« PARA DE LA PAIX » S’EN VA EN GUERRE Le 3e R.P.I.Ma à Beyrouth (1982-1984)
Déja auteur de "3ème RPIMa, Contre-insurrection – Algérie 1960 – 1962, les villes et le djebel", paru dans la même collection en 2012, le Général D. Roudeillac ancien chef de corps du 3 au Liban, vient de publier un deuxième ouvrage sur le " 3": « Para de la paix » S'en va en guerre, le 3e R.P.I.Ma à Beyrouth (1982-1984) . témoignages.
« Para de la Paix s’en va en guerre » est vendu au profit de l’amicale des anciens du 3ème R.P.I.Ma et de la Fédération Nationale d’Entraide Parachutiste Militaire.
Il sort ce livre au moment où le régiment de Bigeard est menacé par les restructurations. L'auteur, souhaite ainsi, selon ses termes "… que ne tombe pas dans l'oubli le capital humain d'un régiment dont notre pays de saurait se priver…"
Il entame ainsi une "série" destinée, "à perpétuer le souvenir des engagements de ce régiment d'élite".
Ce nouveau titre a également été rédigé à l'occasion des commémorations du 30ème anniversaire de l'attentat perpétré contre le Drakkar.
[size=11]Ouvrage Broché – 356 pages – format 15,5 x 22.7 cm
ISBN N° 978 2 7025 1600 3 – Prix public en librairie : 24,00 €
Egalement disponible sur le site Lavauzelle : www.lavauzelle.com[/size]
Saint-Cyrien, le Général de division (2s) Daniel ROUDEILLAC est né en 1937.
Il sert dans les troupes aéroportées jusqu'en 1989 où il exerce notamment les fonctions de chef de section de combat en Algérie de 1960 à 1962 au 3ème R.P.I.Ma, régiment qu'il commandera au Liban et au Tchad de 1982 à 1984.
Chef d'Etat-Major de la 11ème division parachutiste puis Général commandant le Groupement Aéroporté, il sera ensuite Attaché de Défense près l'ambassade de France à Bonn, puis commandant supérieur aux Antilles.
Ancien auditeur du centre des Hautes Etudes Militaires (C.H.E.M.) et de l'I.H.E.D.N., le Général ROUDEILLAC est également co-auteur d'un dictionnaire de Défense et auteur de "Chronique militaire de la chute du mur".
Blessé en opération et titulaire de quatre citations dont deux à l'ordre de l'armée, il est commandeur de la Légion d'honneur et de l'Ordre national du Mérite, officier de l'Ordre du Cèdre, officier du Mérite d'Allemagne fédérale.
« PARA DE LA PAIX » S’EN VA EN GUERRE
Le 3e R.P.I.Ma à Beyrouth (1982-1984) – Témoignages Préface du Général F. Cann
23 octobre 1983.
Trente ans se sont écoulés depuis le jour où à Beyrouth, le 3ème Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine (3ème R.P.I.Ma) assiste, impuissant, à la destruction de l’immeuble Drakkar, dans lequel cinquante-huit parachutistes du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes (1er R.C.P), trouvent la mort, à l’instar de deux cent quarante neuf soldats américains, victimes, eux-aussi, d’une attaque terroriste par camion bombe.
Deux mois plus tard, le Poste de Commandement du 3ème R.P.I.Ma est lui-même détruit par une seconde attaque terroriste, provoquant la mort du parachutiste Chabrat et blessant grièvement dix-sept officiers, sous-officiers et parachutistes de ce régiment d’élite.
Mais ces attaques spectaculaires ne doivent en rien occulter les coups portés, presque quotidiennement, au cours de l’opération Diodon IV, contre ceux que la France appelait alors les « soldats de la paix ».
Le 3ème R.P.I.Ma, à l’heure de ces attaques, en est à son troisième séjour dans les rues de Beyrouth, où à la suite de l’opération israélienne « Paix en Galilée », il s’est interposé entre les belligérants (Opération Epaulard), avant de contribuer (Opération Diodon I) au retour au calme dans la capitale libanaise, en aidant l’armée libanaise à reprendre ses droits, de part et d’autre de la tristement célèbre « ligne verte », qui séparait les Chrétiens de l’Est des musulmans de l’Ouest.
Les jeunes parachutistes engagés au titre du régiment, que commande alors le colonel ROUDEILLAC, ont aujourd’hui près de soixante ans et se souviennent de ces étranges
missions, qui leur furent assignées.
Ils en font le récit avec celui qui les a conduits autrefois, par trois fois, au Liban, avant de les engager au Tchad.
Ils prennent donc la parole pour évoquer l’enthousiasme de leurs vingt ans, en butte aux contradictions et à la violence d’adversaires difficilement identifiables sur le terrain et,
d’autant plus audacieux qu’ils ne redoutaient pas ces « paras de la paix », acteurs impuissants d’une diplomatie, qui se cherche.