Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis !
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis !

Forum pour Parachutistes et Sympathisants de par le Monde
 
AccueilPortailDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -29%
DYSON V8 Origin – Aspirateur balai sans fil
Voir le deal
269.99 €

 

 1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français .

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Commandoair40
Admin
Admin
Commandoair40


Masculin
Nombre de messages : 29167
Age : 78
Emploi : Français Radicalisé .
Date d'inscription : 07/11/2014

1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Empty
MessageSujet: 1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français .   1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Icon_minitimeLun Mar 11 2019, 21:19

"1940/1944"

Les organes de répression de l’État français


La Police nationale


Lorsque lʼEtat français se met en place, la réorganisation de l'appareil policier est une des priorités.

En effet, le nouveau régime a besoin d'une force de maintien de l'ordre efficace pour faire appliquer et accepter une politique autoritaire et répressive envers ses adversaires.

Cependant, les dirigeants de lʼEtat français se méfient de la police de la Troisième République.

Certains ont été pourchassés et arrêtés par elle en tant quʼémeutiers ou comploteurs dans les années 1930.

Tous ont dénoncé une police manipulée par des forces occultes, rendues responsables de la corruption du régime républicain détesté.


Enfin, la police de la Troisième République échappe pour l'essentiel à l'État central.

Depuis la loi municipale 1884, le pouvoir de police en France est de droit municipal, autrement dit le pouvoir de police appartient aux maires.

Les forces de police sont donc très disparates, soumises aux influences politiques locales et guère en mesure de travailler ensemble à une politique globale de maintien de l'ordre, encore moins aux missions nouvelles que lui destine le nouveau régime.

De juillet 1940 au printemps 1941, le régime de Vichy entreprend donc de réformer en profondeur la police.

Dans un premier temps, cependant, il s'agit de faire avec les hommes et de l'organisation mis en place par la Troisième République.

Certains policiers ont fait montre d'une redoutable efficacité contre ceux qui dorénavant leur donnent des ordres.


Il serait dommage de se priver de leurs compétences mais l'appel aux fonctionnaires à servir le nouveau régime s'accompagne de menaces envers ceux qui hésiteraient à appliquer les directives données par le nouveau régime (la loi du 17 juillet 1940 permet de révoquer sans formalité tout fonctionnaire qui ne donnerait pas satisfaction, même si son application vise davantage les policiers incompétents que les policiers mal pensants).

La volonté de l’État français de constituer une police nationale répond à lʼattente de la plupart des policiers et contribue au ralliement de ces derniers au régime de Vichy.

Dʼavril à juillet 1941, onze lois et décrets réforment l'organisation policière. Les polices municipales sont étatisées, des polices régionales d'État sont constituées et les groupes mobiles de réserve (GMR) sont institués comme force civile de maintien de l'ordre.

Par ailleurs, une École nationale supérieure de police est destinée à la formation des commissaires et des écoles régionales doivent former les policiers des polices régionales d'État, tandis que la rémunération les policiers est réorganisée et améliorée.

La Police nationale est organisée en trois grandes directions générales :


- la Police judiciaire (PJ),

- les Renseignements généraux (RG)

- la Sécurité publique.

Au niveau régional, la Police est commandée par des intendants de police placés sous lʼautorité des préfets régionaux, création de lʼEtat français.

La PJ est chargée initialement de la poursuite des auteurs de crimes et délits de droit commun, mais elle est engagée à partir de 1941 dans des missions à caractère politique.

La Police judiciaire prend le nom de Police de sûreté en octobre 1942.

Les RG limitent leur action à lʼobservation de lʼétat de lʼopinion mais les informations recueillies sont finalement utilisées à des fins répressives quand la Milice prend le contrôle des Renseignements généraux au printemps 1944.

La Préfecture de police de Paris (PP) reste un cas particulier.

Dans les limites du département de la Seine, de Seine-et-Oise et dʼune partie de la Seine-et-Marne est maintenue une police autonome aux pouvoirs étendus.

Le Préfet de police a autorité sur trois directions :

- Renseignements généraux,

- Police judiciaire

- Police municipale.

Les RG se transforment en une police politique, caractère accentué par la mise en place de brigades spéciales (BS1 et BS2).

Les brigades spéciales des Renseignements généraux

Les Renseignements généraux ont pour mission dʼobserver lʼensemble des mouvements politiques, mais la signature du pacte germano-soviétique accentue la surveillance du Parti communiste français et entraîne une dérive répressive avec lʼarrestation de responsables ou de militants communistes.

La première brigade spéciale (BS1), mise en place en mars 1940, a pour vocation la répression anticommuniste.

Les premières semaines de lʼOccupation entraîne un relâchement de la pression sur le Parti communiste, mais celle-ci retrouve toute son intensité à lʼautomne 1940.

En effet, le régime de Vichy a fait de la lutte anticommuniste une de ses priorités.

Les arrestations, les internements et les condamnations se multiplient contre les auteurs ou les porteurs de tracts ou de journaux communistes, accusés de menées antinationales.

La tâche est facilitée par le recours au fichier des militants politiques et syndicalistes du Front populaire établi sous la Troisième République, réactivé en février 1941 dans le cadre de la répression du mouvement social.

A lʼété 1941, avec lʼentrée dans la lutte armée de la résistance communiste, la BS1 travaille avec la police allemande pour repérer et interpeller les auteurs des attentats et leurs supposés complices.

La Préfecture de police augmente dʼabord les effectifs de la BS1 et la confie au commissaire David puis elle ajoute à la BS1 « anticommuniste  », une BS2 « antiterroristes  », sous les ordre du commissaire Hénoque dont la coopération avec la police allemande devient quotidienne.

Les BS1 et BS2 comptent chacune à leur apogée près dʼune centaine de membres, tous rompus aux techniques policières les plus sophistiquées (filatures, infiltrations, fichages, , etc.), faisant preuve de patience et de prudence mais nʼhésitant pas à recourir à la dénonciation et à la violence la plus extrême pour obtenir des renseignements.

Les  brigades spéciales peuvent aussi sʼappuyer sur la Police municipale et ses nombreux gardiens de la paix qui quadrillent Paris et sa banlieue sous lʼautorité de commissaires plus ou moins coopératifs.

Le bilan de lʼaction des brigades spéciales est terrible pour les résistants.

Entre août 1941 et août 1944, les BS1 et BS2 arrêtent près de 3 200 personnes, pour la plupart remises aux Allemands.

Des groupes entiers sont démantelés, notamment les Bataillons de la Jeunesse en 1942 et les Francs-tireurs et partisans Main-dʼœuvre immigrée (FTP-MOI) en 1943.

« Les BS de la préfecture de police, fer de lance de la répression contre les « communo-terroristes », ont acquis une réputation et conservé une image noire qui, à elles seules, symbolisent toutes les nuisances de la collaboration policière dans le domaine répressif.

Une réputation méritée et une image largement justifiée par les dégâts commis, les méthodes employées et le symbole même de policiers français traquant ceux de leurs compatriotes qui résistaient et combattaient l'ennemi occupant le sol national.  »

Les Groupes mobiles de réserve

Les conventions dʼarmistices réduisent considérablement les effectifs de lʼArmée française et, par conséquent, ceux de la Garde mobile, en charge du maintien de lʼordre.

Cʼest pourquoi sont constitués par la loi du 23 avril 1941 les Groupes mobiles de réserve, unités civiles organisées, équipées et encadrées militairement.

Les GMR sont implantés en zone sud à lʼautomne 1941 puis en zone nord à lʼautomne 1942.

Environ 12 500 GMR sont affectés à la garde de bâtiments officiels et de camps dʼinternement puis, à partir de 1943, sont engagés dans des opérations de répression de plus en plus brutales (rafles de Marseille en janvier 1943, actions contre les maquis à partir de lʼautomne 1943).

A partir de février 1944, des GMR et des gendarmes participent aux pelotons dʼexécution des cours martiales, qui prononcent de nombreuses condamnations à mort de résistants, tandis que dʼautres intègrent les groupes quʼils étaient censés pourchasser.

Les polices auxiliaires


Les dirigeants de lʼEtat français savent que la Police issue de la Troisième République nʼest pas prête à appliquer leur politique répressive sans tergiversation.

Par ailleurs, ils ne souhaitent pas laisser aux Allemands la possibilité dʼassurer seul les pouvoirs de police en zone occupée.

Cʼest pourquoi, parallèlement à la réforme en profondeur de la Police française, sont mises en place des polices parallèles, composées de policiers et de non policiers, chargées des missions les plus idéologiques.

Après le provisoire Centre dʼinformation et dʼenquête sont constitués un Service des sociétés secrètes en mai 1941 (SSS, en charge de la lutte antimaçonnique) et une Police des questions juives en octobre 1941 (PQJ).

Alors que les résistants communistes se sont lancés dans la lutte armée contre lʼoccupant allemand, est créé le Service de police anticommuniste (SPAC) qui renforce lʼaction des brigades spéciales de la Préfecture de police de Paris.

A lʼété 1942, ces polices parallèles sont intégrées dans la nouvelle Police nationale suite aux accords passés entre Oberg, chef de la SS et de la police allemande en France, et Bousquet, chef de la police française.

La PQJ devient la Section dʼenquête et de contrôle et le SPAC est renommé le Service de répression des menées antinationales.

Sous une forme ou sous une autre, ces policiers portent des coups très durs à leurs adversaires, nʼhésitant pas à collaborer étroitement avec lʼoccupant et à utiliser les méthodes les plus brutales le cas échéant.

La Milice

Souhaitant sʼappuyer sur les anciens combattants de la Grande Guerre auprès desquels il conserve un prestige presque intact, le maréchal Pétain impose la création dʼune organisation unique les regroupant par lʼintermédiaire de son secrétaire dʼEtat aux Anciens combattants Xavier Vallat.

Ce dernier souhaiterait aller plus loin et faire de la Légion française des combattants (LFC) le fondement dʼun parti unique, pilier de la Révolution nationale, mais la pas nʼest pas franchi.

La LFC rassemble cependant près de 1,4 million de membres en 1941, mais son implantation reste limitée à la zone sud et à lʼAfrique du Nord française.

La mise à lʼécart de Xavier Vallat ne signifie pas la fin des objectifs politiques de la LFC.

Les légionnaires sont conviés à soutenir le maréchal Pétain et son régime, notamment contre ses adversaires désignés, en particulier les communistes.

En janvier 1942, la LFC se dote dʼun Service dʼordre légionnaire (SOL), dirigé par Joseph Darnand, chargé de maintenir lʼordre lors les rassemblements légionnaires et en bien dʼautres occasions.

Le 30 janvier 1943, lʼEtat français crée la Milice sur les bases du Service dʼordre légionnaire, séparé de la Légion française des combattants.

La Milice est censée constituée une élite au service du régime, mais ses membres, tout en prêtant serment au Maréchal, sont avant tout liés à leur chef Joseph Darnand.

La Milice se donne deux priorités :

La propagande et le maintien de lʼordre.

Elle se dote des services appropriés et dʼune formation paramilitaire, la Franc-Garde, armée à partir de lʼautomne 1943.

Elle élargit son recrutement aux non-combattants, aux jeunes (Avant-Garde) et aux femmes.

A partir de janvier 1944, la Milice prend possession de lʼEtat frança
is.

Joseph Darnand est nommé secrétaire général au Maintien de lʼordre (ministère de lʼIntérieur), Philippe Henriot prend le contrôle du ministère de la Propagande et Marcel Déat celui du Travail.

La Milice intervient dorénavant en zone sud et en zone nord et les miliciens participent aux opérations contre les maquis, avec les Allemands mais aussi seuls.

La Milice rassemble les plus collaborationnistes, les plus extrémistes, anticommunistes et antisémites enragés, notamment dans la France-Garde (environ 8 000 des 30 000 miliciens en 1944).

Les exactions contre les résistants, les juifs et tous ceux qui sont suspectés de les aider se multiplient au printemps et à lʼété 1944.


La Gendarmerie


LʼArmistice impose la partition et la réduction des effectifs de la Gendarmerie, composante de lʼArmée française.

La Gendarmerie départementale est divisée entre zone nord (8 000 hommes) et zone sud (13 000 hommes).

La Garde républicaine mobile est dissoute en zone nord et renommée simplement Garde en zone sud (6 000 hommes).

Commandés par un Directeur général de la Gendarmerie, les gendarmes sont répartis en légions au niveau régional puis en brigades au niveau départemental.

En zone nord, une section Gendarmerie de la délégation du Gouvernement en zone occupée assure la liaison entre les autorités allemandes et françaises.

En juin 1942, la Gendarmerie est rattachée au Chef du gouvernement Pierre Laval, lui-même ministre secrétaire dʼEtat à lʼIntérieur.

Après le désarmement de lʼArmée française en novembre 1942, suite à lʼinvasion de la zone sud, la Gendarmerie passe directement sous lʼautorité du ministère de lʼIntérieur.

Chargée de veiller à la sûreté publique et au maintien de lʼordre et des lois avant la guerre, la Gendarmerie se retrouve engagée par la politique de collaboration du gouvernement auquel elle demeure fidèle.

Les gendarmes participent donc à la garde des camps dʼinternements où sont enfermés les individus considérés comme indésirables, à lʼarrestation des juifs étrangers puis français, à la traque des résistants puis des réfractaires au STO.

En janvier 1944, Joseph Darnand, secrétaire général au Maintien de lʼordre et milicien, impose aux gendarmes de participer plus intensément aux actions contre les maquis, aux côtés de la Milice, de la Wehrmacht et des SS.

Lʼappareil judiciaire

Dès 1940, lʼEtat français cumule contre la Résistance lʼutilisation de tribunaux ordinaires et de tribunaux dʼexception voulus exemplaires.

A lʼété 1941, dans le  cadre de la politique de collaboration, les tribunaux exception se généralisent pour réprimer dʼabord la lutte armée communiste puis lʼensemble des groupes armés.

La loi du 14 août 1941 crée ainsi les sections spéciales près des cours dʼappel en zone nord puis partout à partir de novembre 1942.

Dès 1943, Vichy élargit les compétences des tribunaux spéciaux (pour punir détention dʼarmes, de postes de radio, lʼaide aux évasions) puis des sections spéciales (contre tous les « actes terroristes » notion très élastique).

Le 20 janvier 1944, sont crées par le secrétariat général au Maintien de lʼordre les cours martiales.

Les résistants sont souvent torturés et maltraités durant lʼinstruction.

Ils subissent des procès où lʼaccusation est prépondérante et les droits de la défense réduits.

Quʼils comparaissent devant les tribunaux militaires des occupants, devant les juridictions françaises ordinaires ou devant les juridictions dʼexception (section spéciales, Tribunal dʼEtat, cours martiales), ils sont confrontés à des procédures qui se soucient peu de la justice :

Lois rétroactives, sans recours et exécutoires immédiatement ou risque dʼêtre jugé deux fois pour les mêmes faits.

Les résistants sont parfois condamnés par avance pour le combat quʼils ont mené ou celui qui est poursuivi à lʼextérieur par dʼautres.

Ces procédures et condamnations vont de pair avec la politique des otages qui peut sʼabattre sur eux-même sʼils ont purgé leur peine.

En outre, les résistantes condamnées à mort sont déportées et souvent exécutées en Allemagne.

Quant aux jeunes de moins de 16 ans, filles et garçons sont déportés.

Les menaces de représailles de la Résistance contre les magistrats des sections spéciales amènent parfois ces derniers à limiter les condamnations à mort.

Ils incitent le pouvoir à les dessaisir au profit des cours martiales, organes administratifs chargés de rendre des décisions expéditives et exemplaires.

Au final, les magistrats français ont adopté une double attitude face à la politique du gouvernement de Vichy dans le domaine judiciaire.

Dʼune part, ils ont manifesté une fidélité de principe à lʼEtat et à la Loi, comme ils lʼont fait durant toute la Troisième République, acceptant la création de juridictions dʼexception comme la prestation de serment au maréchal Pétain.

Dʼautre part, ils ont fait preuve dʼune certaine réticence dans lʼapplication des directives du régime, nʼhésitant pas à déqualifier les actes reprochés, à prononcer des peines inférieures au minimum légal ou à solliciter à lʼautomne 1943 leur dessaisissement par les cours martiales.

Cette dernière attitude a eu des conséquences dramatiques.

Si une partie des résistants arrêtés a pu bénéficier de la bienveillance de magistrats (spontanément ou par peur des représailles, certains juges allant jusquʼà détruire des preuves ou prononcer des verdicts dʼacquittement), les autres nʼont pu profiter de la protection de la justice ordinaire puisque leur dossier sʼest retrouvé entre les mains des juges des tribunaux dʼexception pressés de prononcer les peines les plus lourdes (sans compter les mesure dʼinternement administratif frappant les résistants acquittés lors de leur procès).

Les magistrats se sont donc déchargés de la responsabilité de la dérive répressive du régime de Vichy sur les juridictions chargées de la mettre en œuvre, mais ils ont de ce fait abandonné nombre de résistants à leur sort.

1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Enfants

___________________________________ ____________________________________

Sicut-Aquila

1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . 908920120 1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Cocoye10 1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . 908920120

« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Empty
MessageSujet: Re: 1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français .   1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Icon_minitimeMar Mar 12 2019, 10:08

Si les évènements devaient se reproduire, il en serait de même !! 1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . 310541 1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . 310541
Revenir en haut Aller en bas
Tregor22/85

Tregor22/85


Masculin
Nombre de messages : 1197
Age : 59
Emploi : Retraité
Date d'inscription : 21/07/2017

1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Empty
MessageSujet: Re: 1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français .   1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Icon_minitimeMar Mar 12 2019, 12:21

Hello

Pour "imager"....

Nous sommes en Bretagne, à Kerihuel dans le Morbihan, le 12 juillet 1944. Trahis, le capitaine Marienne du 4ème RCP (2ème SAS), 6 parachutistes et 8 FFI et 3 habitants de la ferme de Kerihuel sont surpris au petit matin. Ils sont froidement abattus et achevés par les miliciens du groupe Zeller (un ancien Officier de l'Aéronavale Française que l'Administration n'a pas sût garder dans le giron de la France) et les allemands. Dans ce groupe, d'autres "français" nommés Gross, Munoz...
Maurice Zeller, le chef des miliciens de Kérihuel, est arrêté en août 1945. Zeller et ses acolytes, dont Alfred Gross et François Munoz, sont jugés et condamnés à mort en mai 1946. Ils sont exécutés à Rennes le 17 juillet 1946.
Photos de la tragédie. Les miliciens hilares devant leur forfait
1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Massac10
1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Assass101940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Assass11

___________________________________ ____________________________________

Paramicalement Raymond 1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Wsb15010

Recherche tout (doc, photos etc..).sur les 601ème et 602ème GIA entre 1935 et 1940
Revenir en haut Aller en bas
Commandoair40
Admin
Admin
Commandoair40


Masculin
Nombre de messages : 29167
Age : 78
Emploi : Français Radicalisé .
Date d'inscription : 07/11/2014

1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Empty
MessageSujet: Re: 1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français .   1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Icon_minitimeMar Mar 12 2019, 12:50

Merci Raymond ,

Je connaissais l'histoire , mais pas les photos .

Comment un Officier et des Français , ont ils oser faire cela ...................... 1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . 367768

___________________________________ ____________________________________

Sicut-Aquila

1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . 908920120 1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Cocoye10 1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . 908920120

« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

Revenir en haut Aller en bas
Tregor22/85

Tregor22/85


Masculin
Nombre de messages : 1197
Age : 59
Emploi : Retraité
Date d'inscription : 21/07/2017

1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Empty
MessageSujet: Re: 1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français .   1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Icon_minitimeMar Mar 12 2019, 14:13

Il y a un mystère au sujet de ces photos...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

___________________________________ ____________________________________

Paramicalement Raymond 1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Wsb15010

Recherche tout (doc, photos etc..).sur les 601ème et 602ème GIA entre 1935 et 1940
Revenir en haut Aller en bas
Commandoair40
Admin
Admin
Commandoair40


Masculin
Nombre de messages : 29167
Age : 78
Emploi : Français Radicalisé .
Date d'inscription : 07/11/2014

1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Empty
MessageSujet: Re: 1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français .   1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Icon_minitimeMar Mar 12 2019, 14:57

Merci mon Raymond ,

Oui , bien bizard , a qui se fier en cette période .

Qui était bon , qui était mauvais .  1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . 367768  .

Beaucoup de salopards , sont passés entre les maille du filet  Sad  

___________________________________ ____________________________________

Sicut-Aquila

1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . 908920120 1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Cocoye10 1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . 908920120

« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

Revenir en haut Aller en bas
Tregor22/85

Tregor22/85


Masculin
Nombre de messages : 1197
Age : 59
Emploi : Retraité
Date d'inscription : 21/07/2017

1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Empty
MessageSujet: Re: 1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français .   1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Icon_minitimeJeu Mar 14 2019, 10:26

Bonjour à tous

Un article ancien sur la milice de Darnand contre les maquisards bretons. Un épisode de notre histoire...

1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Milice111940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Milice121940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Milice10

___________________________________ ____________________________________

Paramicalement Raymond 1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Wsb15010

Recherche tout (doc, photos etc..).sur les 601ème et 602ème GIA entre 1935 et 1940
Revenir en haut Aller en bas
Commandoair40
Admin
Admin
Commandoair40


Masculin
Nombre de messages : 29167
Age : 78
Emploi : Français Radicalisé .
Date d'inscription : 07/11/2014

1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Empty
MessageSujet: Re: 1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français .   1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Icon_minitimeJeu Mar 14 2019, 11:40

Bien triste époque ,

Il parait que les indépendantistes Bretons , sont allés se réfugier en Allemagne qq jours avant la libération : Est ce vrai ????

Merci mon Raymond pour ces compléments .

___________________________________ ____________________________________

Sicut-Aquila

1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . 908920120 1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Cocoye10 1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . 908920120

« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

Revenir en haut Aller en bas
Tregor22/85

Tregor22/85


Masculin
Nombre de messages : 1197
Age : 59
Emploi : Retraité
Date d'inscription : 21/07/2017

1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Empty
MessageSujet: Re: 1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français .   1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Icon_minitimeJeu Mar 14 2019, 11:43

RE

Pour beaucoup oui...certains sont également partis pour l'Irlande....

___________________________________ ____________________________________

Paramicalement Raymond 1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Wsb15010

Recherche tout (doc, photos etc..).sur les 601ème et 602ème GIA entre 1935 et 1940
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Empty
MessageSujet: Re: 1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français .   1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français . Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
1940/1944 :Les organes de répression de l'Etat français .
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» 14 juillet 1940 : Première diffusion de l’émission « les Français parlent aux Français »
» 1940-1944 Les années noires de la Collaboration .
» HISTORIQUE (1940-1944) DES PARACHUTISTES ANGLAIS
» Généraux français tués en 1940
» Liste Prisonier de guerre Français 1940-1941

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis ! :: HISTOIRE DE NOTRE PATRIE :: La petite et la grande histoire :: 39 - 45-
Sauter vers: