Source : L'expess
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Journée de commémoration pour le génocide arménien - a quand le Vendéen ? Emmanu11

Génocide arménien: Macron s'engage à créer un jour de commémoration
Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le 31/01/2018 à 07:39 , mis à jour à 07:42

.Emmanuel Macron, a participé lundi 21 avril 2017 à Paris à une commémoration du génocide arménien de 1915. afp.com/FRANCOIS GUILLOT

Comme il l'avait promis pendant sa campagne, le président s'est engagé à inscrire au calendrier une "journée pour la commémoration du génocide" arménien.

Il s'y était engagé pendant la campagne et a réitéré sa promesse mardi soir. Emmanuel Macron a redit sa volonté d'inscrire au calendrier une "journée pour la commémoration du génocide" arménien, lors du dîner annuel du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF).

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Le président, qui doit se rendre en Arménie lors du sommet de la francophonie à Erevan en octobre, était l'invité d'honneur de ce dîner animé par André Manoukian, qui réunissait 500 personnes de la communauté arménienne dans un hôtel parisien.

"Le combat pour la justice et la reconnaissance est notre combat. Nous le menons par la mémoire en soutenant l'inscription au calendrier républicain d'une journée pour la commémoration du génocide", a déclaré le chef de l'Etat. Il est "essentiel que la représentation nationale se ressaisisse de ce sujet dans les prochains mois".

Le Haut-Karabagh au centre des échanges
Les coprésidents du CCAF, Ara Toranian et Mourad Papazian, ont demandé à Emmanuel Macron de condamner la Turquie qui, selon eux, menace les minorités, dont les Arméniens. Les deux hautes figures de la communauté en France ont aussi prié le président de se rendre au Haut-Karabagh, région peuplée en majorité d'Arméniens, que se disputent l'Arménie et l'Azerbaïdjan.

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"Sur la Turquie, j'ai engagé un dialogue régulier et exigeant avec le président Erdogan, parfois à l'abri des médias. Je ne mésestime rien de ce que vous avez dit. Je lui ai dit ce qu'il en était. Et nous avons obtenu des résultats en libérant des journalistes", a répondu le chef de l'État. "Sur le terrorisme, la crise migratoire, "nous avons besoin d'alliés, y compris ceux qui ne partagent pas nos valeurs", a-t-il avancé, tout en opposant un net refus aux demandes de la présidence du CCAF.  

Le président a défendu sa politique de dialogue avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, qu'il a reçu à l'Elysée début janvier, ainsi que sa neutralité dans le conflit du Haut Karabagh. "Je ne vous accompagnerai pas au Karabagh" car "je perdrai ce que la France a d'utile dans ce conflit, celle d'être un médiateur et d'être entendu par les deux parties".