Nombre de messages : 29167 Age : 78 Emploi : Français Radicalisé . Date d'inscription : 07/11/2014
Sujet: Cash Investigation : les évêques au pilori. Lun Mar 27 2017, 10:44
Cash Investigation : les évêques au pilori. À quand l’Éducation nationale ?
On aimerait bien que la même obstination s’appliquât aussi au ministère de l’Éducation nationale, dont on attend également les « chiffres de la honte ».
Depuis avril 2016, l’équipe de « Cash Investigation » (France 2) enquête avec les limiers de Mediapart sur le parcours des prêtres pédophiles dans l’Église catholique.
Une enquête menée avec le professionnalisme des chasseurs de nazis, prêts à tous les moyens pour traquer les salauds qui échappent à la justice.
L’émission, diffusée ce mardi 21 sur France 2, a été critiquée par la Conférence des évêques de France qui dénonce les moyens malhonnêtes utilisés pour établir un procès à charge, sans réel souci de la vérité.
Les enquêteurs n’ont, en effet, aucun scrupule ; l’horreur des crimes leur donne tous les droits.
L’angle d’attaque est sommaire, mais efficace : l’Église est une « multinationale » qui fonctionne comme une technostructure ne maîtrisant pas ses turpitudes, quand elle ne les masque pas pour préserver sa réputation.
La thèse : ce ne sont pas des hommes qui ont failli, c’est le « système » qui est vicié, et donc l’enseignement de l’Église qui est hypocrite et malsain.
La preuve : les responsables sont complices.
« Cash Investigation » et Mediapart sont là pour vous le montrer, et pour cela, tous les coups sont permis, l’objectif n’étant pas de parler des initiatives engagées pour purifier la situation et lutter contre les fautes condamnées depuis toujours par les plus hautes autorités de l’Église, mais de décrédibiliser, sans véritable intérêt pour les victimes.
De son côté, Mediapart communique, avec son sens de la nuance inégalable :
« 25 évêques, dont cinq sont toujours en poste, ont méthodiquement couvert pendant des années 32 auteurs d’abus sexuels, qui ont laissé derrière eux 339 victimes présumées. »
Vous avez bien lu : « couvert ».
Il n’est évidemment pas question de disculper qui que ce soit.
Nul n’ignore les cas lamentables de tant de prêtres pédophiles uniquement sermonnés sans considération pour les victimes passées et futures.
Il aura fallu, par exemple, la fermeté incroyable du pape Benoît XVI à l’encontre de l’Église d’Irlande, où sévissait un réel système de recyclage des pédophiles, pour faire cesser une dérive monstrueuse.
Il reste que les maladresses de communication autour de ces affaires n’ont rien fait pour arranger les choses.
Si l’application des lobbies anticatholiques à s’acharner sur ces ignominies poursuit l’institution, il ne faut pas s’en étonner.
De là à laisser l’Église accusée d’entretenir le crime, c’est tout simplement méprisable, cela dit en pensant aux victimes qui méritent mieux que des opérations médiatiques malhonnêtes pour se libérer de leur souffrance.
Aujourd’hui, l’Église de France a pris des initiatives à son tour courageuses, et elle a raison de ne pas céder aux manipulations et aux mensonges qui ne rendront service à personne.
L’objectif partagé devrait être la vérité, toute la vérité, mais rien que la vérité, et la mobilisation de tous contre le mal.
Sans rechercher à relativiser les responsabilités, on aimerait bien que la même obstination à débusquer les faiblesses coupables de l’Église de France s’appliquât aussi au ministère de l’Éducation nationale, dont on attend également les « chiffres de la honte », qui sont autrement considérables.
Le même flicage de la vertu pourrait s’intéresser aux autorités de tutelle des médias qui ont « couvert » la promotion de la pédophilie dans les années soixante-dix.
Le communiqué de la CEF est à lire en cliquant ici.
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».