Sujet: OPEX : l'ex-yougoslavie 1990/1995 ...... Mer Jan 30 2019, 15:11
l’ex-Yougoslavie 1990 – 1995
Comprendre l’ex-Yougoslavie
De 1918 à 1991 a existé en Europe un État appelé « Yougoslavie ». Le mot jug (le radical “youg-” en français) dans les langues slaves signifie « sud » : la Yougoslavie est donc un pays qui réunit plusieurs peuples slaves du Sud.
En 1991, ce pays a éclaté, donnant lieu à une série de conflits, comme l’Europe n’en avait plus connus depuis la Seconde Guerre mondiale.
Pour comprendre ces conflits qui ont menacé la stabilité de l’Europe et ne sont pas vraiment terminés, il importe de comprendre pourquoi ces peuples se sont d’abord unis et pourquoi ils se sont ensuite séparés. Pour cela il faut remonter très loin dans l’Histoire (cf Wikipédia)
EMISSION DE TV : LE DESSOUS DES CARTES
Une émission de TV “Le dessous des cartes” explique l’origine de ce conflit. Le film Warriors : l’impossible mission dépeint le désarroi des Casques Bleus britanniques engagés sur un théâtre auquel ils ne sont pas préparés.
Origine du conflit en Bosnie-Herzégovine
En 1992, les Serbes de Bosnie, qui ont pris pour capitale Pale, à proximité de Sarajevo, entreprennent donc un long et violent siège de la ville, le plus long que l’Europe moderne ait connu.
Les premiers bombardements des forces serbes frappent la ville le 6 avril 1992, le lendemain de la déclaration d’indépendance.
Sarajevo est soumise à un blocus complet. Les convois de nourriture et de médicaments sont bloqués sur les routes, l’eau et l’électricité sont coupées. Le siège de Sarajevo devient une guerre d’usure.
L’armée des Serbes de Bosnie est commandée par Ratko Mladić et principalement formée par les unités bosno-serbes de l’Armée fédérale yougoslave (JNA).
Elle s’empare progressivement des principales villes (en dehors de Sarajevo) et des zones peuplées par des Serbes au début de la guerre et pratique une méthode dite d’épuration ethnique contre la population bosniaque.
Les efforts de la communauté internationale pour mettre fin au conflit et protéger les populations civiles sont sans résultats, malgré l’envoi de plus de 38 000 militaires aux couleurs de l’ONU. 167 hommes de la Forpronu sont tués et plus de 700 d’entre eux sont blessés, dont environ la moitié appartenant à l’armée française.
En mars 1994, un accord est signé entre les dirigeants croates et musulmans de Bosnie, sous la pression de la communauté internationale, surtout celle des États-Unis envers le président Croate Tudjman. Opposées depuis près d’un an, d’avril 1992 (notamment lors des combats durant lesquels fut détruit le pont ottoman du XVe siècle de Mostar) à mai 1993, les deux communautés forment dès lors un front commun contre les Serbes de Bosnie.
Les forces françaises à Sarajevo
DÉPLOIEMENT DES FORCES
Le colonel Caille explique la mission des forces françaises à Sarajevo.
L’autre vidéo a été filmée par les militaires français.
LE CLIMAT PSYCHOLOGIQUE
Une vidéo courte mais qui en dit long.
Hommage aux 116 morts
Ils ne sont pas morts pour rien, les 116 ont laissé une trace d’histoire de leur sacrifice.
Origine du conflit au Kosovo
Le conflit débute en 1996 avec la création de l’« Armée de libération du Kosovo » (ou UÇK), qui amorce une campagne de révolution en assassinant des dirigeants, des policiers et des gardes-frontières serbes, ainsi que les Albanais collaborant avec le régime.
Les Serbes ont alors pris de sévères contre-mesures policières et militaires. Le point tournant est survenu en mars 1997, lorsque le gouvernement de l’Albanie s’est effondré à la suite d’opérations financières pyramidales ratées. Des arsenaux ont été pillés et ces armes se sont invariablement dirigées en grand nombre vers le Kosovo, où l’UÇK naissante livrait aux autorités serbes une véritable guerre d’indépendance.
La communauté internationale a réagi à la crise en 1998, en créant un « groupe de contact » composé de l’Allemagne, des États-Unis, de la France, du Royaume-Uni et de la Russie qui firent d’ultimes efforts diplomatiques en février 1999 lors de la conférence de Rambouillet suite à des allégations de massacres alors que les violences inter communautaires se multipliaient.
Human Rights Watch a estimé que les forces serbes avaient expulsé 862 979 Albanais du Kosovo vers la Macédoine et l’Albanie, et que plusieurs centaines de milliers de plus avaient été déplacés à l’intérieur de leur propre pays ; au total, plus de 80 % de toute la population du Kosovo (ou 90 % des Albanais du Kosovo) avaient été chassée de leurs foyers. Des rumeurs concernant un plan d’épuration ethnique à grande échelle mené au Kosovo (plan Fer-à-cheval) circulèrent dans les médias occidentaux. Ces rumeurs se révélèrent par la suite infondées, bien qu’étant à l’origine de l’intervention militaire de l’OTAN.
EMISSION DE TV : LE DESSOUS DES CARTES
Explication de l’origine de cette guerre.
Les forces françaises au Kosovo
La France au Kosovo, contributeur de la KFOR, est présente avec environ 300 hommes. Les forces françaises sont déployées principalement au nord du pays sur le camp camp de Novo-Selo. Elles arment une unité de manœuvre déployée au sein du Battle Group Est ainsi qu’un élément de soutien national. Certains sont détachés au quartier général de la KFOR à Pristina. La KFOR est placée sous le commandement de l’OTAN.
La KFOR participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, soutient l’action des organisations internationales au Kosovo (EULEX, MINUK) et soutient la montée en puissance de la force de sécurité du Kosovo (KSF).
Déployée au Kosovo depuis 1999, la KFOR a connu plusieurs réorganisations suivant les évolutions de la situation sécuritaire
Kosovo : 15 ans déjà
Un rappel des faits par le général Michel GIRIER (lieutenant-colonel en 1999) ; par le lieutenant-colonel Pierrick MICHEL (lieutenant en 1999) et par le colonel Frédéric PICHON (capitaine en 1999).