Furia Francese
"Mon existence toute entière n’était plus
qu’amas de défaites et de ruines.
C’est alors que la vague de désespoir qui m’avait envahi se mit à refluer.
J’entendis l’appel de mes amis, de ceux qui étaient morts et de ceux qui allaient poursuivre la lutte.
Je perçus le malheur de ces populations injustement condamnées à tout perdre et leurs droits et leurs biens et leurs raisons de vivre.
Enfin, je vis mon pays, vieux et fatigué,
à la merci des menteurs, des criminels et des ambitieux,
abandonnant son idéal pour se replier sur lui-même,
se claquemurer et dénombrer ses richesses,
livré, impuissant à la lèpre marxiste
qui avait déjà rongé la moitié de l’univers et gagnait,
l’un après l’autre, les pays d’occident.
Ah ! Il n’y avait pas de temps à perdre.
Comment avais je pus, l’espace de un seul instant, douter de mon devoir ?
Le chemin me sembla de nouveau droit et bien tracé :
je devais continuer à combattre."
Pierre SERGENT "Ma peau au bout de mes idées."