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| Sujet: Le président Trump appelle a la méthode dure ! Dim Juil 30 2017, 08:30 | |
| Source : L'exoress =========== VIDÉO. Donald Trump encourage des policiers à ne "pas être trop gentils" Paul Parant, publié le 29/07/2017 à 19:17 , mis à jour à 19:22
Le président américain Donald Trump devant des policiers de New York, le 28 juillet.Le président américain Donald Trump devant des policiers de New York, le 28 juillet. REUTERS/Jonathan Ernst Le président américain a semblé inciter les policiers à privilégier des méthodes brutales, dans un discours à New York.
"Quand vous voyez des voyous envoyés dans le panier à salade, vous avez envie de les voir se faire envoyer brutalement. Moi je dis: 'ne soyez pas trop gentils'". Vendredi soir dans le comté de New York, Donald Trump a lancé ces mots aux policiers, comme pour les encourager à des violences. Alors qu'il faisait un discours sur la lutte contre le gang connu sous le nom de "MS-13", le président américain a prôné des méthodes plus brutales. "Quand vous mettez un type dans la voiture et que vous protégez sa tête avec la main, vous savez? Genre, ne leur cognez pas la tête, alors qu'ils viennent de tuer quelqu'un. Je vous dis: vous pouvez enlever la main, ok?" ======================
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/video-donald-trump-encourage-des-policiers-a-ne-pas-etre-trop-gentils_1931707.html?PMSRC_CAMPAIGN=20170730081602_30_nl_nl_lexpress_quotidienne_597d79674c964dca418b4567&xtor=EPR-181-[20170730081602_30_nl_nl_lexpress_quotidienne_597d79674c964dca418b4567_0021V0]-20170730-[_004MRJT]-[RB2D106H0014YX3I]-20170730061700 k]/size] ============= Qui sont les MS-13, ce gang que Donald Trump veut éradiquer ?
La « Mara Salvatrucha », un gang latino particulièrement violent, sert la rhétorique anti-immigration du président américain.
LE MONDE | 30.07.2017 à 05h43 • Mis à jour le 30.07.2017 à 06h42
Donald Trump a assuré aux forces de l’ordre de Long Island qu’il allait les aider à se débarrasser de la « Mara Salvatrucha », le 28 juillet. « Ils n’aiment pas tuer par arme à feu parce que c’est trop rapide. Ils préfèrent attaquer au couteau, découper et laisser mourir doucement. Ce sont des animaux. » Vendredi 28 juillet, devant les policiers de Long Island, Donald Trump a répété tout le mal qu’il pense de la MS-13, l’un des gangs les plus violents du pays. « Nous allons détruire cet infâme cartel criminel », a-t-il annoncé, sans donner de mesures concrètes. Rien qu’à Long Island, dans la grande banlieue de New York, des membres de la MS-13 auraient tué 17 personnes en 18 mois. Parmi ces morts, deux adolescentes démolies à coups de batte de baseball en septembre 2016 et quatre jeunes hommes dont les corps découpés à la machette – l’arme privilégiée du gang – ont été découverts dans un parc en avril dernier. Une vidéo du massacre aurait même été envoyée à la petite amie de l’une des victimes. « Les drogues qu’ils sont accusés de vendre sont presque une excuse pour se venger et attaquer des rivaux ou tous ceux qui croisent leur chemin », a déclaré à CNN William Sweeney Jr, le patron du bureau new-yorkais du FBI. « L’idée que la vie humaine ne signifie rien pour ces membres de gangs devrait marquer les esprits. On ne peut pas laisser ce type d’idées contaminer notre jeunesse », prévient-il. Un gang né à Los Angeles dans les années 80 La MS-13 ou « Mara Salvatrucha » n’est pas la seule organisation criminelle des Etats-Unis, mais c’est celle que le président a décidé de cibler en priorité. Incontestablement dangereux, ce gang composé en majorité d’Hispaniques a aussi l’avantage de servir l’une des rhétoriques de l’administration Trump : la menace de l’immigration. Le 18 avril dernier, dans un tweet, le milliardaire mettait en cause Barack Obama dont « la faiblesse de la politique en matière d’immigration illégale » aurait permis la croissance du MS-13. Sauf que rien n’indique que le nombre de membres du gang aux Etats-Unis (estimé à environ 10 000 par les autorités) ait augmenté pendant les deux mandats de M. Obama.
Le président américain feint d’ignorer que la naissance de la Mara Salvatrucha remonte à bien avant l’arrivée au pouvoir de son prédécesseur. Dans les années 1980, poussés à quitter leur pays par une guerre civile meurtrière – en partie soutenue par l’administration Reagan –, des Salvadoriens se sont installés à Los Angeles. Sur place, certains d’entre eux se sont réfugiés au sein de gangs pour se protéger des groupes rivaux mexicains, comme par exemple le « 18th street ». « Ils étaient des immigrés intimidés, effrayés et harcelés », expliquait sur la radio publique NPR, en mai, Jorga Leap, spécialiste de la culture des gangs à l’université UCLA. « Il se dit que certains avaient été des combattants de la liberté au pays. Il y a une sorte de mystique autour de la naissance des MS-13, mais il est généralement accepté que c’était pour protéger les habitants. Attention, je ne suis pas en train de dire qu’ils avaient tous de bonnes intentions. C’était dès le départ un gang très violent », ajoute l’enseignante. Une devise : tue, vole, viole, contrôle La Mara Salvatrucha (« mara », argot pour gang en espagnol, « Salva », une abréviation de Salvadorien et « trucha », pouvant se traduire par malin) grandit à force d’extorsions, de trafic de drogues et d’êtres humains, et d’assassinat. Sa devise « Mata, roba, viola, controla » (« Tue, vole, viole, contrôle ») a de quoi terrifier. Les membres, reconnaissables à leurs nombreux tatouages recouvrant parfois le visage, infligent aux nouvelles recrues le même rite d’initiation, un passage à tabac de 13 secondes. Le gang s’en prend aux populations d’Amérique centrale et c’est aussi là qu’il recrute ses futurs membres : de jeunes hommes, fraîchement arrivés aux Etats-Unis, sans soutien familial, sans maîtrise de l’anglais et heureux de trouver une protection. La MS-13 fait partie des rares gangs à être sorti de ses frontières, avec 30 000 membres, de l’Amérique centrale jusqu’à Toronto (Canada), en passant par plus de 40 Etats américains. Depuis 2012, elle est considérée par Washington comme une organisation criminelle internationale. Lire aussi : Honduras et Salvador : la gangrène des « maras »
Une organisation criminelle internationale Une fois renvoyés au Salvador, les leaders du gang ont élargi leur influence au Guatemala et au Honduras. « Cela me rend triste de dire que c’est un gang créé, ou, en tout cas, agrandi par les expulsions », affirme Jorga Leap sur NPR. « Ce n’est pas un problème d’immigration. C’est un problème criminel », insiste-t-elle, rappelant qu’il y aura des gangs tant qu’il y aura de la pauvreté. Cela pourrait expliquer pourquoi la « MS » continue de sévir malgré des centaines d’arrestations et le gel des avoirs financiers de ses leaders au Salvador. Que Donald Trump se concentre sur ce gang aux 10 000 membres pour dénoncer l’immigration illégale (11 millions de personnes) fait craindre à des ONG qu’un amalgame se forme entre immigration et violence. La chaîne CNN rapporte que la politique actuelle pourrait avoir un effet boomerang. Les immigrés clandestins, premières victimes de la MS-13, hésiteraient à signaler ses crimes à la police, par peur d’être expulsés. Loïc Pialat
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/07/30/qui-sont-les-ms-13-ce-gang-que-donald-trump-veut-eradiquer_5166552_3222.html#vPb2LDEOzTrQwUIt.99[/font][/size] |
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| Sujet: Re: Le président Trump appelle a la méthode dure ! Dim Juil 30 2017, 10:03 | |
| Je ne sais pas si un de nos présidents prendrait une telle position - Chez nous ! C'est tout juste si le policier ou le gendarme ne doit pas s'excuser lorsquil procède a une interpellation ou a une arrestation Le fait qu'elle soit parfois musclée l'amène devant le juge et bien souvent avec un blâme ou même une révocation - Prenez en de la graine Messieurs les politiques ou hauts fonctionnaires de police. |
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| Sujet: Re: Le président Trump appelle a la méthode dure ! | |
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