A bout de résistance Huguette I est tombée dans la nuit, deux compagnies parties à son secours sont presque détruites. de Castries veut reprendre H I sans quoi on ne pourra plus rien parachuter, Bigeard montera l'opération (il fait la grimace) tous les bataillons réduits au 1/4 de leur effectif sont cassés, un seul encore debout a 400 hommes, mais il tient les Eliane, de l'autre côté de la rivière, c'est le 2 Bep....
des éléments du 1RCP, du 6BPC et des légionnaires de Claudine remplacent sur Eliane le 2Bep (chef de bat Lisenfeld) qui doit avoir pris position sur sa base de départ à 13h30, l'assaut doit se déclencher dès que la concentration d'artillerie se lévera, à 45mm 12 chasseurs et 1 B26 fondent sur les résistances qui peuvent gêner la progression ; un hellcat est touché, le pilote saute à 400m d'Eliane 2, un légionnaire le récupére et le raméne dans les lignes à Dien bien phu on aime les marins, ils se battent sans mesurer les risques pour aider la garnison, ils piquent à mort sur les résistance, alors que l'armée de l'air respecte les règles de sécurité.
Lorsqu'avec trente minutes de retard les Cies démarrent les mitrailleuses ennemies remisent en batteries prennent sous leur feu la piste qu'il faut franchir....Bigeard averti ordonne un repli rapide.
Le vietminh a atteint le milieu de la piste....
Télégramme de Cogny à Navarre :
cadence actuelle usure du Gono : moyenne journalière pertes 14 au 20/4, 120 au 21/4, 150 au 22/4
restent au total 300 légionnaires volontaires non brevetés à parachuter..
effectif Gono 8500 (valides et blessés légers) est en apparence peu diminué, nombre de ces derniers remis au combat voisine 2000, fatigue considérable de tous....
demande en conséquence parachutage un bataillon légion....
reste solution parachuter un bataillon GAP à recompléter à terme par bataillon arrivant de France......