Le 6 mars, les Allemands pilonnent et attaquent le Mort-homme sur la rive gauche.
Mais le feu français les arrête. Cette "bataille dans la bataille" va durer jusqu’au 15 mars. Au cours de ces dix jours, le site est transformé en désert. Simultanément, le 7 mars, les Allemands lancent une offensive sur la rive droite, à partir de Douaumont. On se massacre dans les ruines de Douaumont qui est pris et repris 13 fois. Le saillant de Verdun se transforme en une boucherie.Le fer, le feu, la boue forment la triade infernale composant la vie du « poilu », mais aussi celle du « troufion » allemand.Pétain réclame des renforts à Joffre. Mais ce dernier privilégie sa future offensive sure la SommeLa 11e division bavaroise investit l’offensive générale allemande sur les deux rives de la Meuse est arrêtée par les Français. Au début de la bataille les forces françaises sont de 150 000 hommes. En avril les effectifs atteignent les 525 000 hommes. Joffre nomme Pétain chef du groupe d’armée centre et Nivelle à Verdun.
Ce dernier charge le général Mangin de reprendre le fort de Douaumont. La bataille s’engage par six jours de pilonnage du fort par les Français. L’infanterie prend pieds sur le fort le 22 mai, mais en est chassée le 24.Durant ce temps, 10 000 français tombent pour garder la côte 304 où les Allemands sont accrochés sur les pentes. L’artillerie, pièce maîtresse de ce champ de bataille, est toujours en faveur du côté allemand, 2200 pièces à ce moment à pour 1800 pièces côté français. Falkenhayn reprend l’offensive sur la rive droite de la Meuse. Sur un front de 6 km, les Allemands sont à 4 contre 1. À 3 km au sud-est de Douaumont se trouve le fort de Vaux. Il est défendu par une garnison de 600 hommes. L’eau, les vivres et l’artillerie sont en quantité insuffisantes.
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14ème RCP - 9ème RCP
AFN
194658