Le président de la République l'a annoncé lui-même ce matin : "Pour le second porte-avions, on a un peu de temps puisque la décision [de le construire ou pas] devrait être prise aux alentours de 2011-2012". Cette décision, attendue semble sonner le glas de la coopération avec les Britanniques, qui viennent d'annoncer la construction de deux PA... même s'ils ont eux aussi des difficultés pour les financer.
Officiellement, la décision de reporter la décision à la fin du mandat présidentiel de Nicolas Sarkozy est justifiée par le fait que si le programme avait été lancé cette année, le PA2 n'aurait pas pu être opérationnel en 2015, lors de la deuxième IPER (Indisponibilité périodique pour entretien et réparations) de dix-huit mois du Charles de Gaulle. Un fait que l'on feint de découvrir aujourd'hui, alors que l'an dernier, tous les responsables expliquaient le contraire... Ce sont évidemment les contraintes financières qui justifient la décision de reporter la décision à plus tard. En 2001, déjà, la loi de programmation préparée par le gouvernement Jospin renvoyait ce programme à des jours budgétaires meilleurs.