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| Sujet: SEDAN BATAILLE DE (1er sept. 1870) Dim Sep 01 2019, 18:35 | |
| SEDAN BATAILLE DE (1er sept. 1870) Défaite française majeure lors de la guerre de 1870, la bataille de Sedan entraîna la chute du second Empire. Elle opposa 120 000 soldats français sous les ordres du maréchal de Mac-Mahon à plus de 200 000 soldats allemands sous les ordres du général Helmuth von Moltke, autour de la place forte de Sedan, située au fond d'une cuvette traversée par la Meuse, non loin de la frontière belge.SedanphotographieL'infanterie prussienne à la bataille de Sedan (France), lors de la guerre de 1870. Plutôt que de bloquer aux Allemands la route de Paris, Mac-Mahon et Napoléon III ont décidé le 21 août de porter leur armée reformée à Châlons-sur-Marne en direction de Metz, pour dégager Bazaine et les 170 000 hommes de l'armée du Rhin encerclés.
Informé par des comptes rendus de presse des intentions de son adversaire, Moltke redirige rapidement vers le nord la IVe armée, dite de la Meuse, fraîchement constituée et placée sous les ordres du prince Albert de Saxe, pour intercepter les Français.
Au cours de trois brefs affrontements sur la Meuse, du 29 au 31 août, les Allemands contraignent les Français à reculer vers Sedan. Tandis que Mac-Mahon hésite entre tenter une nouvelle percée vers Metz ou repartir sur Paris, Moltke a fait avancer la IIIe armée prussienne, sous les ordres du prince Frédéric-Guillaume de Prusse, pour achever l'encerclement de Sedan. La blessure de Mac-Mahon, tôt dans la journée du 1er septembre, sème la plus grande confusion au sein du commandement français et permet aux Allemands de poursuivre leur encerclement sans rencontrer d'opposition majeure.
Les efforts désespérés des Français pour tenter une percée, notamment par des charges massives de cavalerie, ne conduisent qu'à des hécatombes. L'artillerie allemande ayant pilonné depuis le matin les positions françaises, les Allemands lancent leur attaque principale dans l'après-midi.
Napoléon III, comprenant que la position est intenable, décide de se rendre et, le lendemain, lui et 83 000 soldats français sont faits prisonniers.
Les pertes françaises sont de 3 000 tués, 14 000 blessés et 21 000 disparus, contre 9 000 tués ou blessés du côté allemand. Quand la nouvelle du désastre parvient à Paris, une insurrection populaire renverse le régime le 4 septembre et proclame la République. — Universalis |
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