Mitraillette Gevarm 1946
Modèle D4
Caractéristiques techniques:
Fabricant: Gévarm, filiale de Gévelot, 1 place Jules Gévelot, 92130 Issy-les Moulineaux
Calibre: 9mm Parabellum
capacité du chargeur: 32 coups
longueur totale: 535mm(crosse repliée);782mm(crosse sortie)
hauteur: 180mm à la crosse; 285mm au chargeur
épaisseur : 55mm au levier d'armement
poids à vide: 3,3 kg; 3,6 kg avec chargeur
poids chargé: 3,92 kg
longueur du canon: 233mm
longueur de la ligne de mire: 412mm
hausse: à bascule, avec visée ouverte et crans de mire en V larges de 2,2mmau sommet repérés pour 50m et 100m. Réglage en site seulement.
Guidon: restangulaire à rempart large de 2,2mm sur embase goupillée sur le canon, avec tourillon porte-bretelle.
Hauteur du sommet du cran de mire sur la main: 65mm
poids de départ sur spécimen d 'essais: 5,4 kg
arrêtoir de chargeur: derrière le logement du chargeur
chargeur: à deux colonnes à alimentation convergente avec repéres latéraux, de capacité et fond amovible
sûreté: automatique de poignée et commandant la détente, bloquant également la culasse en position ouverte ou fermée
emplacement de la sûreté facultative: le vier sélecteur sur la face gauche de la sous-garde repéré « R »(rafale), « C » (coup par coup), « S » (sûreté ».
matériau de la carcasse: tôle d'acier emboutie
protection: phosphatée
principe de fonctionnement: arme à culasse non calée tirant culasse ouverte
cadence de tir: 600 coups/ min environ.
On sent très nettement l'influence de la Sten MKII britanique, mise au goût du programme de 1946, avec quelques relents de PPS-43 et de US M-3, et un zeste de MP-40.
Sur le plan industriel, l'arme était très bien conçue, avec sa boîte de culasse cylindrique en tôle de 3mm , une culasse également cylindrique facile à usiner une sous-garde trapézoîdale emboutie et soudée de forme élémentaire, une poignée bois rapportée, montée un peu comme sur la Kalachnikov soviétique, un logement de chageur soudé en tôle de 1,5mm et un canon amovible à la façon de celui de la Sten MK-II.
En ce qui concerne ce canon, les techniciens de Gévarm ont également résolu le problème du centrage du guidon qu'il porte, contrairement à la Sten et à l'US M3. En serrant le manchon refroidisseur à cliquet comme celui de la Sten, même si le guidon n'est pas tout à fait vertical, il se redresse et se centre automatiquement.
Grâce à ce montage, on a instantanément accès au canon pour le nettoyer ou en changer et à la cuvette de tir ce qui est bien commode.
Le levier d'armement est à gauche, comme le MP-40, ce qui permet de l'actionner en ayant la main droite sur la poignée pistolet, l'index proche de la détente.
Le selecteur est monté de façon robuste, mais il est raide à déplacer avec sa bille d'arrêt.
La sous-garde est démontable pour en facilitr l'entretien éventuel.
La crosse rétractable est du même type que celle de US-M3 ou de la MAT-49, ce qui représente un progrès appréciable par rapport aux solutions antérieures de la MP-40, de la Sten, ou même, de la PPS-43, bien que cette dernière ne prenne pas de jeu et permette le tir avec crosse repliée.
Comme sur la MAT-49, cette crosse peut aussi servir de baguette.
La culasse et l'ensemble récupérateur sont accessibles par l'arrière en déposant un gros bouchon de culasse cylindrique en acier bronzé.
La bretelle est accrochée au porte-tourillon de la rampe du guidon et à l'entretoise de la crosse par deux mousquetons.
Comme la MAT-49, la crosse téléscopique comporte trois positions, dont une intermédiaire permettant le tir instinctif à la hanche.
Pour limiter l'encombrement, en position rétractée le profil postérieur de la crosse reprend celui de la poignée pistolet.
Le chargeur à alimentation convergente est très semblable à celui de la MAT-49 et appelle les critiques.
On sent là une exigence particulière de la section technique de l'armée ou la généralisation d'influences retrogrades parmi les personnels d'études de l'époque.
Les dispositifs de sécurité paraissent calqués sur ceux de la MAT-49, mais le levier de commande se trouve devant et nonderrière la poignée pistolet.
Ce PM ne sera jamais retenu par l'armée française!!!
elle fût à l'étude en même temps que la MAT-49.
Si on la compare à une mitraillette de même conception de la Seconde guerre mondiale, le Gévarm D4 est plus courte de 10cm et elle comporte des dispositifs de sécurités beaucoup plus élaborés.
Par rapport à une MAT-49, elle présente une plus grande facilité d'entretien, elle est certainement plus économique à produire, elle est plus légère et son rendement balistique est semblable, avec l'option du tir au coup par coup en plus.
Son seule défaut par rapport à la MAT-49, elle est moins facile à stocker et un peu plus longue!!!!
une belle arme tout de même pour son époque!!!!
qui n'a pas eu de succés.