Ce 17 mai, les ministres danois de la Défense et des Affaires étrangères, MM. Claus Hjort Frederiksen et Anders Samuelsen, ont annoncé le retrait des forces spéciales danoises de la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis.
« Nous en sommes à un point où nous pouvons commencer le rapatriement de nos forces spéciales, l’EI ne contrôlant plus de territoire important en Irak », en effet fait valoir le chef de la diplomatie danoise.
En août 2016, 60 commandos danois furent déployés en Irak, précisément sur la base aérienne d’al-Asad, située dans la province d’al-Anbar, avec la mission de former, de conseiller et d’appuyer les forces irakiennes engagées contre l’État islamique (EI ou Daesh). Aussi, ils ont été en première ligne face à l’organisation jihadiste.
Par ailleurs, en janvier 2017, les forces spéciales danoises furent autorisées à opérer en territoire syrien. Cette décision avaient été prise après le désengagement de 7 chasseurs-bombardiers F-16 (qui pouvaient frapper en Syrie) de l’opération Inherent Resolve [nom de la coalition internationale, ndlr].
Les forces irakiennes « peuvent se débrouiller seules » et « l’EI a été chassé de presque tous les territoires qu’il avait conquis en Irak », a souligné M. Frederiksen, pour justifier le retour au pays de ces 60 commandos.
Pour autant, les forces armées danoises ne vont pas se désengager totalement de la coalition puisque Copenhague va maintenir environ 180 militaires en Irak pour continuer l’entraînement des forces irakiennes et mettre en oeuvre un radar mobile qui, installé sur la base d’al-Asad, assure la surveillance de l’espace aérien en appui des opérations d’Inherent Resolve. Enfin, 30 militaires danois restent affectés à al-Dhafra, aux Émirats arabes unis.