Harp en action a la frontière Syrie-Irack

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Source : Ouest-France
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Séisme en Iran et en Irak. Le bilan monte à plus de 200 morts et 1 700 blessés
Modifié le 13/11/2017 à 07:09 | Publié le 12/11/2017 à 21:23

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Au moins 164 personnes ont été tuées et plus d'un millier de personnes blessées dans un tremblement de terre de magnitude 7,3 qui a frappé dimanche soir le nord-est de l'Irak et l'Iran. Au moins 164 personnes ont été tuées et plus d'un millier de personnes blessées dans un tremblement de terre de magnitude 7,3 qui a frappé dimanche soir le nord-est de l'Irak et l'Iran. | AFP

Au moins 207 personnes ont été tuées et plus d’un millier de personnes blessées dans un tremblement de terre de magnitude 7,3 qui a frappé dimanche soir le nord-est de l’Irak et des régions frontalières en Iran. Les secousses ont également été ressenties en Turquie.

Un séisme de magnitude 7,2 a frappé dimanche soir le nord-est de l’Irak et a été ressenti dans des zones frontalières de l’Irak et de l'Iran. Les secousses ont également été ressenties en Turquie. Selon l’Institut géologique américain (USGS), le tremblement a été enregistré à une profondeur de 25 kilomètres à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de la ville d’Halabja, dans une zone montagneuse de la province irakienne de Souleimaniyeh. Le dernier bilan officiel côté iranien, à 7 h heure de Paris, faisait état d’au moins 207 morts et plus de 1 700 blessés. Côté irakien, on dénombrait au moins six morts selon des chiffres envore provisoires, publiés dans la nuit.

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Dimanche soir un puissant séisme de magnitude 7,2 a frappé à la frontière Iran-Irak. Dimanche soir un puissant séisme de magnitude 7,2 a frappé à la frontière Iran-Irak. | Infographie Visactu
En Iran, le bilan des victimes n’a cessé d’augmenter au fil des heures. Les villes les plus touchées semblent être celle frontalière de Qasr-e Shirin, dans la province de Kermanshah, et Azgaleh, à une quarantaine de kilomètres au nord-est, selon les informations diffusées par les médias d’État. « Nous sommes en train d’installer trois camps d’urgence » dans cette zone, a déclaré à la télévision d’État le gouverneur adjoint de Kermanshah.

En Irak, dans la localité de Darbandakhan « quatre personnes ont été tuées par le séisme », a indiqué à l’AFP son maire, Nasseh Moulla Hassan. Et « un enfant et un homme âgé ont été tués et 105 personnes blessées » dans la région de Kalar, selon le directeur de l’hôpital de cette localité plus au sud.
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DATE et HEURE (UTC) LAT LON MAG PROFONDEUR
km DIST
km LOCALISATION (Affiche la carte interactive)

13-NOV-2017 05:04:30 34,88 45,77 4.2 35 0 IRAN-IRAK région frontalière 10485793
12-NOV-2017 18:29:52 34,91 45,60 5.3 dix 16 IRAN-IRAK région frontalière 10485724
12-NOV-2017 18:18:17 34,89 45,94 7.3 23 16 IRAN-IRAK région frontalière 10485707
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Mww7.3 Iran-Iraq Border Region
Date/Time
(UTC) 2017-11-12 18:18:17 UTC
(12 hours, 40 minutes ago)
Location Iran-Iraq Border Region
Magnitude Mww 7.3
Latitude 34.8857° N
Longitude 45.9411° E
Depth 23.22 km
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Quand la terre gronde, rien ne peut arrêter un séisme!

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@ Gus - En y regardant de + prés et en analysant les autres secousses qui ont suivies ; cela donne l'impression que quelqu'un quelque part rectifie le tir ... ??

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C'est connu que ce sont des pays qui sont au centre d'une multitude de tremblement, les plaques tectoniques sont en perpétuel mouvement dans ces pays de montagne !! Je ne pense pas que ce soit autre chose !!

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Élie Courboulay.

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Plus de 400 personnes ont été tuées et plus de 6 600 personnes blessées dans un tremblement de terre de magnitude 7,3 qui a frappé dimanche soir le nord-est de l’Irak et des régions frontalières en Iran. Entretien avec Romain Jolivet, maître de conférences en Sismologie à l’ENS.

Un séisme de magnitude 7,3 a frappé dimanche soir le nord-est de l’Irak et a été ressenti dans des zones frontalières de l’Irak et de l’Iran. Les secousses ont également été ressenties en Turquie. Selon l’Institut géologique américain (USGS), le tremblement a été enregistré à une profondeur de 25 kilomètres à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de la ville d’Halabja, dans une zone montagneuse de la province irakienne de Souleimaniyeh. Le séisme a été suivi par plus de 150 secousses, les plus fortes atteignant 4,7 sur l’échelle de Richter. Pour Romain Jolivet de l’ENS, « c’est le plus gros séisme survenu dans la région depuis au moins 40 ans ».

Un puissant séisme de magnitude 7,2 a été enregistré à la frontière entre l'Irak et l'Iran à 18h18 ce dimanche
Peut-on anticiper un tel événement ?

Il n’y a pas de signes précurseurs identifiables avant un grand séisme. Mais la zone avec une grosse activité sismique. Il y a une chaîne de montagnes qui longe la frontière. Cela correspond à la limite entre deux plaques tectoniques. D’un côté, la plaque Arabie et de l’autre la plaque Eurasie. La plaque arabique remonte vers la plaque Eurasie à une vitesse de deux à trois centimètres par an. Ça comprime les roches, ce qui emmagasine l’énergie qui est relâchée pendant les séismes.

Une magnitude de 7,3, c’est beaucoup ?

C’est le plus gros séisme survenu dans la région depuis au moins 40 ans. Mais dans une chaîne de montagnes comme celle-là, ce n’est pas étonnant.

La différence entre les bilans en Irak et en Iran et très importante.

D’un point de vue scientifique, il n’y a pas vraiment de raisons qui expliqueraient la différence de dégâts en Irak et en Iran, ça paraît étonnant.

L’Iran dispose peut-être de construction antisismique ?

S’il y a un pays qui est capable de faire ça dans la région, c’est effectivement l’Iran. À chaque fois, le point déterminant c’est la construction antisismique. On ne sait pas prédire quand, où et quelle taille vont faire les séismes. Donc quand on est dans une zone à risque comme cette zone-là, le principal est de réussir à construire le plus antisismique possible.

D’autres pays le font déjà…

Au Chili, ils ont pris des mesures drastiques et leurs constructions tiennent. Au Japon, pendant le séisme de 2011, c’est le raz de marée qui a tout détruit, ce n’est pas le séisme.

Le Centre sismologique a enregistré plus de 153 répliques depuis dimanche…

C’est tout à fait normal. Après un séisme il y a toujours des répliques, dont le nombre et la fréquence décroissent avec le temps. Elles peuvent encore provoquer des destructions. La réplique la plus forte est un point de magnitude en dessous du choc principal. Ici, les répliques les plus puissantes étaient donc d’une magnitude de 6,3, c’est presque l’équivalent du séisme de l’Aquila en Italie en 2009.

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