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 Les metastases de l'affaire du Gl de Villiers

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MessageSujet: Les metastases de l'affaire du Gl de Villiers    Les metastases de l'affaire du Gl de Villiers  Icon_minitimeSam Juil 29 2017, 19:02

source : Citoyens et Francais
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POLITIQUE
Armées : les métastases de l’affaire Villiers

Par Auteur Louis de Raguenel, Raphaël Stainville / Samedi 29 juillet 2017 à 08:34
Emmanuel Macron sur la base aérienne 125 d'Istres. Photo © ARNOLD JEROCKI/POOL/REUTERS Emmanuel
Les metastases de l'affaire du Gl de Villiers  Rtx3c910
Politique. En chute de dix points dans les sondages, Emmanuel Macron paie lourdement d’avoir humilié le chef d’état-major des armées et provoqué sa démission… Si certains dans son entourage admettent une première “faute politique”, le président ne semble pas encore en avoir pris entièrement la mesure.
Coïncidence ? Le baromètre Ifop publié dans le Journal du dimanche, le 23 juillet, le dit clairement : les Français ne sont plus que 54 % à se dire satisfaits du chef de l’État, contre 64 % un mois plus tôt. Un véritable krach sondagier qui indique sans détour qu’il y aura un avant et un après “affaire Villiers”. Même François Hollande n’avait pas connu si brutale déconvenue à la même période. Le départ du général Pierre de Villiers n’en finit pas de provoquer des remous. Au point que l’opposition, qui peinait jusqu’alors à trouver le ton juste pour attaquer le président de la République, sait maintenant sur quoi cogner.

L’avertissement est de taille pour Emmanuel Macron. Le chef de l’État, qui, il y a encore quelques semaines — sans doute par méconnaissance —, appelait encore certains généraux… « Monsieur », alors que l’usage est de les saluer d’un “mon général”, a compris qu’il doit écouter davantage son entourage et qu’on ne manipule pas à sa guise les attributs du pouvoir régalien, comme il a cherché à le faire pour tenter d’ériger sa statue d’un Jupiter omnipotent, sans craindre des retours de bâton.

Dans cette séquence qui marque le premier tournant de son quinquennat, Emmanuel Macron a aussi découvert les limites de certains de ses conseillers. Comme celui-ci, qui, immédiatement après la sortie présidentielle « Je suis votre chef », à la garden-party du 13 juillet à l’hôtel de Brienne, esquisse, pas peu fier : « Pas mal non, la phrase sur le chef ? Le chef, c’est important, dans l’armée. » Avant de conclure avec assurance, en créant un malaise : « Maintenant c’est sûr, les militaires vont suivre Macron comme un seul homme ! » Devenu plus ridicule encore aujourd’hui, un autre ironisait même avec arrogance au coeur de la tempête : « Qui connaît le général de Villiers ? » !

Ces confidences gonflées d’un mauvais orgueil soulignent l’ignorance de quelques-uns des proches du président de la République intervenant sur des thématiques nécessitant une expertise. Elles soulignent aussi une déconnexion et un fort sentiment de supériorité qui planaient jusqu’alors chez certains à l’Élysée. Aujourd’hui, Emmanuel Macron a parfaitement compris qu’il a « commis une erreur ». Sans doute « sa première faute politique », admet un de ses proches, qui demande maintenant à pouvoir « tourner la page ».

Encore faudrait-il que le président lui-même n’attise pas le feu qui couve dans l’opinion et menace déjà son quinquennat. Alors que les effets de cette première crise étaient en train, lentement de se dissiper, Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement, s’est plu à accuser vertement le général de Villiers d’avoir été « déloyal » dans sa communication. Une off ense terrible pour un soldat. Avant de se montrer plus critique encore à l’égard de l’ancien chef d’état-major, coupable d’avoir agi comme un « poète revendicatif » et d’avoir eu un « comportement inacceptable », et de dénoncer « la mise en scène de sa démission ».

Une attaque qui fait bondir le député Éric Ciotti (Les Républicains) : « Quand on compare avec l’obsession de la mise en scène de Macron… », qui n’a « pas hésité à porter la tenue des pilotes de chasse » — à la manière de Tom Cruise dans Top Gun — lors de son déplacement censé clore son diff érend avec les armées, le 20 juillet, sur la base aérienne d’Istres. « C’est ridicule et triste de voir que le président est resté un adolescent qui utilise un nouveau jouet. » Ulcéré, le député UDI Philippe Vigier demande la démission du gouvernement du portefl ingue de Macron.

“Castaner s’exprime quand Jupiter ne peut pas parler”
En réalité, personne n’est dupe : Emmanuel Macron s’exprime peu, laissant seulement diff user des images de lui. La force des propos tenus par son sniper Castaner, après avoir reçu l’autorisation de parler du chef de l’État, n’en est que décuplée. « Castaner s’exprime quand Jupiter ne peut pas parler, après avoir obtenu son aval », résume un proche du président.

Emmanuel Macron est maintenant à la recherche d’un nouveau souffl e, comme en témoigne une décision lourde de sens. Obsédé par l’idée de ne pas avoir un ministre des Armées tout-puissant, après le départ de Jean-Yves Le Drian et l’exfi ltration de son fi dèle directeur de cabinet, Cédric Lewandowski, le chef de l’État a fi nalement décidé — craignant un possible nouvel aff ront du chef d’étatmajor des armées — de confi er totalement le budget des armées à sa ministre, Florence Parly.

Surprenant. D’autant que le chef d’étatmajor des armées peut diffi cilement évoquer à l’Assemblée nationale ou au Sénat le renouvellement ou la disponibilité des matériels s’il ne peut aborder la question de… leur fi nancement. Preuve ultime que les temps changent à l’hôtel de Brienne : la ministre est aussi désormais autorisée à prêcher la bonne parole dans les médias, là où elle devait avant — comme tous les ministres — en demander l’autorisation et faire relire ses entretiens écrits avant publication (lire notre encadré). Un avantgoût de la méthode Macron sur les autres chantiers politiques ?

Une chose est sûre après cette première déconvenue, désormais, ce sont les élus locaux — qui doivent assumer sans alternative la suppression de la taxe d’habitation pour 80 % des contribuables —, les partenaires sociaux et tous ceux qui vont devoir aff ronter Emmanuel Macron qui reprennent en choeur la phrase “fl eurie” du général de Villiers tenue dans le huis clos de l’Assemblée nationale : « Je ne vais pas me faire baiser comme ça »…
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