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| Sujet: L'Helico de la sécurité civile dragon 29 augmente ses interventions Jeu Jan 11 2018, 08:50 | |
| Source : Ouest fr ----------
Finistère. Dragon 29 vole de plus en plus pour secourir Modifié le 11/01/2018 à 06:01 | Publié le 11/01/2018 à 06:00
De gauche à droite sur la photo : le pilote Philippe Guyot, le mécanicien opérateur de bord Lors Calippe et le chef de base et interbases Ouest de la Sécurité civile, Philippe Joly. | Ouest-France Recueilli par Pierre FONTANIER
L’hélicoptère de la Sécurité civile augmente chaque année son nombre d’heures de vol en secours depuis une quinzaine d’années. Le bilan 2017 avec Philippe Joly, chef de la base finistérienne à Quimper-Pluguffan et chef interbases Ouest.
Entretien. Philippe Joly, chef de base de la Sécurité civile de Quimper-Pluguffan (Finistère) et chef interbases de la zone Ouest.
Quel est le bilan 2017 ?
Nos chiffres sont stables : nos heures de vol en secours augmentent d’environ 3 % par an depuis l’arrivée de l’hélico à Quimper en 2003-2004. Avec une tendance : nous volons de plus en plus de nuit. 40 % de nos interventions ont lieu au-dessus de l’eau et nous menons de plus en plus d’interventions maritimes médicalisées. On travaille avec une équipe civile de cinq médecins et cinq infirmières à l’hôpital de la Cavale-Blanche à Brest, mais aussi maintenant avec des équipes médicales militaires que nous prenons par exemple à Lanvéoc.
Est-ce que cette augmentation annuelle a des conséquences ?
Oui, notre principal problème est de régénérer ces heures de vol : notre hélico doit être régulièrement révisé dans notre centre national de maintenance à Nîmes. Ces révisions pouvaient durer jusqu’à seize semaines. Pour les raccourcir, nous avons diminué les entraînements des personnes extérieures à la Sécurité civile. Le but en 2018 est d’atteindre des visites périodiques de dix semaines maximum. On change justement d’hélico lundi prochain dans la journée.
Quelques chiffres sur l’année écoulée ?
Nous avons volé 580 heures, dont 453 heures pour 427 missions de secours. En 2016, nous avions volé 530 heures dont 422 heures dont 397 heures de missions de secours. Nos équipages ont secouru 23 personnes de plus cette année, 333 contre 310 l’an passé. La période la plus intense reste l’été avec 107 missions et 86 personnes secourues (108 missions et 87 personnes secourues en 2016). La préfecture maritime nous sollicite de plus en plus.
Quelles interventions ont été les plus marquantes depuis le bilan de septembre ?
Nous sommes intervenus samedi soir sur le Queen Elisabeth à une trentaine de nautiques au large de Roscoff pour secourir un passager canadien qui souffrait de problèmes cardiaques. Le 17 octobre, nous avons secouru six personnes en fin de nuit sur la Belle Angèle. Vendredi dernier, nous avons transféré un bébé de 5 mois de Saint-Brieuc à Nantes pour une cardiopathie et une épilepsie.
Des nouveautés ?
Nous sommes toujours quatre pilotes et trois mécanos, le quatrième poste de mécanicien est à pourvoir cette année à Quimper. Notre actualité, c’est aussi de se demander comment mettre en place nos qualifications, de nuit en pleine mer. On a mis en place le treuillage de bateaux, ce qui pourrait encore faire augmenter notre activité…
Le déménagement de la base un jour à Brest est-il toujours dans les tuyaux ?
Non, aujourd’hui, Dragon 29 reste à Quimper, c’est clair.
23 bases hélicos en France La Sécurité civile a fêté ses 60 ans en octobre. Elle compte 23 bases hélicoptères en France dont celle de Quimper-Pluguffan et emploie environ 300 personnes dont sept à Quimper. |
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