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| Le cimetière militaire français de Venafro en Italie. | |
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Commandoair40 Admin
Nombre de messages : 29167 Age : 78 Emploi : Français Radicalisé . Date d'inscription : 07/11/2014
| Sujet: Le cimetière militaire français de Venafro en Italie. Mar Mai 07 2019, 20:00 | |
| Le cimetière militaire français de Venafro en Italie.
D’une surface de 76.000 m², les deux nécropoles ont recueilli 6.055 corps (4.345 à Venafro et 1.710 à Rome) inhumés en tombes individuelles et collectives.
Les sépultures sont ornées de stèles musulmanes, de croix chrétiennes, de stèles juives et animistes, selon la religion de chaque mort pour la France.
Venafro était le lieu du P.C. du C.E.F. (Corps Expéditionnaire Français – dont l’association s’est dissoute et a été reprise par le Souvenir Français) au moment des combats.
Le cimetière de Venafro regroupe aujourd’hui les soldats morts au Belvédère (pendant la bataille du Monte Cassino) et dans les hôpitaux de Naples (soit 4.922 sépultures).
Le cimetière de Venafro abrite un carré chrétien et un carré musulman.
Ces cimetières militaires ont eux-mêmes leur histoire.
A la fin des combats en 1944, on comptait 55 petits cimetières militaires français et les militaires procédaient à la hâte aux inhumations à proximité des lieux des combats.
On dénombrait ainsi plus de 2.000 tombes isolées dans les Abbruzes, le long du Garigliano, dans le Latium et au-delà de Rome, vers Sienne, les rives de l’Arno, ainsi qu’à l’Ile d’Elbe.
Après la guerre, la France décide de créer trois nécropoles.
Les travaux sont effectués sous l’égide du commandement militaire français en Italie du général Louchet, puis du général Le Coulteux.
Le service de l’état civil et des sépultures de guerre du commandant Morlot et le service des travaux du génie sont réunis en une direction des travaux de cimetières dirigée par le commandant Ruze.
L’État, en outre, a financé le rapatriement des corps en France aux familles qui en ont fait la demande, ce qui explique le nombre important de tombes in memoriam.
Les exhumations des corps commencent en octobre 1944 et des ré-inhumations sont effectuées à Miano près de Naples.
Le cimetière de Miano est aménagé et terminé dès novembre 1945.
Les travaux concernant Venafro commencent en 1945, ceux de Rome, en 1947.
Le maréchal Juin inaugure Miano et Venafro les 1er et 2 novembre 1946.
A Rome, il pose la première pierre d’un monument commémoratif le 5 décembre 1946 que le sculpteur Fenaux termine en 1948.
Les opérations d’exhumations et de rapatriement des corps prendront quant à elles plusieurs années.
Terminées, les trois nécropoles regroupaient 7.037 sépultures dont 4.600 musulmanes, ce qui témoigne de l’implication des anciennes colonies de la France.
A Miano, fut érigée une kouba comportant trois soldats inconnus nord-africains (un algérien, un marocain et un tunisien).
A Venafro, un minaret fut érigé.
Les trois cimetières comportaient chacun trois chapelles chrétiennes.
La dégradation de l’environnement du cimetière de Miano impose sa désaffection en 1991 et la translation des tombes fut effectuée vers Venafro : 1.719 tombes (dont 485 in memoriam) constituée de 849 musulmans, 344 chrétiens, 22 israélites et 19 animistes.
En juin 1992, le cimetière de Venafro est rénové.
Une place d’armes est créée.
Deux murs du souvenir sont érigés sur lesquels sont gravés le nom des militaires dont les corps furent restitués.
Le ministre des anciens combattants et victimes de guerre, assisté par les consulats généraux de Rome et Naples, assure la pérennité des deux nécropoles où les Morts pour la France reposent en sépulture perpétuelle.
Le cimetière de Venafro est un lieu de commémoration habituel des faits d’armes du C.E.F.
Venafro est une concession à perpétuité accordée à l’État français par l’Italie.
Sources.
http://www.souvenirfrancais-issy.com/
Souvenir Français – Archives. Encyclopédies Larousse, Hachette, Wikipédia. Site internet : http://www.montecassinobelvedere.fr/fr/cimetiere-de-venafro/ Site du Ministère des Armées. Ambassade de France en Italie – Délégation militaire.
___________________________________ ____________________________________Sicut-Aquila « Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ». | |
| | | Invité Invité
| | | | Commandoair40 Admin
Nombre de messages : 29167 Age : 78 Emploi : Français Radicalisé . Date d'inscription : 07/11/2014
| Sujet: Re: Le cimetière militaire français de Venafro en Italie. Mer Mai 08 2019, 11:20 | |
| Oui , en effet Gus , il y en a dans le monde entier des soldats de l'Armée française , enterrés loin de chez eux .
Même au Japon .
Les cimetières sont bien entretenus , sauf bien sur en Algérie . ___________________________________ ____________________________________Sicut-Aquila « Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
Dernière édition par Commandoair40 le Mer Mai 08 2019, 17:33, édité 1 fois | |
| | | Commandoair40 Admin
Nombre de messages : 29167 Age : 78 Emploi : Français Radicalisé . Date d'inscription : 07/11/2014
| Sujet: Re: Le cimetière militaire français de Venafro en Italie. Mer Mai 08 2019, 17:29 | |
| Tiens mon p'tit Gus .
Les sépultures de guerre
On compte en France 265 nécropoles nationales où reposent 740 000 corps et près de 2 000 carrés militaires communaux.
Les cimetières français à l'étranger, au nombre de 2 000, sont répartis dans 78 pays.
Ce n'est qu'à partir du XIXe siècle que les fosses communes firent place aux sépultures individuelles.
Le cimetière de Sidi-Feruch aménagé en juillet 1830 à la suite du débarquement français en Algérie en est la première illustration.
Aux États-Unis, à partir de 1861, le ministère de la guerre procéda au recensement, à l'identification et à l'inhumation individuelle des soldats tués.
En Europe, l'ampleur des pertes de la guerre de Crimée (1853-1856) ne permit pas d’identifier individuellement les morts et on déposa les soldats dans de grandes tombes communes.
Cependant, dans le cimetière français de Sébastopol, ils furent regroupés par unité et, dans le cimetière britannique des plaques furent apposées pour chaque unité ainsi que pour chaque bâtiment de la marine ayant subi des pertes.
Le traité de Paris de 1856, qui met fin à cette guerre, prévoit la préservation des cimetières en Crimée.
Le traité de Francfort du 10 mai 1871, par lequel les gouvernements français et allemand s'engagent réciproquement à entretenir les tombes de guerre sur leurs territoires respectifs, traduit la volonté des États de prendre en charge à titre permanent la préservation des sépultures.
Une loi allemande de 1872 et une loi française de 1873 organisent pour la première fois l'aménagement des sépultures de guerre et garantissent leur entretien.
Des dispositions sont prises pour, dans la mesure du possible, regrouper les morts selon leur nationalité et leur religion.
L'ossuaire de Champigny près de Paris ou celui de Bazeilles près de Sedan sont des exemples de cette nouvelle marque de respect envers les soldats tombés au champ d’honneur.
Avec la guerre de 1914-1918, les belligérants développèrent des pratiques d'inhumation plus soucieuses de l'individualité du soldat, qui porte désormais une plaque d'identité permettant de l'identifier.
Dès le début du conflit, le principe de la tombe individuelle, que les Anglais érigèrent depuis la guerre des Boers (1899-1902), fut repris par les Allemands.
Elle était surmontée d'un emblème indiquant l'identité du défunt et sa confession.
Les sépultures communes étaient réservées aux restes mortels qui ne pouvaient être identifiés ou dissociés comme c’est le cas, par exemple, d’un groupe tué par un même obus.
En revanche, la fosse commune restait la norme pour les Français.
Cette pratique officielle, en retard sur les mœurs de la société, fut rapidement contestée par les soldats eux-mêmes, qui prirent l'habitude d'inhumer leurs camarades dans des tombes individuelles.
Une loi de décembre 1915 entérina ce fait :
la sépulture devint individuelle et permanente et son entretien fut confié à l'État à perpétuité.
À l'issue de la guerre, les différents pays alliés procédèrent au regroupement des sépultures dispersées, à la recherche des corps sur les champs de bataille, à l'aménagement des cimetières de guerre et, pour certains, à la restitution des corps aux familles.
En vertu des principes adoptés après 1870, la France prit en charge les tombes des soldats allemands inhumés sur son territoire.
Chaque pays a aménagé ses cimetières selon ses propres conceptions architecturales et paysagères et y a édifié des monuments commémoratifs propices à l'organisation de cérémonies du souvenir.
Les mêmes dispositions furent appliquées à l'issue de la Seconde Guerre mondiale.
Devenus ensuite symbole de la reconnaissance de la patrie à ses soldats et lieu de pèlerinage, ils se transforment progressivement en lieux de mémoire et d’histoire grâce à l’installation de panneaux d’information, voire de salles de musée.
Ce patrimoine mémoriel est constitué de 265 nécropoles nationales, de 2 000 carrés militaires communaux et de quelque 2 000 cimetières français situés dans 78 pays étrangers.
Le ministère de la défense et des anciens combattants est responsable de leur conservation et il veille également, en application des conventions internationales, à la pérennité des sépultures militaires étrangères en France.
Un lien sur les cimetières Militaires Français a l’Étranger . http://www.souvenir-francais-92.org/tag/carres%20militaires%20monde/ ___________________________________ ____________________________________Sicut-Aquila « Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ». | |
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