Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis !
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis !

Forum pour Parachutistes et Sympathisants de par le Monde
 
AccueilPortailDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Smartphone Xiaomi 14 – 512 Go- 6,36″ 5G Double SIM à 599€
599 €
Voir le deal

 

 Le 7eme RPIMa .

Aller en bas 
3 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
AuteurMessage
Delferrière
membre confirmé
membre confirmé
Delferrière


Masculin
Nombre de messages : 31
Age : 87
Emploi : Retraité
Date d'inscription : 08/02/2018

Le 7eme RPIMa . - Page 2 Empty
MessageSujet: le second 7 1954/1956   Le 7eme RPIMa . - Page 2 Icon_minitimeMer Fév 21 2018, 17:08

Bonjour à tous .
Voici quelques lignes sur la seconde unité qui porta le N°7, le 7è B.C.C.P a vécu, dissous le 25/07/1952 dès son embarquement pour la métropole, place maintenant au 7è B.P.C.
Nous sommes en 1954, Dien Bien Phu est tombé le 7 mai, pourquoi envoyer un Bataillon en Indo ? le Cdt pensait-il renforcer les forces de Bigeard et Langlais ? dans ce cas ,il est trop tard. Pour plus d'infos (http://www.anocr82.fr/2013-01-24-09-05-21/brèves/15-informations/breves/105-234-dien-bien-phu.html ).  Celui que je nomme le deuxième 7,c'est donc le  7è Bataillon de Parachutistes Coloniaux; il est créé le 12/04/1954 par NDS 80/ORG du Gal Cdt la 3è RM .                                               Le Cdt sera le chef de bataillon Balbin ,au départ 2 Cies puis une troisième et une CA ainsi qu'une C.T.U.P 7,  Cie Technique des Unités Para, crée en indo le 01/09/55 soit environ 500 hommes pour le bataillon.. L'unité sera rapatriée du 25 au 28 avril 1956 et dissoute à Bayonne le 25/05/1956.
    Pérégrinations 
Avant départ, le Bataillon est rassemblé à Quimper et fait mouvement sur Orly ,je vais ouvrir une parenthèse en me basant sur le témoignage du Caporal Lucien Lecomte de cette unité, paru dans l'Ancre d'Or en 2014: "La guerre d'Indo ne faisait plus recette ,il avait fallu gratter les fonds de tiroirs et promettre de modestes primes pour rassembler suffisamment d'effectifs. Une instruction sérieuse fut menée par les anciens de la 1/2 brigade. On avait un peu honte de nous, et l'Etat n'avait pas de quoi nous habiller, à preuve ,une tenue de sortie pour deux !!! il fallait s'entendre avec un copain de même taille pour sortir un jour sur deux ". La réflexion faite par un cadre vaut son pesant de cacahuètes:" à quoi bon habiller de neuf des gens qui seront morts bientôt". Le pire fut le jour du départ, le bataillon faisait si peur qu'il fut déguisé  en pékins avec des fringues récupérées chez les fripiers . On filait en catimini pour ne pas irriter Staline et l'oncle Sam",  il poursuit , j'avais sur moi glissé dans mon vrai faux passeport une feuille attestant que je n'étais pas juif pour ne pas offusquer les pays Arabes que nous allions survoler. Le bataillon se dirige en train sur Orly qui sort de terre, il est parqué sous un hangar sans murs sans vêtements chauds le 20 avril !, ce sont les américains d'une base voisine qui leur amèneront des générateurs d'air chaud "Merci à eux et haro sur nos dirigeants députés, ministres, président!" dit notre caporal Mais il fallait transporter ces hommes jusqu'en Indo et notre aviation de transport est défaillante , on fera appel aux Américains, le pont aérien sur Berlin est terminé, ils nous loueront leurs  "Globmaster"100 bonhommes par avion mais rayon d'action limité d'où de nombreuses escales : Libye, Egypte, Arabie Saoudite, Pakistan, Sri Lanka, Thaïlande  et Tourane ,Indo ensuite bateau sur Haïphong perception des armes puis Hanoï où dans parqués dans le "Séminaire" ils trouvent les les affaires des gars du 6, là encore le Cdt est n'a pas d'état d'âme , on leur dit:"Balancez tout c'est à ceux du 6, (6èPPC)ils sont à Dien BienPhu ,ils ne reviendront pas !!" le caporal parle peu des opérations ,il cite Eglantine, et se souvient u 14 juillet 54 où son unité défila trois fois : avec le béret ,avec le casque et en chapeau de brousse ,ceci pour faire nombre et impressionner ceci fit tordre de rire les Tonkinois.Après ce furent des vacances jusqu'en 1956, l'Indochine est devenue Viet-Nam, fin de trois siècles de présence française. Qu'a donc fait le bataillon pendant ces deux ans ? garde de terrains d'aviation,op de nettoyage, Opération Eglantine,protection de plantation, reconnaissances diverses, fin août les op sont terminées, maintenant c'est "la Bulle" jusqu'au départ pour la Métropole les 22 et 25 avril 1956 ça sera la dernière unité à quitter l'Indo ah! non, le Viet-Nam;.    Après ça sera une autre histoire qui s'achèvera avec la défaite de nos remplaçants .
  ,les prochaines lignes seront consacrées  au dernier  en A.O.F  J'ai essayé d'être concis , bien des détails pourraient être approfondis mais qui possède encore des infos  sur ces anciennes unité ,comme le dit Lecomte ,BP 89127:"pour trouver des anciens il faut faire de l'archéologie" Bonne lecture.
.P.C
Revenir en haut Aller en bas
Delferrière
membre confirmé
membre confirmé
Delferrière


Masculin
Nombre de messages : 31
Age : 87
Emploi : Retraité
Date d'inscription : 08/02/2018

Le 7eme RPIMa . - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le 7eme RPIMa .   Le 7eme RPIMa . - Page 2 Icon_minitimeMer Fév 21 2018, 17:54

Bonsoir à tous 
  Un souvenir 

On a parlé du 75 et du 106 SR ,il me souvient qu'a Bayonne ,discutant avec un ancien qui avait fait l' Indo , il me disait à propos de ces canons dont les douilles des obus étaient perforées que lors de son premier séjour en 1950/52 son unité était tombée sur ce genre de douilles et que tous s'étaient posé la question, que peuvent bien faire les viets avec ça? ,des rondelles ??  à cette époque le 57 SR, car c'est de lui dont il est question ,n'était pas encore en dotation; il faut croire que nos braves amis yankee en avait déjà fourgué à nos ennemis !
Bonne soirée
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Le 7eme RPIMa . - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le 7eme RPIMa .   Le 7eme RPIMa . - Page 2 Icon_minitimeMer Fév 21 2018, 18:43

Merci Jacques, de nous avoir fait connaitre le "7" car de mon côté j'ai trouvé les chefs de corps sur le très beau livre de Pierre Dufour ..1947/2007 Paras-Colo...Parachutistes d'Infanterie de Marine ....Edition LAVAUZELLE en format 310X230 papier glacé, beaucoup de photos !!!
Revenir en haut Aller en bas
Commandoair40
Admin
Admin
Commandoair40


Masculin
Nombre de messages : 29167
Age : 78
Emploi : Français Radicalisé .
Date d'inscription : 07/11/2014

Le 7eme RPIMa . - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le 7eme RPIMa .   Le 7eme RPIMa . - Page 2 Icon_minitimeMer Fév 21 2018, 19:22

Merci Jacques ,

Émouvante et triste histoire du 7eme BPC .

J'en ai la gorge serrée . Sad Sad

___________________________________ ____________________________________

Sicut-Aquila

Le 7eme RPIMa . - Page 2 908920120 Le 7eme RPIMa . - Page 2 Cocoye10 Le 7eme RPIMa . - Page 2 908920120

« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

Revenir en haut Aller en bas
Commandoair40
Admin
Admin
Commandoair40


Masculin
Nombre de messages : 29167
Age : 78
Emploi : Français Radicalisé .
Date d'inscription : 07/11/2014

Le 7eme RPIMa . - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le 7eme RPIMa .   Le 7eme RPIMa . - Page 2 Icon_minitimeMer Fév 21 2018, 19:55

Pour Églantine , ce ne fut tout de même pas des vacances de planqués .

D'après Jean ARRIGHI

Prologue

Fin 1952, la situation dans ce Tonkin que l'on commençait à appeler "Nord Viêtnam" n'était pas particulièrement brillante pour les Forces Françaises.

On savait depuis VINH YEN comment le Viêt-Minh aidé par la Chine était devenu une force considérable.

Son corps de bataille, fort de sept Divisions d'Infanterie et d'une Division lourde pouvait, dans chaque zone, obtenir l'appui de nombreux bataillons régionaux d'emploi local, et de la logistique constituée de dizaines de milliers de porteurs (sans oublier le "ravitaillement mobile", ces troupeaux de centaines de buffles réquisitionnés...).

En Centre Annam à cette époque, le Viêt-Minh contrôle un vaste territoire allant de Faifo au Nord, au Cap Varella au Sud soit approximativement un rectangle de 350 sur 70 kilomètres.

Cette zone correspond à la région Lien-Khu 5 de l'organisation viêt-minh.

Le lieu géomètrique en est ANKHÉ, à une soixantaine de kilomètres à l'intérieur des terres, situé à la bordure orientale du plateau de Kontum entre les cols du Mang Yang et celui du Déo Mang, qui allait devoir faire face en permanence aux 12 bataillons réguliers et aux 6 excellentes unités régionales du Viêt Minh de cette province.

Suite à l'attaque de trois postes du secteur le 18 Janvier 1953, le haut commandement français va décider de l'opération ATLANTE destinée à tenter de se débarrasser de la menace viêt-minh dans la zone.

Cette opération combinée et pour partie amphibie va se développer progressivement à partir du 20 dans la région de Qui-Nhon.

Cinq Groupements Mobiles y seront en particulier affectés les GM 11, 21, 41, 42 à base de Vietnamiens de Cochinchine, d'Annam, et de montagnards des Hauts Plateaux, aux qualités combatives très inégales, et du GM 10 à ossature Tirailleurs Algériens.

L'opération Atlante remportera quelques succès, jamais décisifs.

D'ailleurs, la puissance viêt-minh ne cessera de se renforcer en Annam comme au Tonkin, acculant rapidement les forces françaises à la défensive.

Le Groupement Mobile 100 (GM 100)


Pour renforcer l'activité opérationnelle en Centre Annam, le Commandement va décider en Novembre 1953 de la création d'une puissante unité.

L'ossature en sera le Bataillon de Corée récemment débarqué à Saïgon, dédoublé, et transformé en Régiment de Corée par adjonction de quatre compagnies autochtones de qualité.

Les 7ème et 8ème compagnies du nouveau régiment furent constituées par intégration du célèbre Commando Bergerol, des Khmers de Cochinchine.

S'y adjoindra le Bataillon de marche du 43ème Régiment d'Infanterie Coloniale, unité aguerrie composée d'éléments franco-cambodgiens très endurcis et rompus au combat de jungle.

L'artillerie sera servie par le 2ème Groupe du 10ème Rgt. d'Artillerie Coloniale avec 12 pièces de 105mm.

Les 12 chars seront ceux du 3ème Escadron du 5ème Régiment de Cuirassiers, le "Royal Pologne".

Au total 3.500 hommes placés sous les ordres du Colonel BARROU.

C'est tout de suite l'engagement: embuscades de Kon Brai, puis celle de la route 14, les Viêts viennent tester le GM100.

En Février 1954, plusieurs compagnies du GM100 font partie de la défense du poste de DAK DOA assailli par des forces infiniment supérieures en nombre.

Pour des raisons inconnues le commandement des Hauts Plateaux interdira au gros du GM100 d'aller porter secours aux assiègés provoquant la colère des "Coréens".

Malgré une défense héroïque, Dak Doa tombera.

Il n'y aura qu'une quarantaine de survivants...

Les combats qui suivirent furent terribles pour le Viêt Minh à LA PIT, à PLEI RIN.

On estime à près de 3000 le nombre de soldats viêts mis hors de combat en peu de semaines.

Le régiment viêt 803 frôla l'anéantissement; reconstitué, il allait prendre sa revanche quelque temps plus tard...

ANKHÉ

Sur la RC 19, Ankhé c'est surtout une suite de masures dans lesquelles s'intercalent quelques gros bâtiments en dur, des villas vestiges de l'Empire français vacillant, et une piste d'aviation sommaire.

Fin Mars 1954, le GM100 reçoit ordre de s'y porter avec mission d'établir "un camp retranché".

Pour ce faire, l'unité se vit adjoindre un Bataillon Vietnamien T.D.K.Q. (Truong Doan Kuin Quan, bataillons légers sud-vietnamiens récemment créés, peu entraînés, mal encadrés), un peloton de reconnaissance d'automitrailleuses (half-tracks), une antenne chirurgicale complète.

Sur place, le GM100 héritera de très gros moyens du Génie avec bulldozers, chargés d'agrandir la piste, ce qui fut fait en un temps record.

Le Génie entreprit aussi la pose de vastes champs de mines entre chacun des points d'appuis...

Des patrouilles ennemies et des embuscades ne cesseront de tester les défense du camp retranché.

Parfois, une véritable opération locale est montée par nos forces pour tenter de percer, plusieurs kilomètres au Nord et à l'Ouest, les intentions viêt-minh.

En Avril, après plusieurs attaques sur les convois de ravitaillement, le commandement décide de supprimer ces liaisons et la route fut fermée.

Le camp est désormais isolé; il est relié à l'extérieur uniquement par avion.  Le 7eme RPIMa . - Page 2 367768

Pendant ce temps, le camp retranché de DIEN BIEN PHU entre dans une interminable agonie.

Son périmètre se rétrécit chaque jour.

Le temps est effroyable et facilite la tâche des assaillants.

Dien Bien Phu ne reçoit presque plus de parachutages et ne peut plus évacuer ses blessés.

Les bombardements, quoique efficaces, ne sont pas assez nombreux par manque d'avions.

Et la D.C.A. viêt, à base de 37mm soviétiques, est redoutable: le 15 Mars un avion d'assaut "Hellcat" de la Marine est abattu (un Hellcat s'était déjà écrasé le 13 dans le mauvais temps et ce sera le tour d'un bombardier en piqué "Helldiver" le 31 Mars).

Le 9 Avril un autre Helldiver se fera descendre, le 12 Avril c'est un quadrimoteur "Privateer" de la Marine, pas de survivants.

Le 23 et le 26 ce sont encore deux Hellcats...

Et ce ne sera pas fini...

Le 26 avril s'ouvre la conférence de Genève.


Le Viêt Minh fait le forcing.

Le 7 Mai, le dernier point de résistance est noyé sous une pluie de "Katiouchkas" (orgues de Staline).

"Castor" tombera à 17h30... Dien Bien Phu c'est fini...

Opération ÉGLANTINE

Les camps retranchés ont fait leur temps et on va évacuer Ankhé avant qu'il ne soit assiègé à son tour.

D'ailleurs, la stratègie du commandement français semblerait être un repli général de nos forces sur le 18ème parallèle, aussi bien du Tonkin que des plateaux montagnards du Centre Annam.

Or Ankhé se trouve au Sud de ce 18ème parallèle, le dispositif Lien-Khu 5 du Viêt Minh formant un important saillant que l'opération Atlante était censée réduire...

Quoiqu'il en soit, à l'État-Major, d'éminents stratèges vont décider du repli d'Ankhé sur le modèle catastrophique de Cao-Bang en 1950...

Pourtant, les Services de Renseignements français fonctionnent bien.

On sait que sur le parcours de la RC 19, plusieurs régiments viêt-minhs se préparent: le 803, qui s'est refait une santé, le 810, le 120 et le 96 avec d'autres unités régulières et régionales rassemblées à coup de marches forcées, soit plus de 15000 combattants de première ligne, l'équivalent d'une division, appuyés par 25000 porteurs divers et brancardiers.

Malgré (à cause de ?) ces informations alarmantes, la date de l'opération sera avancée au 24 Juin au matin.

Le GM100 seul, défilant en un énorme convoi par les routes de montagne, devra rejoindre PK22.

On se passera de couverture aérienne.

Les forces de soutien et de recueil ne sont pas synchrones.

Pourtant l'évacuation devra se faire dans la journée.

Dès huit heures le convoi se constitue.

En tête le Bataillon de Marche du 43ème d'Infanterie Coloniale avec les imposants engins du Génie, les camions et les canons de la 6ème Batterie.

Ensuite les TDKQ vietnamiens et le peloton de half-tracks, les véhicules de l'état-major du GM ainsi que le PC du 10ème Régiment d'Artillerie Coloniale.

Puis le 2/Corée avec la 4ème Batterie d'artillerie, les camions du bureau postal, le service social et son camion bazar, les véhicules des essences.

Enfin le 1/Corée avec la 5ème Batterie, les camions du service du matériel, toutes les ambulances et l'antenne chirurgicale.

Il faudra dérouler huit kilomètres de piste pour permettre au dernier des 240 véhicules du convoi de passer à hauteur du blockhaus qui commande l'entrée d'Ankhé...

Au flanc Nord de l'itinéraire, la 7ème Bergerol et la 6ème Compagnie.

Au Sud, la 5ème et la 8ème Bergerol.

Les Coloniaux du 43ème RIC de tête ouvrent la marche en éclaireurs prudents.

Les autres éléments d'Infanterie se répartissent de chaque côté de la route, encadrant les véhicules dont les gros GMC "chassis courts" qui tractent les pièces de 105mm dans le vrombissement de leurs puissants moteurs.

Vers midi on atteint PK12.

Le "criquet" (un avion léger d'observation Morane 502) signale la présence de nombreuses coupures de route et des barrages de pierres vers PK15.

Les détachements se mettent en disposition de combat et progressent lentement en peinant dans le sillage surchauffé des véhicules dangereusement resserrés.

Embuscade

À partir de PK15, la route fait un large arc de cercle et traverse une petite plaine couverte de hautes herbes à éléphants...

La jungle bruissante à l'habitude, est anormalement calme...

Un premier barrage de pierres...

On met en œuvre un bulldozer... le convoi stoppe...

Il est 14 heures 15 quand l'enfer se déclenche soudain.

L'embuscade est montée avec une science militaire consommée sur trois kilomètres entre PK 12 et PK 15.

Le point critique de l'attaque se situe dans un tournant en épingle à cheveux précédé par un tronçon de route droite d'une centaine de mètres.

Sur la ligne de crête à 200m, seize mortiers de 81mm parfaitement camouflés.

Un déluge d'obus SKZ de canons sans recul de 57mm, de bombes à manche, de grenades à fusils s'abat sur les véhicules de commandement du GM 100 qui sera ainsi décapité dans le premier quart d'heure.

Le convoi est pris sous les tirs d'enfilade d'armes automatiques.

Les engins du Génie qui ont donc dépassé le tournant sont pris sous les feux croisés.

Les conducteurs sont tués ou blessés, d'autres sautent dans les fossés cherchant un abri illusoire. La route est bloquée...

En quelques minutes, état-major et transmissions sont hors de combat.

C'est terrible d'efficacité.

À la soudaineté de l'attaque s'ajoute l'énorme effet de brutalité dû au feu convergent et simultané des armes lourdes d'appui.

Des vagues de centaines de "Bodoïs" hurlants montent à l'assaut porteurs de grenades et de ceintures d'explosifs.

Les régionaux, les fameux Chu-Luc en noir, ne ralentissent pas leurs attaques en rangs serrés dans le désordre apparent de leurs fidèles porteurs de munitions et de leurs brancardiers.

Nous sommes coincés le long d'un itinéraire encombré et nous ne pouvons pas manœuvrer.

Nous voyons nos GMC, nos 4x4 et nos jeeps s'enflammer les uns après les autres.

Sur des centaines de mètres des véhicules flambent avec leurs occupants.

Sous la précision des tirs viêts, des camions de munitions sautent dans des explosions de fin du monde mêlant débris humains arrachés et morceaux de ferraille...

Deux compagnies du BM du 43ème Colonial réussissent à forcer le passage tandis que les deux autres sont neutralisées sur la route avec la première rame et le PC anéanti du GM.

Les Vietnamiens du TDKQ se montrent totalement incapables d'assurer la moindre protection latérale; d'ailleurs ils ne vont pas tarder à s'évanouir dans la nature, désertant....

Les auto-mitrailleuses half-tracks sont bloquées, certaines sont en feu, mais répondent rageusement de toutes leurs armes à l'insoutenable et écrasant enveloppement des armes automatiques adverses.

Le Colonel Barrou lui-même se hissera sur un affût dont les servants sont morts et essayera de tirer à la 12,7 ne tardant pas à recevoir deux balles dans les genoux.

Ses officiers sont presque tous blessés, ou morts.


Le 2/Corée remonte la route en toute hâte pour tenter de desserrer l'effroyable étau de tête, hachant l'ennemi.

La 5ème Compagnie des Coloniaux et la 7ème Bergerol se battant comme des fauves, prennent tout le choc, engloutis sous des centaines de Bodoïs.

Chaque section, chaque groupe mène à présent, sans trop de coordination, son propre combat de survie.

Notre Section colle à la 5ème Compagnie.

Nos combattants tombent par intervalles de plus en plus brefs, blessés ou morts.

L'un d'eux revient vers nous la face ouverte et béante, horrible à voir, soutenu par deux hommes également touchés au bras et à l'épaule.

Tous les survivants de tête refluent.

La Section que je commande reçoit mission de contrôler la portion d'itinéraire où nous sommes pour protèger le regroupement des blessés et leur acheminement vers la queue du convoi.

À cette occasion, nous mènerons quatre assauts pour dégager la route.

Les Viêts arrivent quand même à placer une 12,7 en enfilade.

Le scénario s'accélère.


Une auto mitrailleuse en feu déboule en marche arrière, conducteur penché par sa portière ouverte conduisant d'une main.

C'est le Commandant Kleinmann, l'un des rares officiers supérieurs à ne pas être blessé.

Il me lance en passant:


"On se replie, Arrighi... Tenez encore un moment le temps de protèger les derniers éléments qui décrochent et d'emmener les blessés..." Mais où sont les forces de recueil promises...? Que fait donc l'aviation...?

Brusquement, une volée d'obus de mortiers de 81mm tombe à environ 200 mètres côté Nord.

Difficile d'apprécier la distance.

Une deuxième suit à moins de 100 mètres.

La prochaine est pour nous... Je fais desserrer les hommes.

Quelques instants plus tard je m'écroule avec la sensation douloureuse d'être perforé de partout au fer rouge.

À quatre pattes, plein de sang, je regarde hébèté ma carabine tordue et ma radio TRPP8 en morceaux.

Plié en deux, pantin grotesque, je vais grossir le lot des blessés...

Il est alors environ 17 heures 30.

Deux solutions s'offrent au Commandant Kleinmann: se replier à PK11 pour former un hérisson et se défendre, ou abandonner le convoi et gagner coûte que coûte PK22 à pied par la brousse.

Le commandement d'Atlante se prononça par message pour la deuxième solution.


Le temps qui était lourd depuis le début de l'engagement se met aussi de la partie, une pluie drue et fraîche se met à tomber se transformant rapidement en véritables trombes d'eau.

Inexplicablement les Viêts rompent le contact...

Celà fait partie des impondérables du combat qui vous sont tout à coup favorables et se situent en dehors de toute logique!

Prisonnier...

Ce répit inespèré va permettre à nos éléments de se regrouper.

Les arrière-gardes du GM brûlent des véhicules avant de décrocher et font sauter les bouches des canons avec des grenades incendiaires.

Vers 19 heures, le GM100, épouvantablement éprouvé, se sera reformé en unités à peu près organisées sous la conduite d'officiers encore valides et du Commandant Kleinmann.

Aidés par la nuit noire, les détachements s'enfoncent plein Sud pour contourner l'ennemi.

La pluie qui nous avait protégée ralenti considérablement notre cohorte de traînards formée de blessés et d'hommes épuisés...

Mon récit s'arrêtera là car pour nombre de ces derniers, dont moi-même, ce sera la longue marche, hallucinante, vers les camps de la mort, prisonniers...

Mais ce fût une toute autre aventure "qu'aucune bête au monde n'aurait su endurer".

Épilogue

L'embuscade Viêt-Minh du 24 Juin 1954 aura coûté à elle seule aux Forces Françaises du GM100, près de mille morts ou disparus en trois heures de combat.

À Paris, l'Assemblée Nationale observera une minute de silence en leur mémoire...

Nos troupes parviendront à se regrouper à PK22 le lendemain, le Groupement Mobile 42 venant en recueil depuis MANG YANG avec des chars.

Des parachutages viendront renforcer nos éléments et les hélicoptères sanitaires pourront évacuer les blessés sauvés.

Mais les forces Viêt Minh ne cesseront de se montrer particulièrement incisives sur tout l'itinéraire de repli.

La protection aérienne qui avait tant manqué précédemment, sera fournie principalement par la Marine et va se révèler déterminante.

Le paroxysme des combats allant jusqu'au corps à corps sera atteint le 28 Juin vers midi avec l'action combinée des 1 et 2 / Corée, des blindés du 3/ 5ème Cuirs et des canons de l'Artillerie Coloniale tirant à vue directe, jointe à l'intervention décisive "au plus près" des chasseurs Hellcats du Porte Avions ARROMANCHES.

Ces actions causeront à l'ennemi, de l'aveu du Viêt Minh lui-même, d'horribles pertes, estimées à plus de 3000 hommes hors de combat, telles qu'elles l'obligeront à renoncer à l'assaut final et à décrocher (voir deuxième partie: "Ankhé, l'intervention aérienne").

Ce ne sera pas fini pour les combattants du GM100, du GM42 et autres vaillantes Unités Coloniales regroupées, qui continueront jusqu'à la fin à subir les puissants assauts d'un Viêt-Minh infiniment supérieur en nombre et particulièrement vindicatif jusqu'à la fin envers cet arrogant mais indestructible Régiment de Corée au badge d'épaule "à la Tête d'Indien" de la Deuxième Division Américaine, à DAK AYUN, puis à PLEI BON et enfin au CHU DREH le 17 Juillet 1954 (opération Myosotis) où, à trois jours du cessez-le-feu, le 1/Corée, placé en arrière garde du GM42, encaissera encore une terrible attaque ennemie sans pouvoir être utilement secouru...

Ainsi, écrira le Général (cr) Robert Girard en Octobre 1999 dans une note communiquée au rédacteur, à la suite d'erreurs répétées, le GM100 se trouva réduit pratiquement au 2/Corée, lui même amoindri en effectifs, mais faisant toujours front à PLEIKU.

Nous eûmes la petite joie de recueillir des camarades évadés de captivité, qui nous dirent les dures conditions qui leur étaient infligées (et nos amis n'étaient pas encore arrivés dans les camps dits de rééducation, où sévissaient des commissaires politiques, d'autant plus fanatiques et retors qu'ils étaient loin du danger, style Boudarel).

Celà dura jusqu'au 1er Août, date de l'entrèe en vigueur de l'armistice sur notre territoire...

Généralement mal engagés, face à un adversaire nombreux et acharné, éprouvés en hommes et en moyens, nous avons lutté jusqu'au bout..."

(Robert Girard, alors Lieutenant, ancien du 22ème Régiment d'Infanterie Coloniale, effectuait son 2ème séjour en Indochine. Il était à l'époque le chef du 2ème Bureau du GM100, puis devint chef de la 7ème Compagnie Bergerol qui avait perdu son Capitaine...)


Jean ARRIGHI, rescapé de l'enfer, retrouvera un nouveau Régiment de Corée jusqu'en Algérie en tant que Commandant de Compagnie.

Écrivain militaire et surtout Témoin direct, il est l'auteur de plusieurs ouvrages et articles sur la Guerre d'Indochine et celle d'Algérie. Régine Deforges le cite comme une de ses sources dans son roman "LA DERNIÈRE COLLINE" (Arthème Fayard, 1996)

___________________________________ ____________________________________

Sicut-Aquila

Le 7eme RPIMa . - Page 2 908920120 Le 7eme RPIMa . - Page 2 Cocoye10 Le 7eme RPIMa . - Page 2 908920120

« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Le 7eme RPIMa . - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le 7eme RPIMa .   Le 7eme RPIMa . - Page 2 Icon_minitimeJeu Fév 22 2018, 12:45

Je viens de lire !!! ils ont eus leur part de misère !! Quelle galère et surtout avec les véhicules lourds et toutes la quincaillerie qu'ils trainaient avec eux ! état major en voiture etc....!! ils ce sont battus avec honneur! Des défaillances dans les troupes niaqués, çà c'était à prévoir !!  Merci JP de cette anecdote  !!!
Revenir en haut Aller en bas
Commandoair40
Admin
Admin
Commandoair40


Masculin
Nombre de messages : 29167
Age : 78
Emploi : Français Radicalisé .
Date d'inscription : 07/11/2014

Le 7eme RPIMa . - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le 7eme RPIMa .   Le 7eme RPIMa . - Page 2 Icon_minitimeJeu Fév 22 2018, 17:35

Pas de quoi , Gus ,.

Mais dis moi Jacques , je ne vois pas trace du 7eme dans les troupes de l'Opération Églantine Le 7eme RPIMa . - Page 2 367768

As tu des précisions stp : Merci .

___________________________________ ____________________________________

Sicut-Aquila

Le 7eme RPIMa . - Page 2 908920120 Le 7eme RPIMa . - Page 2 Cocoye10 Le 7eme RPIMa . - Page 2 908920120

« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

Revenir en haut Aller en bas
Delferrière
membre confirmé
membre confirmé
Delferrière


Masculin
Nombre de messages : 31
Age : 87
Emploi : Retraité
Date d'inscription : 08/02/2018

Le 7eme RPIMa . - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le 7eme RPIMa .   Le 7eme RPIMa . - Page 2 Icon_minitimeJeu Fév 22 2018, 19:25

Bonsoir à tous .
Ouf! après cette lecture on est "scotché" quelles dures journées! contées avec brio.Merci à l'auteur et à ?  de nous rappeler ces évènements Sur le doc en ma possession il est indiqué que du 13 au 17 Juin le 7 est à Ghia Lam, dont il assure la garde, le 17 le bataillon est aérotransporté à Pléiku et du 21 au 2 juillet il participe à l'opération Eglantine lors du repli sur Ankhé il est dit que l'opération de repli est mal ficelée, très pénible physiquement et moralement par l'embuscade massive qui qui a détruit le GM 100 (240 camions,1 Gpe d'artillerie,3 bataillons ) sans plus de précisions ,Le Caporal Lecomte cite cette Op (tentative de dégagement du GM100), il dit également que grâce ayu Cdt Balbin ,ils s'en sont sortis sans trop de casse. Le 3 juillet, aéro-transport sur Hanoï où il est regroupé au Séminaire.ensuite suivent quelques OP sans casse Lecomte parle toutefois de la traversée du fleuve rouge qui ne fut pas une partie de plaisir .
Bonne soirée ,à la semaine prochaine car je pars demain pour rando raquettes en Vercors ,haut lieu de la résistance   A+
Revenir en haut Aller en bas
Commandoair40
Admin
Admin
Commandoair40


Masculin
Nombre de messages : 29167
Age : 78
Emploi : Français Radicalisé .
Date d'inscription : 07/11/2014

Le 7eme RPIMa . - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le 7eme RPIMa .   Le 7eme RPIMa . - Page 2 Icon_minitimeJeu Fév 22 2018, 20:11

Merci et bonne rando Jacques ,

Je vais continuer a faire des recherches .

Fais qq photos du Vercors : tu vas te régaler .

Le 7eme RPIMa . - Page 2 344635540

___________________________________ ____________________________________

Sicut-Aquila

Le 7eme RPIMa . - Page 2 908920120 Le 7eme RPIMa . - Page 2 Cocoye10 Le 7eme RPIMa . - Page 2 908920120

« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

Revenir en haut Aller en bas
Delferrière
membre confirmé
membre confirmé
Delferrière


Masculin
Nombre de messages : 31
Age : 87
Emploi : Retraité
Date d'inscription : 08/02/2018

Le 7eme RPIMa . - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le 7eme RPIMa .   Le 7eme RPIMa . - Page 2 Icon_minitimeMar Fév 27 2018, 22:23

Bonsoir à Tous.
Retour de rando ,en effet quel régal, paysages splendides soleil,neige, traces de loups, brouillard et le massif de la Vanoise en toile de fond .Je vais revenir sur les photos du 7 de la page 1 au premier rg de la première on trouve de g à dte,Sgt Duplan, Sgt Bibi,??, ??, Sgt Rodrguès, Caporal Héraut, et le grand Samina-Boubé guerrier Mossi. sur la seconde photo: porte fanion Sgt Rodrigués,Sgt Huron, S/c Soueidat-ould-OuedadC/c Floch, Sgt Serru,Sgt moi-même.J'ai retrouvé une photo d'une pièce de 81 approvisionnée par un "pélot" particulier mais bien connu pour épancher la soif , certains n'hésitaient pas à en placer dans le tube du 75 ,le chef de section l'Adjt Fradey ne s'en doutait pas.puisque je parle de "pélot"je ne peux m'empêcher de vous conter cette anecdote: en cours de manoeuvre le Gal ?? passait une inspection , il vient vers le groupe de mortier pose des questions,se rend compte qu'un homme se trouve à qq distance d'une des  pièces, il se dirige vers lui c'est un petit parigot du nom de Martelet qui se trouve là. question du Gal quel rôle avez-vous ? réponse de l'intéressé : Moi j'suis le boye , je vois le Gal ouvrir de grands yeux, c'est à dire ? j'suis l'boye j'transporte les pélots , en effet il était pourvoyeur ,le Gal n'a pas insisté . Martelet n'est pas sur la photo, on y trouve a gauche au sol le Sgt Christin qui arrivait du 3et Evenas le pointeur,au dessus le Caporal Pavat Roucheteau le chargeur Biot observateur
Le 7eme RPIMa . - Page 2 Captur13
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Le 7eme RPIMa . - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le 7eme RPIMa .   Le 7eme RPIMa . - Page 2 Icon_minitimeMer Fév 28 2018, 08:58

J'ai eu Jacques au téléphone hier 27/2. il t'envoie ses amitiés, et ma dit que pour la marche il n'était plus partant, ses douleurs lombaires et autres, l'oblige à être plus calme, ce qui est un peu mon cas, il ma envoyé une lettre avec en tête de page sa photo avec son arrière petit fils dans les bras imprimé dans la feuille, quel gentil garçon !!!   Amitié Gustave ...
Revenir en haut Aller en bas
Delferrière
membre confirmé
membre confirmé
Delferrière


Masculin
Nombre de messages : 31
Age : 87
Emploi : Retraité
Date d'inscription : 08/02/2018

Le 7eme RPIMa . - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le 7eme RPIMa .   Le 7eme RPIMa . - Page 2 Icon_minitimeMer Fév 28 2018, 10:50

Bonjour Gustave .
Merci pour ces nouvelles, je savais que Jacques avait des PB et qu'il ne randonnait plus , nous sommes quelques uns du peloton d'élèves gradés qu'il avait formé à Mt de Marsan à rester en contact les parisiens vont chez lui passer un moment et casser une croûte ,nous l'avons apprécié en tant que meneur d'hommes , il était différent ,jamais un mot plus haut que l'autre,il nous lâchait la bride , on allait étudier en dehors de la caserne ,au bord du Midou avec son accord sa jeunesse et son allant nous impressionnait , certaine embuscade qu'il nous fit monter en forêt landaise est  encore dans nos mémoires, tout comme le saut sur l'aérodrome de Mt de Marsan avec leg Bag et gaine pour le 24/29 ,une autre époque ,curieusement nous comptions tous partir en AFN ,le Cdt en a décidé autrement et le hasard certains, comme moi,se sont retrouvés en AOF et d'autres comme René Normand, se sont retrouvé en AFN Jacques que nous avons interrogé n'a jamais pu nous dire le pourquoi de ce choix , il ne le savait pas Le 7eme RPIMa . - Page 2 Image111Le 7eme RPIMa . - Page 2 Image111Le 7eme RPIMa . - Page 2 Image111 Ci joint photo des gars du P2 à la caserne Bosquet février 1958 .Amitiés  Jacques
Revenir en haut Aller en bas
Delferrière
membre confirmé
membre confirmé
Delferrière


Masculin
Nombre de messages : 31
Age : 87
Emploi : Retraité
Date d'inscription : 08/02/2018

Le 7eme RPIMa . - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le 7eme RPIMa .   Le 7eme RPIMa . - Page 2 Icon_minitimeMer Fév 28 2018, 10:56

Ah! encore une manip non maîtrisée , Gustave , y a t'il une possibilité de supprimer un post ou une photo lorsqu'il y a des erreurs ? ,car j'en fait souvent.
Revenir en haut Aller en bas
Commandoair40
Admin
Admin
Commandoair40


Masculin
Nombre de messages : 29167
Age : 78
Emploi : Français Radicalisé .
Date d'inscription : 07/11/2014

Le 7eme RPIMa . - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le 7eme RPIMa .   Le 7eme RPIMa . - Page 2 Icon_minitimeMer Fév 28 2018, 14:59

Bonjour et merci Jacques ;

J'aime les récits et aventures de nos anciens .

Pour les manips , pas grave , si besoins seul les admins ont la possibilité de faire des modifs .

Donc , Denis ou moi sommes a ta disposition pour modifier .

Mais tu dois pouvoir revoir tes posts en allant sur "Editer" , tu reviens aux textes initiaux .

Si probs , nous faire un MP .

Bien Paramicalement .

___________________________________ ____________________________________

Sicut-Aquila

Le 7eme RPIMa . - Page 2 908920120 Le 7eme RPIMa . - Page 2 Cocoye10 Le 7eme RPIMa . - Page 2 908920120

« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

Revenir en haut Aller en bas
Delferrière
membre confirmé
membre confirmé
Delferrière


Masculin
Nombre de messages : 31
Age : 87
Emploi : Retraité
Date d'inscription : 08/02/2018

Le 7eme RPIMa . - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le 7eme RPIMa .   Le 7eme RPIMa . - Page 2 Icon_minitimeMer Fév 28 2018, 21:35

Bonsoir Gustave .
D'abord une question je connaissais les MP américains mais celui là Qu'est-ce ? je suis allé comme tu me dis sur editer ,j'ai supprimé les deux photos en trop mais elles se remettent bon ça n'a pas l'air d'avoir d'importance pour vous tant mieux ,je vais être plus attentif les prochaines fois . Avant de parler du dernier 7 que j'ai connu,je voudrais passer quelques lignes sur mes débuts au GIBPC 


Bonjour à tous .
Souvenirs  dont se souviendront les anciens .                                                                                                                                                                            1957/58 G.I.B.P.O.M, Caserne Bosquet  Mont de Marsan .                                                                                 En cette fin d’année 1957, me voici  incorporé comme je le souhaitais , dans les Paras Colos, découverte  de la caserne et des sonneries ,le réveil matinale ne me surprend pas, j’y suis habitué  car il me fallait me lever tôt pour aller à l’usine ; ce qui me surprendra  en premier, ce sera les WC  ,qui datent encore  pour moi de la guerre  de 39 ou de 14 et peut être. De 1874 date de la construction  de cette caserne .                                                                             Je m’explique , situés derrière une aile des bâtiments ces WC ont une 1/2 porte , gare à celui qui laisse son ceinturon  sur ce battant il se verra vite subtilisé, on monte quelques marches on découvre des toilette à la Turc  sous lesquels  des cuves récupèrent les matières ; celles-ci sont vidées chaque jour par les taulards  une charrette tirée par un  âne  emmène ces  futs nauséabonds vers une destination inconnue.? . La seconde surprise ça sera  le petit déj ,pris dans les chambres soit: pilchard, sardines, maquereaux ou autres aliment très digeste dont je n’ai pas l’habitude et  les cuisines qui là encore  sont loin d’être un modèle, chauffées  au charbon,  et Courteline n’est pas loin, car  les cuisines sont à gauche en regardant le bâtiment centrale , les réfectoires sont à droite ,il faut donc  longer ce dernier  pour aller chercher la « bouff » qui est distribuée dans des plats de campement en hiver ,la nourriture arrive parfois plus tiède que chaude. Le problème de la vaisselle c'est-à-dire du nettoyage des plats et résolu de la manière suivante ,pour être sur du retour de ces derniers chaque tablée désigne un homme qui se rend à la cuisine ,le caporal d’ordinaire délivre les plats mais conserve la carte d’identité du responsable; au retour ,ce dernier doit présenter des plats propres, qu’à cela ne tienne un bidon pour les déchets, se tient à sa disposition ,un tas de sable pour nettoyer le plat et un de sciure pour l’essuyer ensuite il présente ses plat au cabot , qui, d’ un coup  d’œil et d’un coup d’ongle maîtrisé vérifie que l’ensemble à été nettoyé si du gras se profil sur l’ongle, on est bon pour un second tour au tas de sciure, si tout est propre on récupère sa C.I, on est bien loin des normes d’hygiène actuelles , ce qui valut une épidémie de gastro qui obligea à mettre des sentinelles dans les escaliers car les gars ne pouvant se retenir posaient culotte sur les paliers !!.                                                                               Que dire de la nourriture , les consignés étaient de corvée de pluche, pas d’épluche patates à cette époque; l’officier d’ordinaire possédait une voiture de sport et certaines mauvaises langues disaient qu’il se l’était payée avec les bénefs qu’il faisait sur la bouff ,ce qui à mon avis était pure calomnie car l’intendance veille, mais ce lieutenant, du nom de P…..n, (ménageons les susceptibilités) nous l’appelions l’affameur car pour des gars qui se démènent tout le jour la choucroute était fréquente sur les tables et ne suffisait pas à nos jeunes estomacs, les omelettes avec les œufs en poudre n’étaient pas appréciées non plus ; je me souviens que le Père Jégo avait dû intervenir pour faire ouvrir le foyer  afin que nous puissions trouver quelques excédents.                                                       Que dire également du service sur le terrain,, qu’il fasse beau qu’il pleuve ou vente, la nourriture arrivait dans les norvégiennes et était distribuée  aux sections dont les désignés la ramenaient dans leur casque lourd , rude école, mais personne ne se plaignait . Voilà je m’arrête là pour ces souvenirs qui en feront peut-être surgir d’autres. Ah! L’un d’eux me revient  tout à coup, un jour  de soleil, le groupement est rassemblé, au complet, devant le bâtiment central de la caserne, des bruits couraient qu’une fille avait été violée  sur les bords du Midou !! Le Lt Marsech, si je me souviens bien, donne ses ordres: tous en lignes,  pas en avant, pas à droite , nous sommes espacés, mettez vous torse nu ,on s’exécute, la fille et sa mère passe dans nos rangs, ce fut bref, le coupable  portait un tatouage qui avait été remarqué et il fut démasqué ceci s’est passé début 58.. mon camarade Pierre Bissuel  du 6 confirme, mais il me dit aussi que d’après ses renseignements, la jeune personne aurait eut sa part de responsabilité.
Bonsoir à tous et Bonne lecture
 
Revenir en haut Aller en bas
Delferrière
membre confirmé
membre confirmé
Delferrière


Masculin
Nombre de messages : 31
Age : 87
Emploi : Retraité
Date d'inscription : 08/02/2018

Le 7eme RPIMa . - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le 7eme RPIMa .   Le 7eme RPIMa . - Page 2 Icon_minitimeMer Fév 28 2018, 21:51

encore moi , j'ai fait un copier coller du texte et ça n'a pas marché quand j'ai envoyé bon le voiciLe 7eme RPIMa . - Page 2 Sou_ve10
Revenir en haut Aller en bas
Delferrière
membre confirmé
membre confirmé
Delferrière


Masculin
Nombre de messages : 31
Age : 87
Emploi : Retraité
Date d'inscription : 08/02/2018

Le 7eme RPIMa . - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le 7eme RPIMa .   Le 7eme RPIMa . - Page 2 Icon_minitimeMer Fév 28 2018, 22:05

sur cette photo, j'ai un peu trafiqué ,les têtes sont celles de mes copains du P2; la disposition est la même que celle que nous avons connues ,la piaule se situait au dessus au centre du bâtiment central de la caserne Bosquet  ,les lits était mieux fait mais les chalits et la planche à paquetage étaient identiques,sur la planche nous rangions tout notre paquetage au carré,recouvert par le sac marin plié et à plat les fourragères croisées et dessus le casque je regrette de ne pas avoir de photo de cette chambrée .de G à Dte :Ravé ,Dumerchat,Denis  et Normand le 1er et dernier sont encore en contact avec Jacques et vivent à Paris  et Suresnes  Le 7eme RPIMa . - Page 2 Image210
Revenir en haut Aller en bas
Delferrière
membre confirmé
membre confirmé
Delferrière


Masculin
Nombre de messages : 31
Age : 87
Emploi : Retraité
Date d'inscription : 08/02/2018

Le 7eme RPIMa . - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le 7eme RPIMa .   Le 7eme RPIMa . - Page 2 Icon_minitimeMer Fév 28 2018, 23:41

Bonsoir Gustave.
Tu m'avais envoyé des photos de Jacques en AFN , je n'arrive pas à les retrouver,je suis de + en + nul,j'aurais voulu les envoyer à mes camarades Bissuel du 6 et Dumerchat du 7 ; peux tu me dire où je peux les retrouver .
 Merci d'avance
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Le 7eme RPIMa . - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le 7eme RPIMa .   Le 7eme RPIMa . - Page 2 Icon_minitimeJeu Mar 01 2018, 05:58

Si je met les photos, tu ne pourras pas les copier !! les copies sont interdites sur le forum! il faudra donc que je les envois par MAIL !!! sinon tu peux les revoir sur ta "présentation" rubrique "présentez-vous" !!  J'ai écrit tout mon parcours au 3e RPC de mon engagement jusqu'au mois de juillet 1958, et cela jour après jour, grâce à des carnets que je tenait à jour !et c'est pourquoi j'ai fait tout les récits de mes opérations au sein du 3e RPC,  ils sont sur le forum et si tu veux, je te les met en ligne  ??? Tu as lu celui ou Jacques a été blessé ??  Amitié ...Gustave...
Revenir en haut Aller en bas
Patard
membre confirmé
membre confirmé
Patard


Masculin
Nombre de messages : 1547
Age : 85
Emploi : Retraité
Date d'inscription : 20/02/2015

Le 7eme RPIMa . - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le 7eme RPIMa .   Le 7eme RPIMa . - Page 2 Icon_minitimeJeu Mar 01 2018, 07:18

Bonjour
Et merci pour cette évocation des conditions de vie à la caserne Bosquet, qui étaient les mêmes en 1959.
JJ

Le 7eme RPIMa . - Page 2 Mont_d10

Voir aussi:
http://blog-unp.thionville.over-blog.fr/article-caserne-bosquet-jeunes-recrues-1959-1960-46434595.html
Revenir en haut Aller en bas
Commandoair40
Admin
Admin
Commandoair40


Masculin
Nombre de messages : 29167
Age : 78
Emploi : Français Radicalisé .
Date d'inscription : 07/11/2014

Le 7eme RPIMa . - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le 7eme RPIMa .   Le 7eme RPIMa . - Page 2 Icon_minitimeJeu Mar 01 2018, 11:44

Merci a vous trois :

Gus , Jacques & JJ .

Merci Merci

___________________________________ ____________________________________

Sicut-Aquila

Le 7eme RPIMa . - Page 2 908920120 Le 7eme RPIMa . - Page 2 Cocoye10 Le 7eme RPIMa . - Page 2 908920120

« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

Revenir en haut Aller en bas
Delferrière
membre confirmé
membre confirmé
Delferrière


Masculin
Nombre de messages : 31
Age : 87
Emploi : Retraité
Date d'inscription : 08/02/2018

Le 7eme RPIMa . - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le 7eme RPIMa .   Le 7eme RPIMa . - Page 2 Icon_minitimeJeu Mar 01 2018, 18:25

Bonsoir Gustave  Bon je ne savais pas pour les photos , mais je demande tjrs l'autorisation ,j'ai bien fait,je vais aller voir ce que tu m'indiques et revoir ces photos ainsi que lire ton parcours tu me dis avoir tenu un journal de bord au jour le jour ,j'admire la performance et ça me rappel un grd oncle de ma femme qui lui aussi à tenu un journal dans des conditions de combats ce qui ne doit pas être évident, sur des carnets lui aussi mais en 1914/18, dommage ,une partie a disparu mais je vais t'en copier qq pages qui sont parlantes .Comme je te le disais ,ces photos je voulais les envoyer à deux amis qui étaient au Peloton avec moi sous les ordres de Jacques, l'un vit à New York l'autre à Sarcey en Beaujolais dans les mêmes ages que nous, si tu es d'accord ,tu me les envoi par EM .
Amitiés et bonne soirée
Revenir en haut Aller en bas
Delferrière
membre confirmé
membre confirmé
Delferrière


Masculin
Nombre de messages : 31
Age : 87
Emploi : Retraité
Date d'inscription : 08/02/2018

Le 7eme RPIMa . - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le 7eme RPIMa .   Le 7eme RPIMa . - Page 2 Icon_minitimeJeu Mar 01 2018, 19:14

Merci Patard pour cette belle photo du pavillon de l'horloge j'ai logé sous cette pendule pendant le P2. tu me dis que rien n'avait changé en 59 , je penses que oui, je m'explique en 57 avant le brevet  nous étions tenus de porter le Calot de la colo si mes souvenir sont bons le béret rouge était pour les brevetés ensuite pour les bottes de saut c'était idem en attendant le brevet on portait encore les brodequins à clous et je me souviens qu'au camp de Gers certains camarades aux pieds sensible on beaucoup souffert lors des exercices moi par chance encore maintenant je n'ai jamais eu de PB.
 Ah! Gustave si tu me lis, j'ai trouvé les photos de Jacques mais pas ton récit 
Bonne soirée à vous
Revenir en haut Aller en bas
Commandoair40
Admin
Admin
Commandoair40


Masculin
Nombre de messages : 29167
Age : 78
Emploi : Français Radicalisé .
Date d'inscription : 07/11/2014

Le 7eme RPIMa . - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le 7eme RPIMa .   Le 7eme RPIMa . - Page 2 Icon_minitimeJeu Mar 01 2018, 20:32

stop Certains posts , sont franchement hors Sujet stop .

Nous sommes sur la Rubrique du "7eme RPIMa" et ce qui pourrai s'en rapprocher .

L'apologie du 3 n'a rien a voir ici .

Vous avez pour échanger vos souvenirs : MP et Mails ou des rubriques pour .

Nous sommes sur un Forum de devoir de mémoire : OK , mais pas dans un bordel organisé .

Merci Merci

Colère

___________________________________ ____________________________________

Sicut-Aquila

Le 7eme RPIMa . - Page 2 908920120 Le 7eme RPIMa . - Page 2 Cocoye10 Le 7eme RPIMa . - Page 2 908920120

« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

Revenir en haut Aller en bas
Delferrière
membre confirmé
membre confirmé
Delferrière


Masculin
Nombre de messages : 31
Age : 87
Emploi : Retraité
Date d'inscription : 08/02/2018

Le 7eme RPIMa . - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le 7eme RPIMa .   Le 7eme RPIMa . - Page 2 Icon_minitimeJeu Mar 01 2018, 21:40

Commando 40 est en colère , je m'excuse bien bas d'avoir perturbé le site et je lui demande  humblement de supprimer mon compte   Au revoir et sans rancune .
Jacques Delferrière
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Le 7eme RPIMa . - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le 7eme RPIMa .   Le 7eme RPIMa . - Page 2 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Le 7eme RPIMa .
Revenir en haut 
Page 2 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
 Sujets similaires
-
» 3 questions au caporal-chef Julie, parachutiste au 2e RPIMa , mais pas un mot pour un Para de 21 ans qui se suicide dans sa caserne au 8eme RPIMa .
» 7ème ciel
» 7ème série de photos du "3" RPC
» La 7ème compagnie en opération .
» Chant du 7ème RPCS

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis ! :: HISTOIRE DE NOTRE PATRIE :: Les Régiments dissous (Terre/Air/Marine)-
Sauter vers: