Le sommeil est une fonction biologique de repos, indispensable à notre corps et à notre cerveau. Dormir nous occupe pendant un tiers de notre vie ! Selon une étude de l’Institut du sommeil et de la vigilance, entre 20 % et 30 % des Français se plaignent de troubles du sommeil. Il existe plusieurs types de troubles : l’agitation, le somnambulisme, le réveil précoce, l’insomnie… Quant aux réveils nocturnes, ils peuvent devenir problématiques si l’on ne parvient pas à se rendormir tout de suite après.
Un phénomène « normal »
En réalité, les réveils nocturnes en eux-mêmes sont normaux : nous connaissons tous cette phase, à la fin de chaque cycle de sommeil, donc à plusieurs reprises durant la nuit, mais on ne s’en rend pas forcément compte, explique Andrea Rossetti, neurologue au Centre d’investigation et de recherche sur le sommeil, à Lausanne, en Suisse : « Les réveils pendant la nuit sont physiologiques, on se réveille plusieurs fois par nuit, et, en règle générale, on se rendort rapidement. »
Nous nous réveillons tous plusieurs fois par nuit, à la fin de chaque cycle de sommeil, mais en général on se rendort aussitôt et on ne s’en souvient pas. (Photo d’illustration : Fotolia)
Ce qui n’est pas normal, c’est de ne pas parvenir à replonger aussitôt dans le sommeil. Il peut y avoir plusieurs raisons. Parfois, c’est un problème lié à notre organisme : par exemple, des sensations désagréables dans les jambes (syndrome des jambes lourdes) ou bien l’arrêt soudain du flux respiratoire (appelé apnée respiratoire). Cela peut aussi être un problème lié à une cause extérieure, qui agit souvent sur le moral, et qui est source d’angoisse ou de dépression.
Ne pas forcément rester couché
Il faut donc distinguer un éveil nocturne court qui est tout à fait normal (d’une à trois minutes), d’un éveil qui peut durer plus longtemps, c’est-à-dire à partir de 20 ou 30 minutes. Dans ces cas-là, on a l’impression que l’on ne va pas se rendormir…
Contrairement à ce qu’on croit, s’obliger à rester couché n’est pas toujours une bonne solution. « Si le sommeil ne vient pas, ce n’est pas en ruminant au lit qu’on le trouvera, note Andrea Rossetti. De plus, si on reste au lit, à la longue, on crée une mauvaise association entre lit et réveil nocturne. »
Éviter les écrans
Alors, que faire ? « Il faut se lever pour faire simplement quelques pas, s’étirer ou exercer une activité calme comme prendre un livre mais il faut rester dans une ambiance feutrée avec des lumières douces », conseille le physiologiste Xavier Drouot, directeur du centre du sommeil au CHU de Poitiers.
Il rappelle que « les écrans lumineux sont à prohiber ». En effet, la lumière bleue qu’ils émettent fait croire au cerveau qu’il fait jour. De plus, l’attente d’un message ou d’une alerte peut préoccuper et empêcher de se rendormir tranquillement…
Nous nous réveillons tous plusieurs fois par nuit, à la fin de chaque cycle de sommeil, mais en général on se rendort aussitôt et on ne s’en souvient pas. (Photo d’illustration : Fotolia)
Ce qui n’est pas normal, c’est de ne pas parvenir à replonger aussitôt dans le sommeil. Il peut y avoir plusieurs raisons. Parfois, c’est un problème lié à notre organisme : par exemple, des sensations désagréables dans les jambes (syndrome des jambes lourdes) ou bien l’arrêt soudain du flux respiratoire (appelé apnée respiratoire). Cela peut aussi être un problème lié à une cause extérieure, qui agit souvent sur le moral, et qui est source d’angoisse ou de dépression.
Ne pas forcément rester couché
Il faut donc distinguer un éveil nocturne court qui est tout à fait normal (d’une à trois minutes), d’un éveil qui peut durer plus longtemps, c’est-à-dire à partir de 20 ou 30 minutes. Dans ces cas-là, on a l’impression que l’on ne va pas se rendormir…
Contrairement à ce qu’on croit, s’obliger à rester couché n’est pas toujours une bonne solution. « Si le sommeil ne vient pas, ce n’est pas en ruminant au lit qu’on le trouvera, note Andrea Rossetti. De plus, si on reste au lit, à la longue, on crée une mauvaise association entre lit et réveil nocturne. »
Éviter les écrans
Alors, que faire ? « Il faut se lever pour faire simplement quelques pas, s’étirer ou exercer une activité calme comme prendre un livre mais il faut rester dans une ambiance feutrée avec des lumières douces », conseille le physiologiste Xavier Drouot, directeur du centre du sommeil au CHU de Poitiers.
Il rappelle que « les écrans lumineux sont à prohiber ». En effet, la lumière bleue qu’ils émettent fait croire au cerveau qu’il fait jour. De plus, l’attente d’un message ou d’une alerte peut préoccuper et empêcher de se rendormir tranquillement…
Surtout pas d’écran ! (Photo d’illustration : Fotolia)
Boire
Boire quelque chose peut aussi aider. « Un verre de lait, même s’il n’a jamais été prouvé scientifiquement que le lait aidait à dormir, peut faire office de rituel apaisant », indique le physiologiste. Contrairement à une boisson chaude comme la tisane, le lait froid est simple à se préparer, on n’a pas besoin d’allumer la lumière ni de faire chauffer de l’eau, il permet au corps de garder une température froide plus propice à l’endormissement. Xavier Drouot déconseille aussi toute boisson susceptible d’avoir un effet stimulant comme le Coca-Cola ou le café.
Ne pas regarder l’heure
Autre conseil : il vaut mieux ne pas regarder l’heure si vous vous réveillez au beau milieu de la nuit. Et même quand on est plongé dans le sommeil : « De nombreux patients ont amélioré leur sommeil rien qu’en cachant la lumière émise par leur réveil avec un mouchoir », explique Xavier Drouot. Regarder l’heure va être source de préoccupation. Et savoir l’heure qu’il est ne permettra pas de se rendormir plus vite !
Regarder l’heure est source de stress et n’aidera pas à trouver la détente nécessaire au retour du sommeil… (Photo d’illustration : Fotolia)
Apprendre à se relaxer
Relaxation et détente sont les alliées du sommeil. « Le sommeil fonctionne selon deux mécanismes, explique Xavier Drouot. Le fait de « tomber » dans le sommeil et le fait de se « déséveiller », qui nécessite d’être détendu. » Pour favoriser cet état de détente, « on peut pratiquer des exercices de sophrologie ou de relaxation qui fonctionnent comme une gymnastique psychique », explique-t-il.
Ces exercices permettent notamment « de contrôler l’acheminement des idées et surtout de penser à autre chose qu’aux tracas du boulot ou de la journée à venir », assure Xavier Drouot. « Dans tous les cas, le meilleur moyen pour réussir à s’endormir est de ne pas penser qu’il faut à tout prix se rendormir ! »
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