Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis !
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis !

Forum pour Parachutistes et Sympathisants de par le Monde
 
AccueilPortailDernières imagesS'enregistrerConnexion
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

 

 25 juin 1950 : Début de la guerre de Corée .

Aller en bas 
AuteurMessage
Commandoair40
Admin
Admin
Commandoair40


Masculin
Nombre de messages : 28698
Age : 77
Emploi : Français Radicalisé .
Date d'inscription : 07/11/2014

25 juin 1950 : Début de la guerre de Corée . Empty
MessageSujet: 25 juin 1950 : Début de la guerre de Corée .   25 juin 1950 : Début de la guerre de Corée . Icon_minitimeMar Juin 25 2019, 20:48

"25 juin 1950"

Début de la guerre de Corée


25 juin 1950 : Début de la guerre de Corée . Coree_guerre

Dans la nuit du 24 au 25 juin 1950, à 4 heures du matin, 600 000 soldats nord-coréens franchissent la ligne de démarcation du 38e parallèle qui sépare leur État, sous gouvernement communiste, de la Corée du Sud, sous régime pro-occidental.

C'est le début de la guerre de Corée.

Trois jours plus tard, Séoul, capitale de la Corée du Sud, tombe entre les mains des communistes.

Il va en résulter le conflit le plus meurtrier depuis la capitulation de l'Allemagne et du Japon, avec même la menace d'un bombardement nucléaire.

Une Nation, deux États

Colonie japonaise depuis 1910, l'antique royaume de Corée a été libéré conjointement par les Soviétiques et les Américains en 1945.

Comme convenu à la conférence de Yalta, les deux vainqueurs partagent le pays en deux zones d'occupation avec une séparation sur le 38e parallèle.

Mais la guerre froide, qui éclate presque aussitôt, fait de cette ligne artificielle un lieu de grande tension internationale.

L'ONU a donc entériné la création de deux États distincts en 1948 :


- La République démocratique populaire de Corée
(Corée du nord, capitale : Pyongyang), dirigée avec une poigne de fer par le secrétaire général du Parti des travailleurs (communiste), Kim Il-sung (38 ans).

- La République de Corée, au sud (capitale : Séoul), dirigée de façon au moins aussi autoritaire par Syngman Rhee (75 ans), homme vénal et corrompu.

Vive réaction américaine

Le jour même de l'attaque nord-coréenne, le président américain Harry Truman saisit l'Organisation des Nations Unies (ONU).

La jeune instance internationale joue sa crédibilité sur ce conflit.

Aussi le Conseil de sécurité ne se fait-il pas prier pour condamner l'agression et annoncer la mise en place d'une force internationale pour rétablir la paix dans la région.

Cette décision a été rendue possible par l'absence des Soviétiques qui, depuis plusieurs mois, boycottaient le Conseil de sécurité...

Un corps expéditionnaire sous les ordres du général Douglas MacArthur (70 ans) débarque dans la péninsule et préserve de l'invasion une tête de pont à Pusan, au sud-est.

Le général lance sa contre-offensive le 15 septembre, reprend Séoul le 2 octobre, repousse les envahisseurs vers le nord, franchit le 38e parallèle et atteint en un mois la frontière avec la Chine.

Contre-offensive communiste

Dans une situation désespérée, les Nord-Coréens reçoivent l'appui d'innombrables «volontaires» venus de Chine où une révolution communiste a triomphé quelques mois plus tôt.

Six armées chinoises d'un total de 180 000 hommes franchissent le Yalou, le fleuve qui sépare la Corée de la Chine.

Le 26 novembre 1950, c'est au tour des Nord-Coréens et de leurs alliés chinois de reprendre l'offensive.

Incapable de faire face à ces brusques vagues d'assaut, le corps expéditionnaire de l'ONU doit se replier au sud du 38e parallèle et au prix de nombreux efforts arrive à se rétablir sur l'ancienne ligne de démarcation.

La Chine est condamnée par l'ONU.


Mais le général MacArthur ne se satisfait pas de cette condamnation diplomatique et réclame une intervention aérienne contre les bases arrières des Nord-Coréens situées en Mandchourie, de l'autre côté de la frontière avec la Chine.

Dans les médias, il recommande rien moins que de larguer vingt ou trente bombes atomiques sur la Mandchourie pour établir une barrière radioactive qui coupe la péninsule coréenne de la Chine.

Le monde tremble.

Dans les villes d'Occident, les manifestants envahissent les rues et font signer l'«appel de Stockholm».

Cette pétition d'inspiration communiste, rédigée sous l'égide du savant Frédéric Joliot-Curie, a été lancée le 19 mars 1950, peu avant le déclenchement du conflit de Corée.

Au grand soulagement de l'opinion internationale, le président Truman rappelle le turbulent général le 11 avril 1951 et le remplace par le général Matthew Ridgway (56 ans) qui s'en tiendra sagement à une guerre de positions conventionnelle.

Un conflit très meurtrier


Des négociations de paix s'engagent entre les deux parties.

Elles traînent en longueur et c'est seulement la mort de Staline, protecteur des Nord-Coréens, qui va débloquer le processus.

Un armistice est signé quatre mois après sa mort, le 27 juillet 1953, à Pammunjon, sur le 38e parallèle.

Il est toujours en vigueur dans l'attente d'un hypothétique traité de paix.

La division de la Corée est confirmée par la conférence de Genève (1954).

Ravagée par la guerre et dirigée jusqu'en 1960 par l'ineffable Syngman Rhee, la Corée du Sud fait figure de grand perdant.

Jusqu'en 1974, d'ailleurs, elle paraît économiquement en retard sur sa sœur ennemie, la Corée du Nord.

Vite oubliée, la guerre de Corée reste le conflit le plus meurtrier de la deuxième moitié du XXe siècle.

On évalue le nombre de victimes à 38.500 dans les forces onusiennes, à 70 000 dans les forces sud-coréennes et à 2 millions chez les combattants nord-coréens et chinois.

À cela s'ajoutent les civils victimes des bombardements, des disettes et des épidémies (peut-être trois millions de victimes en plus des combattants).

Cette guerre illustre la stratégie des deux superpuissances (États-Unis et URSS) pendant la «guerre froide» :

Maintenir la tension localement en évitant qu'elle ne débouche sur un conflit généralisé.

Mais les élucubrations du général MacArthur ont montré que cette stratégie n'était pas sans risque.

Les tensions extrêmes occasionnées par la guerre de Corée ont par ailleurs contribué à la «chasse aux sorcières» aux États-Unis.

25 juin 1950 : Début de la guerre de Corée . 313

___________________________________ ____________________________________

Sicut-Aquila

25 juin 1950 : Début de la guerre de Corée . 908920120 25 juin 1950 : Début de la guerre de Corée . Cocoye10 25 juin 1950 : Début de la guerre de Corée . 908920120

« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



25 juin 1950 : Début de la guerre de Corée . Empty
MessageSujet: Re: 25 juin 1950 : Début de la guerre de Corée .   25 juin 1950 : Début de la guerre de Corée . Icon_minitimeMer Juin 26 2019, 08:07

Encore une guerre ou les combattants ce sont fait tuer dans des combats héroïque !



J'avais dans ma compagnie et tout particulièrement avec mon groupe un rescapé de Corée, blessé gravement à la tête , il avait parfois des déclics, il n'avait peur de rien, imprévisible, tout le monde se méfier de lui, c'était une montagne  et m'avais pris en amitié !!
Revenir en haut Aller en bas
 
25 juin 1950 : Début de la guerre de Corée .
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» 25 juin 1950 : Début de la guerre de Corée .
» 25-06-1950 : Début de la guerre de Corée .
»  1Le Bataillon français de l'ONU (BF/ONU) en Corée 1950 .
» 1er août 1914 Début de la Grande Guerre
» 5 mars 1946 : Début de la guerre froide .

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis ! :: LE FOYER :: Que s'est il passé un ?-
Sauter vers: