L'homme mis en examen après une accusation d'attouchement sexuel à son encontre lors du tournage de la prochaien saison de Koh-Lanta a été relâché par la police. Selon son avocat, « il n’existe aucun soupçon », évoquant un témoin qui contredit la thèse de la plaignante. Le conseil de cette dernière dénonce une « pure stratégie de fake news ».
L’homme soupçonné d’avoir agressé sexuellement une autre participante de la prochaine saison de Koh-Lanta lors du tournage du divertissement a été placé en examen et libéré lundi 14 mai dans la soirée. Maître Jeremie Assous, son avocat, a expliqué à franceinfo que son client avait été « blanchi » par la police « sans qu’il y ait la moindre poursuite à son égard ».
Selon l’avocat, qui affirme que des témoins contredisent la version de la plaignante, si les policiers ont décidé de libérer son client sans prolonger la garde à vue, c’est pour envoyer « un signe » notamment « aux médias et au public pour dire qu’il ne faut pas soupçonner mon client d’avoir commis la moindre infraction ». « Les policiers ont considéré qu’il était totalement inutile et injuste de continuer à priver [le suspect] de liberté », a-t-il déclaré.
« Stratégie de fake news »
« C’est à la suite de la confrontation des explications [de son client] à la version de la plaignante qu’il a été remis en liberté, donc là, il n’existe aucun soupçon à l’encontre de mon client ». Maître Jeremie Assous envisage même d’aller plus loin dans la procédure puisque selon lui, son client a subi un « énorme préjudice et nous allons obtenir réparation ».
Du côté de la plaignante, on a fait savoir ne pas souhaiter réagir à ces déclarations. Maître Léon del Forno a néanmoins tenu à assurer la confiance que la plaignante plaçait dans la police : « elle attend les suites de la procédure pénale ave sérénité et détermination ». L’avocat dément l’existence de témoins contredisant la version de la plaignante : « qu’il soit fait état de prétendus témoins confirmant ou informant sa version des faits relève d’une pure stratégie de fake news ». L’objectif allégué : « déstabiliser » la plaignante.
La production de Koh-Lanta avait annulé, jeudi 10 mai, le tournage de la prochaine saison du jeu télvision, après qu'une candidate a accusé un autre participant d'« agression sexuelle ».