MESSAGE DE LAURENCE HAVEL - SITE INSTUTUT DE LA JUSTICE PIRATE

SOURCE  LAURENCE HAVEL 
INSTITUT  POUR LA JUSTICE

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Chère Madame, cher Monsieur,


L’Institut pour la Justice est attaqué.


Depuis le 7 août dernier, notre site Internet est victime d’attaques et de tentatives. En conséquence, certaines pages sont inaccessibles et je vous prie de m’en excuser.


Pourquoi ? Quels sont leurs objectifs ?


Soyons clair: ils veulent nous faire taire.


Car nous dérangeons, c’est certain.


Regardez. Depuis 2012, vous et moi n’avons de cesse de dénoncer la politique pénale du gouvernement socialiste… au point d’avoir stoppé Christiane Taubira sur sa réforme de la justice des mineurs.


Vous et moi avons permis d’aboutir à une loi pour interdire le squat illégal. Ensemble, nous avons permis aux policiers municipaux d’être armés.


Vous et moi dérangeons.


Le piratage était extrêmement bien organisé, au point que notre site Internet a été inaccessible pendant plus d’une semaine.


La situation est en cours de rétablissement. 


Ce que les pirates n’avaient pas prévu ? Nous affutons de nouveaux outils pour porter vos valeurs de justice dans le débat des primaires et des élections de l’an prochain.


L’impact à court terme est donc limité.


De la même manière, nos outils - l’intranet, les pétitions, et le système de don - ont pu être protégés grâce à nos politiques de sécurité informatique.


Néanmoins, vous vous en doutez; nous allons devoir investir pour renforcer la sécurité de nos moyens d’expression.


Comment pourrions-nous peser dans le débat des primaires et des présidentielles si notre site Internet est inaccessible ?


Il y a là une véritable volonté de nous museler.


Je ne peux pas m’empêcher de remarquer que nous ne sommes pas la seule association à avoir été attaquée.


D’autres associations critiques envers le gouvernement ont été attaquées au même moment. Vous vous en doutez, ce n’est hélas pas une coïncidence.


A l’approche des débats des primaires, ces attaques tombent en effet à pic pour nous faire taire.


Allons-nous nous taire ?


Moi pas.


Et vous ?


Allez-vous laisser gagner ceux qui imposent une dictature à coups de piratages ?


C’est pourquoi j’ai besoin de votre aide. 


Nous évaluons les dépenses dans cette course à l’armement informatique autour de 15 000 euros. 


En donnant 10, 30 ou 50 euros aujourd’hui, vous pouvez nous permettre de mettre en place une protection renforcée avant mercredi.


Il y a urgence. Car les tentatives de piratage ne se sont pas arrêtées pour autant.


Google affiche d’ailleurs toujours son avertissement quant à notre site.


Cependant, en cliquant ici, vous tomberez sur une page de don 100% sécurisé.


Elle est hébergée chez notre prestataire de paiement en ligne et n’est donc pas concernée par les attaques.


S’il vous plaît, ne les laissez pas nous faire taire.


S’il vous plaît, faites ce que vous pouvez pour nous aider à nous défendre .


Merci de tout mon coeur par avance,


Laurence Havel

MESSAGE  DE LAURENCE HAVEL DE LINSTITUT DE LA JUSTICE - E.MAIL
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Chère Madame, cher Monsieur,




Alors que les petits écoliers s’apprêtent à reprendre le chemin de l’école, le gouvernement a encore frappé.

J’ai découvert une information choquante. Très choquante. Pour la découvrir, j’ai dû me munir de Google Maps… car personne n’en parle.




A Paris, la salle de shoot est à deux rues d’une école élémentaire !

Serge Lebigot, président de l’Association Parents contre la Drogue, dénonçait la situation dans le Huffington Post:

“Le lieu d’implantation retenu est rue Ambroise Paré dans un local de l’hôpital Lariboisière, à deux pas de la gare du nord, haut lieu de trafic et transit en tous genres. Son ouverture est prévue à l’automne 2016.”

Le journal Le Figaro annonçait la couleur - elle a été conçue pour permettre à 200 toxicomanes par jour de se droguer dans un confort grand luxe. 

A deux rues de là, il y a une école élémentaire et une garderie périscolaire dans la rue Lafayette.

Vous imaginez ? Les enfants allant à l’école, croisant la route des toxicomanes ?

C’est un véritable scandale.

D’autant plus que rien n’a été prévu pour assurer la sécurité dans le quartier. Toujours dans le Huffington Post:

"L'implantation de la salle dans l'enceinte de Lariboisière ne signifie pas du tout qu'elle sera placée sous le contrôle médical de cet hôpital. 


Au contraire, une partie du personnel de l'établissement est hostile au projet, mais comme fonctionnaires, ils sont tenus par le devoir de réserve. 

C'est donc un faux-semblant destiné à leurrer les habitants du quartier sur la prétendue sécurité médicale de la salle". 




Sécurité justement : "qu'en sera-t-il des moyens de la police, alors que celle-ci est appelée à d'autres missions de première importance suite aux attentats de 2015 ?" interroge cette habitante qui fait état des nombreuses agressions physiques graves, commises par des toxicomanes contre des habitants du quartier. 

Rien n'est clair ni garanti sur ce point.

Pire, souligne ce membre du collectif : un document de l'association Gaïa indique explicitement qu'il est prévu "un agent de sécurité de sécurité si budget". 

En outre, ceux-ci contestent aussi le fait que cette salle sera mitoyenne de la maternité de l'hôpital Lariboisière : "comment peut-on concevoir un tel projet ! Mettre côte à côte une maternité et une salle de shoot, il faut le faire !" s'indigne une jeune femme, elle-même enceinte.

Vous vous en doutez, l’Institut pour la Justice va se mobiliser sur ce sujet extrêmement important.

Cependant, ce serait oublier que nous avons une épine dans le pied, et pas des moindres.

Comme je vous le disais il y a quelques jours, le site Internet de l’Institut pour la Justice a été piraté. Dieu merci, le dommage est circonscrit à notre site Internet - ni notre système de pétition, ni notre plateforme de dons, ni notre intranet ne sont touchés.
Mais notre outil de communication - notre site Internet - a été touché.
Pourquoi avons-nous été attaqués ? Nous n’en savons pas plus - mais le préjudice est important: nous sommes censurés de fait.


Cela profite évidemment à nos adversaires. Les lobbys laxistes doivent se frotter les mains à la simple lecture de cet email.

Qu’ils ne réjouissent pas trop vite cependant: nos équipes travaillent d’arrache-pied pour rétablir nos sites Internet.


Si les pirates réussissent à nous réduire au silence à cet instant crucial, vous et moi manquerons le coche des primaires et des élections présidentielles. 

Or, il n’y a pas meilleure période pour pousser notre idée d’une justice protectrice des citoyens.
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SOURCE : LAURENCE HAVEL - E.MAIL PERSO
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Chère Madame, cher Monsieur,


Vous pensiez vous en être enfin débarrassé ?


Hé bien nous aussi.


Mais Christiane Taubira tente bien de faire son grand retour. Voyez vous-même:


Dans le livre Le Premier Secrétaire de la République, le journaliste Cyril Graziani raconte que l’ancienne ministre de la justice a précisé que “Si François Hollande est candidat à la primaire, je le soutiendrai; s’il ne l’est pas, je me lancerai”.


Christiane Taubira, candidate de la gauche en 2017 ?


Est-elle vraiment sérieuse ?


Vous vous en doutez, nous ne sommes pas très fans au bureau d’un tel retour.


En effet, son oeuvre au ministère de la justice est aujourd’hui unanimement reconnue comme mauvaise.


Même son ancien “patron”, le premier ministre Manuel Valls, dénonçait qu’en matière de justice, “le gouvernement agit, et tout particulièrement depuis que Jean-Jacques Urvoas est garde des sceaux”.


Le sous-entendu est clair.


Néanmoins, je me dois d’apporter une correction:


Christiane Taubira ou Jean-Jacques Urvoas poursuivent une politique pas aussi éloignée qu’ils voudraient nous faire croire.


Sous ses faux airs de “méchant flic”, l’actuel ministre de la justice ne fait guère plus que son prédécesseur. 


Ne vous y trompez pas: il a été nommé par François Hollande pour temporiser la situation avant 2017, ne plus faire de vagues… et sûrement pas agir.


Regardez les prisons. 


Jean-Jacques Urvoas a beau faire des déclarations tonitruantes sur le manque de moyens - en dépit d’annonces assez vagues formulées par le gouvernement au milieu du mois d’août, vont-ils réellement changer quelque chose ?


Il est permis d’en douter.


Depuis 2012, nous réclamons à corps et à cris 30 000 places de prison. 


Telles que les choses sont parties, je doute vraiment qu’il y ait de nombreuses places supplémentaires en construction avant 2017.


Voilà pourquoi la présence de l’Institut pour la Justice dans le débat des primaires puis des élections présidentielles est absolument vital. Vous vous en doutez: il se trame quelque chose dans nos bureaux.


Restez à l’écoute.


Avec tout mon dévouement,
Laurence Havel