.000 issus de l'immigration clandestine. A force d’ignorer la moitié de la population, l’Etat sous dote l’île en forces de l’ordre, alors qu’il nous faudrait 500 policiers et gendarmes de plus. Le gouvernement doit désormais écouter les acteurs de terrain pour mettre en place des mesures adéquates.
D’après vous quelles sont les solutions pour un retour au calme durable sur l’île ?
La réponse sécuritaire et le déploiement de forces de l’ordre supplémentaire est une réponse immédiate. Sur le long terme, il est nécessaire d’établir une vraie stratégie de contrôle de nos frontières. La justice doit également reprendre son rôle et redonner confiance aux mahorais. Pour cela il faut que l‘on puisse condamner et extrader les étrangers fauteurs de troubles. Enfin, je dirais que l’on devrait pouvoir permettre aux personnes titulaires d’un titre de séjour d’aller habiter en métropole, car ici à Mayotte le désœuvrement en fait des bombes à retardement.
Conjointement le maire de Mamoudzou, le maire de Koungou (deux villes où les affrontements ont souvent lieu), le président du conseil départemental, le préfet de Mayotte et moi-même appelons à l’organisation au plus vite d’assises de la sécurité, afin de trouver des solutions pérennes et globales avec les parents, les jeunes, les associations, visant notamment la formation, l’éducation et l’insertion. Le président Emmanuel Macron et le ministre de l’Intérieur doivent être là. Il est plus que nécessaire que nous constations et élaborions des stratégies ensemble.
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« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
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