Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis ! Forum pour Parachutistes et Sympathisants de par le Monde |
|
| Un homme de volonté, Thibaut de la Tocnaye | |
| | Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: Un homme de volonté, Thibaut de la Tocnaye Ven Mai 31 2019, 18:15 | |
|
🌲Thibaut de La Tocnaye⚜️ **°**°°**°**°°**°**°°**°**°°* né en 1958 au sein d’une famille aux sympathies nationales fortement ancrées. Ses parents lui ont transmis une solide éducation chrétienne mais aussi le goût de l’engagement. C’est au début des années 1980 qu’il rejoint les comités Chrétienté-Solidarité , qui s’efforcent d’apporter une aide effective aux résistances anti-communistes et aux chrétiens persécutés de par le monde. il a côtoyé ces hommes dont les victoires et les défaites ont redessiné la carte du monde : le général Ante Roso, ancien de la légion étrangère devenu général en chef des forces croates dans la Krajina, Béchir Gemayel, commandant en chef des forces libanaises puis président de la République libanaise, Alfredo Cristiani et Roberto d’Aubuisson, les vainqueurs de la guerre civile salvadorienne… Q : Vous avez eu un itinéraire à part dans le monde du volontariat et du soutien aux résistances. Avez-vous été inspiré par le parcours de votre père ? R : Forcément, quand on est le fils d’Alain de la Tocnaye, l’homme qui a essayé de tuer un président de la République (membre de l’OAS et responsable de l’attentat du Petit-Clamart dans lequel Charles de Gaulle aurait dû trouver la mort), on se forge une personnalité à part, on acquiert certaines libertés. Mais au-delà de mon père, chaque décision que j’ai prise dans ma vie a été influencée par mon éducation et cette éducation, je la tiens autant de mon père que de ma mère. J’ai eu la chance de grandir dans une famille qui pouvait admettre qu’un fils de 22 ans parte à l’autre bout du monde risquer sa vie pour une cause et par goût de l’aventure. Q : Dans votre livre, vous expliquez votre engagement par des valeurs chrétiennes et anti-communistes. Vous étiez un jeune homme lorsque vous êtes parti vous engager dans les milices chrétiennes du Liban. L’idéal d’aventure faisait-il partie de vos motivations ? R : Oui évidemment, c’était même la principale raison de mon départ pour le Liban. Vous savez, ma mère avait organisé l’évasion de mon père de la prison de la santé en 1962 et quand elle me le racontait, elle ajoutait toujours : « on s’est quand même bien amusé ! ». Cela prouve que dans ma famille, la recherche de l’aventure a toujours été un leitmotiv important. Si j’étais né 30 ans en arrière, j’aurais été un soldat vivant l’aventure dans les colonies. Mais à mon époque comme encore aujourd’hui par ailleurs, l’entrée dans l’armée ne signifie plus grand-chose. La guerre est devenue politique. Or l’armée française refuse la mutation du simple soldat en être politiquement conscient. Dès lors, la défaite à long terme est la seule issue. Q : Le Liban constitue donc votre premier engagement militaire volontaire ; vous entrez dans les milices chrétiennes unifiées. Via quel réseau êtes-vous entré en contact avec les forces libanaises ? R : Je suis entré au Liban dans le but de faire mon service national dans le cadre de la coopération. Je n’y suis pas allé spécialement pour me battre, mais une fois là-bas, alors que j’étais professeur au lycée de Beyrouth, j’ai rencontré un de mes collègues alors professeur de gym. Il était libanais et immédiatement, je l’ai apostrophé en lui disant qu’il avait une tête de combattant des forces libanaises, et en effet, il l’était ! A la suite de ça, il m’a fait rencontrer son chef de caserne, et 3 ou 4 mois après mon arrivée au Liban, je m’engageais militairement ; mon emploi du temps de professeur me le permettait. Finalement, je suis devenu officier d’artillerie pendant 10 mois, puis j’ai rejoint les commandos de l’artillerie libanaise durant 9 mois, avant de repartir pour la France. Q : A combien de mouvements de résistance avez-vous militairement participé ? R : J’ai eu deux engagements militaires dans ma vie : le Liban et quelques opérations au Nicaragua. Dans les autres cas (Croatie, Salvador, Birmanie…), je me suis contenté d’actions de soutien aux populations et aux combattants. A côté du convoyage de volontaires, j’ai aussi participé à l’acheminement de matériels militaires. Au Nicaragua par exemple, Chrétienté-Solidarité a payé de l’équipement militaire de base comme des bérets et des gourdes. En Croatie, nous avons pris en charge des blessés. Q : Vous avez choisi vos luttes généralement parmi les peuples abandonnés de tous. Avez-vous remarqué des liens, des réseaux de volontaires entre ces peuples ? R : J’ai essayé avec quelques autres d’organiser un congrès international des résistances. J’ai même voulu demander à Reagan de se joindre à nous ; c’est le seul président des Etats-Unis à avoir soutenu les résistances anti-communistes. J’aurais aimé créer des liens entre les résistances d’Asie, d’Amérique du Sud, du Moyen-Orient et d’Europe. Mais il semble que le danger ne constitue pas une motivation suffisante pour lier des guerriers aussi différents. Q : Toute votre vie, vous avez combattu le communisme. L’islamisme intégriste est-il le remplaçant idéologique contre qui devront lutter les nouvelles générations de volontaires résistants ? R : Evidemment, il y a des similitudes. Le XXe siècle a été celui de la lutte contre le communisme. J’ai peur que le XXIe siècle soit celui de la lutte contre l’Islam conquérant. De nombreux conflits locaux et régionaux opposent des forces islamiques à des peuples qui ne les acceptent pas. On en a un très bon exemple au Mali. Je n’ai pas envie d’abandonner ces peuples. Depuis quelques années, Thibaut de La Tocnaye s’est progressivement retiré du monde des volontaires et des acteurs de la résistance. Il se consacre désormais intégralement à la vie politique française. Animateur d’une émission sur Radio Courtoisie "son Libre Journal" , Thibaut de La Tocnaye a également rédigé plusieurs ouvrages traitant de sujets d’actualité politique et économique, dont La Décomposition de la Ve République (1995), Les Peuples Rebelles (2003), Délocalisations, ce n'est pas une fatalité (2005). Est annoncé prochainement la parution d’un nouveau livre, Les dix verrous à faire sauter pour gouverner et redresser la France. Tandis que se clôt le cycle des bouleversements du siècle passé, l’heure est venue pour Thibaut de La Tocnaye, de tracer son dernier sillon loin des champs de bataille. Dans la conclusion de son livre, il rappelle une vérité éternelle qui touche le cercle très fermé des combattants : « C’est là que l’on croise les meilleurs car c’est dans les situations extrêmes que se révèlent souvent les âmes d’élite ». **°**°**°**°**°**° |
| | | Commandoair40 Admin
Nombre de messages : 29167 Age : 78 Emploi : Français Radicalisé . Date d'inscription : 07/11/2014
| Sujet: Re: Un homme de volonté, Thibaut de la Tocnaye Ven Mai 31 2019, 19:58 | |
| | |
| | | | Un homme de volonté, Thibaut de la Tocnaye | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|