une dérobade de plus qui ressemble à de la lâcheté de la part de l’église
cela étant ces moines sont morts en accord avec leur choix et leurs conviction de rester en pays ennemi pour aider ......donc de vrais martyrs dont apparemment plus personne n’en a rien à f..aire , même pas l’épiscopat de France! et encore moins le pape à mon avis qui montre de + en + son attachement à l'Islam
seuls les martyrs de l’islam font parler d’eux et pleurer dans les chaumières françaises
Moines de Tibhirine : leurs statues déplacées de crainte d’un déséquilibré !
Aujourd'hui
Rappeler le martyre des sept moines catholiques, tués par des musulmans, serait perçu comme une provocation.
François Teutsch
Avocat
Le drame de Tibhirine a vingt ans. Enlevés le 27 mars 1996, les sept moines trappistes ont été assassinés deux mois plus tard, et leurs têtes retrouvées le 30 mai.
Initialement attribué au Groupe islamique armé, le crime n’a jamais été élucidé.
Et, s’il existe de forts soupçons d’une action de l’armée algérienne qui ne tolérait pas leur présence dans la région – surtout qu’ils soignaient indifféremment tous les belligérants, y compris les islamistes —, ces soupçons n’ont jamais été confirmés.
Mais l’attitude du gouvernement d’Alger, qui entrave, depuis, toute investigation sérieuse des autorités judiciaires françaises, laisse le sentiment amer qu’il n’est pas innocent du massacre dont certains l’accusent.
Certains des religieux ont vécu plusieurs années à la Guillotière, un quartier de Lyon très marqué par la présence algérienne. Pour honorer leur mémoire, le diocèse de Lyon a acquis sept statues de pierre blanche, dépouillées, sobres et émouvantes ; des statues qui parlent instantanément au cœur, créées par Anne Deltour.
Et a envisagé de les installer sur la voie publique, à la Guillotière justement, en concertation avec la ville. C’était sans compter sur le poids du politiquement correct.
Officiellement, le diocèse a craint des dégradations. Une crainte qui n’est pas infondée, puisque l’emplacement choisi se situe au cœur d’un quartier musulman. Et l’image des statues décapitées par un « déséquilibré » a hanté les uns et les autres. Officieusement, les raisons sont tout autres, et pas forcément glorieuses.
Le consulat d’Algérie, en premier lieu, a fait part de sa farouche opposition. On se demande en vertu de quel droit un diplomate étranger, dont le gouvernement insulte notre pays à longueur d’année, peut imposer ses volontés au cœur d’une ville dont on oublie trop vite qu’elle est le berceau du christianisme en Gaule.
Puis le maire du VIIe arrondissement a évoqué ses réticences à couper des arbres pour placer les statues. Bien que Gérard Collomb, le maire de Lyon, se soit déclaré favorable au projet et renvoie la responsabilité de la décision à l’archevêché. Mais, surtout, les milieux chrétiens ont été les plus fervents défenseurs du déplacement dans un lieu privé et discret. Les statues seront installées dans la cour de la maison Saint-Irénée, où l’archevêché doit s’installer prochainement. Sans risque de « choquer ».
Les familles des moines étaient, paraît-il, réticentes.
La palme revient à l’évêque (français) d’Oran, qui a peur que le message des religieux tués soit détourné, alors que ces derniers sont morts avec des musulmans, après avoir choisi de rester pour les Algériens, au plus fort d’une guerre civile. En bref, rappeler le martyre des sept moines catholiques, tués par des musulmans, serait perçu comme une provocation. Et pas seulement à cause de leurs engagements parfois contestés, qui leur ont coûté la vie.
Il est difficile de juger des véritables intentions de Mgr Barbarin. Mais regrettons qu’une fois encore, les catholiques préfèrent le levain dans la pâte à l’affirmation publique, tranquille et sans agressivité d’une identité chrétienne qui, quoi qu’on en dise, reste le plus sûr moyen de contrer l’influence de l’islam dans notre société sans Dieu.