Commandoair40 Admin
Nombre de messages : 29167 Age : 78 Emploi : Français Radicalisé . Date d'inscription : 07/11/2014
| Sujet: 16 février 1899............................ Sam Fév 16 2019, 22:07 | |
| 16 février 1899
La mort heureuse de Félix Faure
Émotion à l'Élysée.
Le président de la République est mort dans les bras de sa maîtresse.
Cela s'est passé le 16 février 1899...
Ce n'est pas de nos jours que l'on verrait des choses pareilles ;-))
Félix Faure, président de la République française (30 janvier 1841, Paris -16 février 1899, Paris)
La victime, Félix Faure, était un bel homme de 58 ans avec une fine moustache tournée à la façon de Guy de Maupassant.
Il a été élu à la présidence de la République par une coalition de modérés et de monarchistes le 17 janvier 1895 suite à la démission de Jean Casimir-Périer.
Ses contemporains le surnommaient affectueusement le « Président Soleil » en raison de son amour du faste.
La rumeur publique crut d'abord que sa compagne des derniers instants était Cécile Sorel, une actrice célèbre du moment.
On sut dix ans après qu'il s'agissait d'une demi-mondaine du nom de Marguerite Steinheil.
On prête à Georges Clemenceau le mot suivant :
« Félix Faure est retourné au néant, il a dû se sentir chez lui ».
Il est vrai que le président n'avait rien accompli de marquant même s'il possède aujourd'hui une belle avenue parisienne et une station de métro à son nom.
On retient seulement qu'il s'opposa à la révision du procès du capitaine juif Alfred Dreyfus, faussement accusé de trahison, et que son gouvernement dut céder aux Anglais le Soudan après le bras de fer de Fachoda.
Deux jours après sa mort, les députés et les sénateurs réunis en Congrès à Versailles élisent son successeur, Émile Loubet, connu pour être dreyfusard.
Le nouveau président est aussitôt conspué aux cris de « Élu des Juifs ! »
Quelques jours plus tard, pendant les funérailles de Félix Faure, le polémiste Paul Déroulède tente d'entraîner un général dans un coup d'État en vue de faire la guerre à l'Allemagne.
Il est temporairement banni.
16 février 1943
Vichy institue le Service du Travail Obligatoire (STO)
Le 16 février 1943, une loi de l'État français institue le Service Obligatoire du Travail, rebaptisé très vite Service du Travail Obligatoire (STO) en raison des moqueries suscitées par ses initiales.
Dès le début de l'Occupation allemande, des Français se sont portés volontaires pour aller travailler en Allemagne dans les fermes ou les usines d'armement, en échange d'une bonne rémunération.
On en a compté au total 240 000, dont 70 000 femmes.
Mais ces travailleurs volontaires ne suffisant pas à colmater les manques de main-d’œuvre occasionnés par la mobilisation, Fritz Sauckel, responsable de l'emploi dans le IIIe Reich hitlérien, pressa le gouvernement de Vichy de lui fournir 350 000 travailleurs qualifiés supplémentaires.
Le 22 juin 1942, Pierre Laval mit donc en place la « Relève », promettant qu'au départ de trois travailleurs répondrait la libération d'un prisonnier français.
L'opération se solda par un fiasco.
Le chef du gouvernement français se résolut alors à organiser le STO.
C'est le seul exemple d'un gouvernement européen qui ait livré ses travailleurs à l'Allemagne.
La loi cible dans un premier temps les jeunes hommes de 21 à 23 ans.
Ils sont tenus de s'engager pour une période de deux ans et sont logés sur place dans des camps.
Leur travail s'effectue soit en Allemagne même soit en France.
En 1944, l'Allemagne se faisant plus exigeante, le gouvernement de Vichy élargit le STO aux femmes sans enfant de 18 à 45 ans et aux hommes de 16 à 60 ans !
On comptera jusqu'en juin 1944 un total de 650 000 départs au titre du STO.
Mais aussi environ 200 000 réfractaires.
Beaucoup de ceux-ci entreront dans la Résistance et prendront le maquis.
16 février 1940
L'Altmark hors de combat
Le 16 février 1940, le premier Lord de l'Amirauté britannique Winston Churchill ordonne la mise hors de combat d'un navire allemand, l'Altmark, dans un fjord de Norvège.
Piqué au vif, Hitler va prendre la décision d'envahir le pays scandinave, en dépit de sa neutralité.
Débuts des hostilités en Norvège
Corp expéditionnaire Britanique en route pour Narvik
Le 16 février 1940 au soir, un destroyer britannique pénètre dans un fjord de Norvège et arraisonne l'Altmark, un navire allemand qui s'y était réfugié avec à son bord 299 prisonniers anglais.
Les prisonniers sont délivrés à la grande satisfaction du Premier Lord de l'Amirauté, le ministre de la marine de guerre, qui n'est autre que Winston Churchill (66 ans).
Il s'agit du premier coup d'éclat des Britanniques depuis leur entrée en guerre officielle contre l'Allemagne de Hitler, le 3 septembre 1939.
Agir ou ne pas agir ?
Le Premier ministre du gouvernement a nom Neville Chamberlain.
Il a cédé devant Hitler à la conférence de Munich et continue, même après la déclaration de guerre, de préconiser l'« apaisement ».
Ce n'est pas le cas de Churchill qui, à défaut de pouvoir agir sur le Continent, a l'idée de priver l'Allemagne de ses approvisionnements en minerai de fer suédois, essentiels au bon fonctionnement de son industrie.
Le minerai du gisement de Kiruna, en Laponie, est transporté par chemin de fer jusqu'au port norvégien de Narvik.
Churchill suggère de miner la côte de la Norvège pour empêcher les navires allemands de charger le minerai.
Sa proposition est d'abord rejetée par ses collègues.
Le ministre des Affaires étrangères, Lord Halifax, partisan de l'« apaisement », objecte non sans raison que la Norvège est neutre.
Soucieux de soutenir ce petit pays ainsi que de protéger la Suède, les Français et les Anglais se rangent à l'idée d'une intervention en Norvège.
Ils vont même plus loin que Churchill en préconisant une attaque terrestre contre les ports norvégiens et même une occupation des mines suédoises... mais sous réserve de l'assentiment des gouvernements concernés !
Les tergiversations des uns et des autres vont conduire les Alliés à un humiliant échec. (...)
Le pétrolier-ravitailleur allemand Altmark
___________________________________ ____________________________________Sicut-Aquila « Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ». | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: 16 février 1899............................ Dim Fév 17 2019, 06:57 | |
| Quel patriotisme de la part des Français !! Enfin , si cela devait revenir, avec nos bons "robeus" et nos négrillons ?? le pire reste à venir !!!
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