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 Champs-Elysées: Adam Djaziri, un radicalisé "assidu des stands de tirs

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Commandoair40
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Commandoair40


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MessageSujet: Champs-Elysées: Adam Djaziri, un radicalisé "assidu des stands de tirs   Champs-Elysées: Adam Djaziri, un radicalisé "assidu des stands de tirs Icon_minitimeMar Juin 20 2017, 22:34

 Champs-Elysées: fallait-il refuser la détention d'arme à l'assaillant?

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Alors qu'il était fiché S, Adam Djaziri, l'homme qui a foncé sur un fourgon de gendarmes lundi, disposait d'une habilitation tout à fait légale pour détenir des armes.

La première fois qu'Adam Djaziri a mis les pieds dans un centre de tir, c'était en 2011.

Six ans plus tard, des perquisitions menées au domicile de cet homme radicalisé de 31 ans, auteur de l'attaque contre des gendarmes sur les Champs-Elysées lundi, révèlent qu'il était détenteur d'un arsenal d'armes, dont certaines acquises en toute légalité.

Neuf des armes que possédait cet homme, fiché S depuis 2015 et décédé lors de la collision, étaient connues des autorités et trois étaient soumises à autorisation.

Une information qui laisse perplexe, en plein état d'urgence.

Lorsqu'en 2011, Adam Djaziri s'inscrit dans un club de tir de l'Essonne, l'homme ne se trouve pas encore dans le radar des services de renseignement français.

Et sur place, il n'a pas marqué les esprits.

"Il était membre du club depuis six ans et n'a jamais attiré l'attention", explique ce mardi à L'Express Philippe Crochard, président de la Fédération française de tir (FFT).

Une procédure d'un an

Après plusieurs mois passés au club, Adam Djaziri lance une procédure auprès de la préfecture de L'Essonne pour détenir une arme.

Cette habilitation n'a rien à voir avec celle du port d'arme, qui ne concerne que certains professionnels comme les transporteurs de fonds et les membres des forces de l'ordre.

Le tireur sportif n'a, lui, le droit de transporter son arme, déchargée, que de son domicile à son club de tir ou à l'armurerie la plus proche.

La démarche pour obtenir ce droit est volontairement complexe et prend environ un an, "soit le temps pour le club de connaître le demandeur", souligne Philippe Crochard, selon qui elle ne doit pas être remise en cause. "

Il faut être inscrit dans un club et pouvoir témoigner de six mois de licence, mais aussi présenter un certificat médical et un extrait du casier judiciaire, suivre une formation, puis faire des tirs de contrôle pour montrer son assiduité", énumère-t-il.

Enfin, le président du club émet un avis, consulté par la préfecture.

"Au moment de sa première demande, il n'était ni condamné ni fiché"

Adam Djaziri valide toutes ces démarches et en 2012, la préfecture de l'Essonne, qui a pris soin de consulter deux fichiers, le traitement des antécédents judiciaires (TAJ) et le Fichier des personnes recherchées (FPR), lui délivre une habilitation de détention d'arme en qualité de "tireur sportif".

"Au moment de sa première demande, il remplissait tous les critères puisqu'il n'était ni condamné ni fiché", souligne auprès de L'Express une source proche du dossier.

Au bout de cinq ans, comme la loi le lui impose, Adam Djaziri, dont le casier est resté vierge, demande le renouvellement de son habilitation.

Entre-temps, en 2015, il a fait l'objet d'une fiche S pour sa proximité avec le milieux salafiste.

Deux gendarmes se présentent à son club de tir

Preuve qu'il était surveillé, en novembre 2016, "deux gendarmes se sont rendus dans son club de tir pour se renseigner sur lui", relate le président de la FFT.

Une démarche inhabituelle, qui prouve que le profil d'Adam Djaziri interpelle.

Pourtant, deux mois plus tard, en janvier 2017, le bureau des armes de la préfecture de l'Essonne accepte sa demande de renouvellement.

Le trentenaire "était assidu aux stands de tirs depuis six ans.

La DGSI ne voulait pas qu'un refus de renouvellement non justifié éveille des soupçons sur sa surveillance", justifie ce mardi une source proche du dossier.

En ne s'opposant pas à ce renouvellement, le Renseignement a-t-il pris une décision risquée?

"Ce genre de situation est très peu fréquente, mais suffisamment inquiétante pour qu'elle soit prise en compte", s'alarme auprès de L'Express Stéphane Pietrasanta, ancien député et rapporteur de la commission d'enquête sur les attentats de 2015.

L'un des terroristes du Bataclan, Samy Amimour, fréquentait lui aussi un club de tir, mais n'avait, contrairement à Adam Djaziri, jamais fait de demande pour détenir une arme.

Selon Stéphane Pietrasanta, il pourrait y avoir eu une faille dans la surveillance de ce dernier.

Une surveillance "plus accrue" pour les adeptes des stands de tir

Depuis plusieurs mois, le Fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), un document qui comporte davantage de noms que celui recensant les fichés S (16 000 contre 10 000 environ), contient une nouvelle case, mentionnant l'appartenance à un club sportif et donc à un club de tir.

"Il est prévu que les personnes concernées par cette case bénéficient d'une surveillance plus accrue, effectuée directement par la DGSI", soutient l'ex-parlementaire.

"Normalement, le cabinet du préfet a accès directement à ce fichier", précise-t-il, mais pas forcément les employés du bureau des armes.

"Soit il y a eu une absence de vigilance le concernant, ou alors, les services de Renseignement considéraient effectivement qu'Adam Djaziri ne présentait pas de danger immédiat et ne voulaient pas attirer son attention", détaille-t-il, appuyant ainsi la version de la DGSI.

Selon l'ancien rapporteur, "un refus d'habilitation peut être contre-productif pour les services de renseignement. L'objectif est de démanteler des réseaux, mais si l'individu se rend compte qu'il est surveillé, il peut tenter d'échapper à leur contrôle et se procurer des armes non légales, ailleurs, notamment en Europe de l'Est".

"Très peu de crimes ont été réalisés avec des armes déclarées"

"Sur le plan de la loi, il n'y a pas eu d'écart, ni de faille dans la sécurité", appuie de son côté Alain Rodier, le directeur adjoint du Centre français de recherche sur le renseignement et ancien cadre de la DGSE.

"Être fiché S n'interdit pas de détenir une arme, tant qu'il n'y a pas eu de condamnation. La personne visée par cette fiche de surveillance n'est d'ailleurs pas sensée en être avisée", commente-t-il.

Le spécialiste précise que le préfet de l'Essonne est le seul habilité à signer le document et n'est pas obligé d'aviser le demandeur du motif de son refus.

Si Alain Rodier se prononce à titre personnel en faveur d'un retrait de ces habilitation pour les fiché S, il le reconnaît, "très peu de crimes ont été réalisés avec des armes déclarées".

Avant même l'attaque de lundi sur les Champs-Elysées, le gouvernement s'est saisi de cette question polémique.

Ce mardi, le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé sur RMC qu'il avait présenté au Conseil d'Etat, un texte permettant "aux agents de préfectures qui sont compétents pour examiner les demandes, de consulter les éléments et notamment ceux relatifs au signalement".
 


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Champs-Elysées: Adam Djaziri, un radicalisé "assidu des stands de tirs 908920120 Champs-Elysées: Adam Djaziri, un radicalisé "assidu des stands de tirs Cocoye10 Champs-Elysées: Adam Djaziri, un radicalisé "assidu des stands de tirs 908920120

« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

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MessageSujet: Re: Champs-Elysées: Adam Djaziri, un radicalisé "assidu des stands de tirs   Champs-Elysées: Adam Djaziri, un radicalisé "assidu des stands de tirs Icon_minitimeMer Juin 21 2017, 06:43

C'est de la grosse rigolade , puisque le responsable dit lui même que pratiquement toutes les armes ne sont pas connues soit dans des braquage ou des actes terroristes, alors pourquoi faire tant de polémiques, puisque  tu peux avoir une arme par des réseaux de vente provenant des pays de l'est !! vaste foutaise Champs-Elysées: Adam Djaziri, un radicalisé "assidu des stands de tirs 159551
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