Le quinquagénaire arrêté lundi 26 février près de Maubeuge, dans le Nord, et suspecté de viols en série a reconnu les faits. Confondu grâce à des analyses ADN, il a évalué à une « quarantaine » le nombre de ses victimes depuis le milieu des années 1990. Il a été mis en examen ce mercredi après-midi. Selon le procureur de la République de Valenciennes, il opérait toujours avec le même mode opératoire, sous le coup de « pulsions ».
Le violeur en série présumé arrêté lundi à Pont-sur-Sambre, près de Maubeuge, dans le Nord, a reconnu les faits. Confondu grâce à des analyses ADN à la suite d’une agression sexuelle, début février, à Erquelinnes, en Belgique, il a « évalué ses victimes à une quarantaine » depuis plus de deux décennies.
Certaines victimes mineures
Dans la foulée de son déferrement au parquet ce mercredi, le procureur de la République de Valenciennes, Jean-Philippe Vicentini, a annoncé à la presse sa mise en examen pour au moins 19 faits de violences sexuelles uniquement commis en France et dont certaines mineures.
Le suspect, un homme de 56 ans, ouvrier et père de famille apprécié dans sa commune, agissait « sous le coup de pulsions qu’il ne parvenait pas à contrôler ». Toujour selon le même mode opératoire : attaquer ses victimes de dos, avant l’aube, muni de gants et le visage en partie masqué.
« Une centaine de personnes » avait été suspectées avant lui
Ce monsieur « tout le monde », selon les mots du procureur, n’avait jamais été condamné auparavant. Ce qui explique que ses empreintes génétiques ne figuraient pas dans le fichier des enquêteurs. Mais en comparant son profil génétique avec l’ADN du dossier d’instruction de celui qu’ils appelaient « le violeur de la Sambre », le résultat s’est avéré concluant. Depuis l'ouverture de cette enquête, en 1996, « une centaine de personnes » avaient été interpellées et avaient fait l'objet de vérification en vain, a précisé le procureur.
Le quinquagénaire, ancien président du club de football de Pont-sur-Sambre, était cet après-midi dans le bureau du juge des libertés et de la détention qui doit décider de son placement en détention provisoire.