3 AVRIL 1954 SAMEDI à DBP

Le samedi 3 avril au matin, les Viets prennent Huguette 7 mais la division 308 est saignée à blanc. Dans la soirée Giap doit engager la division 312 pour attaquer l'objectif suivant : Huguette 6. La position protège le nord de la piste d'aviation, sa perte réduirait considérablement la zone de parachutage des renforts et des approvisionnements. Le lieutenant Rastouil dispose de 86 légionnaires, rescapés du 3e bataillon de la 13e DBLE sur Béatrice et de volontaires de toutes les compagnies du 1er bataillon du 2e REI. Submergés, les défenseurs s'accrochent pourtant désespérément au terrain.
De Castries et Langlais envoient les quelques réserves qu'ils peuvent détourner de la bataille qui continue à faire rage sur Eliane 2. Appuyée par deux chars, la compagnie Desmons du 8e choc réussit à prendre à revers les assaillants surpris par cette manouvre nocturne. Au même moment un tir perdu détruit le PC du régiment 209 qui coordonnait les opérations. Les assaillants refluent. Dans la nuit, le reste du 2e bataillon du 1er RCP saute en renfort est larguée dans l’axe de la piste, entre Huguette et Epervier, seule zone de recueils encore possible. Langlais fit attendre les premiers avions et décida de faire sauter les Paras au milieu du camp retranché, préférant l’accident à la chute chez l’ennemi, il ordonna d’enflammer un fût d’essence dans le lit de la rivière pour matérialiser un repère afin que les renforts jetés à basse altitude tombent dans les barbelés…..dans la zone de l’hôpital et sur le terrain des hélicoptères
La nuit suivante, la division 316 reprend son attaque sur Huguette 6 où la 1ère compagnie du 2e REI a pris la relève. Envoyée en renfort, la compagnie de marche du 1er bataillon de la 13e DBLE du lieutenant Viard est encerclée avec la garnison. Envoyée à la rescousse, la compagnie Bailly du 8e choc est bloquée par un bataillon entier malgré l'appui de deux chars. Langlais demande alors à Bréchignac d'envoyer une de ses compagnies en renfort. Ignorant du terrain, les derniers arrivés décident de charger à travers la piste d'aviation. Leur audace payent et ils réussissent à dégager la trentaine de légionnaires qui résistent toujours. Puis les parachutistes de la 1ère compagnie du 6e BPC renforcent ceux du 8e choc et débouchent à leur tour. A l'aube, l'aviation se joint à l'artillerie pour matraquer les Viets survivants. Plus de 800 cadavres ennemis sont dénombrés aux alentours. Huguette 6 est dégagé vers minuit grâce à l’intervention immédiate des éléments réservé et des chars…(2)
Un équilibre provisoire
En 7 jours, Giap a perdu 12.000 hommes. Le moral de ses troupes est au plus bas. Il doit cesser son offensive mais les travaux de sapes se poursuivent. Isabelle* est maintenant investie par un régiment viet mais ses canons appuient toujours les autres PA. Les renforts français continuent de sauter chaque nuit.

* Statistiques à « Isabelle » effectifs valides :
2/1er RTA……….545
3/3 REI………… 426
BT3…………………410
3/10e RAC……..116
5/7e RTA.......116
TOTAL :..........1613

A quand meme prof tu ma fais peur.

merci aokas

c'est plutôt le 2 bataillon du 1°RCP,

maxe power a écrit:

A quand meme prof tu ma fais peur.

je ne pouvais vous faire ça....ni au Cocoy dominicain qui n'a d'ailleurs rien d'un moine...

si ce n'est que son Père se propulsait de SENO (Laos) dans les zincs, la nuit, sur DBP pour larguer toute la nuit des lucioles......afin que les combattants ne soient pas dans l'obscurité totale.

charognard33 a écrit:

merci aokas

c'est plutôt le 2 bataillon du 1°RCP,

affirmatif, bien vu,

Je ne suis pas sur qu il n est rien d un moine le cocoy national du forum. :ange2: .

Le 2/1 RTA sur isabelle était commandé par le fils du cousin de mon grand père.

Merci Aokas

tapde3 a écrit:

Le 2/1 RTA sur isabelle était commandé par le fils du cousin de mon grand père.

tu aurais pas des documents par hasard pour etayer les faits de DPB ????

ou alors tu as du entendre des histoires en étant jeune, et tu pourrait nous les raconter ?

merci Akas pour ctte suite !!!!!!