Les perles de François Hollande !1. Le quinquennat «Le drame, c’est quand vous laissez la place et que vos traces sur le sable s’effacent d’elles-mêmes» «Moi j’ai réglé cette question: le Mali, la réponse aux attentats de janvier, le mariage pour tous, la loi Macron… Une fois qu’on a réglé cette question, on peut tout faire pour poursuivre»
-> Tout ce qui compte pour Hollande c’est de marquer l’histoire, peu importe comment. Il avait déjà exprimé cette idée dans sa déclaration guignolesque « je fais l’histoire ».«le passage en force n’est pas ma méthode. C’est celle de Manuel Valls»
-> C’est pas ma faute, c’est celle de mon voisin. On se croirait à l’école primaire. Même pas capable de prendre ses responsabilités.2. Le chômage« L’erreur, c’est d’avoir fixé l’échéance ‘avant la fin de l’année’ comme point d’arrivée. (…)
J’ai fait cette annonce de l’inversion de la courbe du chômage parce que je croyais encore que la croissance serait de 0,7-0,8, elle sera finalement de 0,1 ou de 0,2.
Puis je répète cet engagement lors des vœux le 31 décembre 2012. J’ai eu tort ! Je n’ai pas eu de bol !
En même temps, j’aurais pu gagner.
-> Voilà qu’il se croit au Bingo.3. 2017« Je ne ferais pas de choix de candidature si, d’évidence, elle ne pouvait pas se traduire par une possibilité de victoire. (…)
Ce que les Français attendent, c’est du ‘neuf’.
Du neuf avec des vieux, pourquoi pas ? C’est ce qu’espère Juppé. Peut-être du neuf avec le même ! Du neuf avec l’ancien, pourquoi pas ? Du neuf avec Le Pen ? C’est son atout. C’est du neuf ! Du neuf avec une politique du temps jadis, les thèses les pires.
Donc, il faut trouver du neuf. Et ça vaut surtout pour moi, parce que je suis en position de sortant »
-> Non, non pitié, pas ça.«C’est dur, bien sûr que c’est dur. C’est beaucoup plus dur que ce que j’avais imaginé»
-> C’est dur aussi pour nous de le supporter…et c’est long surtout.«A partir de soixante ans, les années comptent différemment.
Je sais aussi ce qu’est la lourdeur de cette tâche.
C’est vrai que ça pourrait être aussi une sorte de libération de ne plus être là…»
-> Sur ce point, on est tous d’accord. «si je perds, j’arrête la politique»
-> Celle là, un certain Sarkozy nous l’a déjà faite. On n’y croit plus.«2017 se jouera sur les valeurs aussi. On n’élit pas un président sur +il a fait un peu plus ou un peu moins de chômage. On l’élit parce qu’il a su parler à la nation».
-> Si 2017 se joue sur les valeurs et la capacité à parler à la nation, vaut mieux qu’il ne perde pas son temps.«Je pense que s’il ne lui arrive rien, c’est lui que j’affronterai»
-> « S’il ne lui arrive rien »…c’est sympa ça. Il appréciera.4. Attentats«J’ai appris, dans ce moment, sur le fonctionnement du gouvernement».
-> 3 ans après le début de son quinquennat? Il est long à la détente.« Là, j’ai montré que le pays était dirigé. Dirigé par moi. Le pays est tenu. Il y a eu un moment où tout aurait pu basculer dans la rancœur, la haine. Ça n’a pas été le cas. La France s’est découverte elle-même, elle a montré qu’elle avait confiance en elle, notamment à travers la reconnaissance internationale de ce que le pays représente et de ce que son président représente. Je suis regardé comme le président d’une belle France. (…)
C’est la semaine, celle des attentats, où je suis devenu président dans le regard de beaucoup de gens. J’ai été élu, mais dans le regard de beaucoup de Français je ne l’étais pas devenu. Qu’il s’agisse de mes adversaires ou des gens de gauche qui ont été déçus.
Là, on se dit « il l’a fait ». Mitterrand a eu le Liban, le discours à la Knesset. Il y a aussi la main dans la main avec Helmut Kohl. Chirac, c’est l’hommage à Mitterrand le soir de sa mort et le fait de ne pas intervenir en Irak. Nicolas Sarkozy, c’est avec la crise qu’il est devenu président. Il a tenu. C’est une séquence pendant laquelle j’ai eu les bons gestes. Si j’avais montré une hésitation, une interrogation, c’était différent ».
-> Il l’a fait? Mais quoi exactement? Nous avons eu d’autres attentats…encore et encore.