Après l’Inde, l’Australie, le Royaume-Uni, la Norvège, et, récemment, la Corée du Sud, Boeing vient d’enregistrer une nouvelle commande pour son avion de patrouille maritime P-8 Poseidon, dérivé son B-737 civil.
En effet, ce 9 juillet, Wellington vient de confirmer l’acquisition de 4 P-8 Poseidon. « Cet achat permet à la Nouvelle-Zélande de continuer à se projeter de manière indépendante dans des situations maritimes, et quand c’est nécessaire, de travailler avec des partenaires tels que l’Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis », a expliqué Ron Mark, le ministre néo-zélandais de la Défense.
Ces nouveaux appareils remplaceront les 6 P-3C Orion actuellement en service au sein de la Royal New Zealand Air Force (RNZAF).
Pour cet achat, la Nouvelle-Zélande entend investir 1,4 milliard d’euros. Outre les 4 P-8 Poseidon, cette somme servira à financer des infrastructures pour accueillir ces appareils ainsi que des simulateurs de vol.
« Maintenir notre capacité de patrouille maritime est essentiel à la sécurité nationale de la Nouvelle-Zélande et notre aptitude à contribuer aux efforts mondiaux pour la sécurité mondiale », a encore fait valoir M. Mark.
La force aérienne néo-zélandaise ne dispose pas d’aviation de combat, si ce n’est 11 T-6 Texan II pour l’entrainement de ses pilotes. Ses capacités reposent essentiellement sur 6 P-3 Orion acquis dans les années 1960, 7 avions de transport (2 B-757 et 5 C-130 Hercules) et que 16 hélicoptères (dont 8 NH-90 Caïman, 8 SH-2G Super Seasprite gréés pour des missions anti-sous-marins) et 5 AgustaWestland AW109.
Doté du radar AN/APY-10 et de différents systèmes de renseignement électronique, le P-8 Poseidon emporte des missiles SLAM-ER et AGM-84D Harpoon, ainsi que des mines et des torpilles Mk54. Les appareils australiens (et américains) fonctionneront avec le drone HALE (Haute Altitude Longue Endurance) MQ-4C Triton de Northrop-Grumman.